A y est, c’est la corvée du 8 mars. Pour tous les journalistes (encore masculins) du monde entier, le 8 mars est une date pénible. Il faut trouver un angle nouveau pour parler en bien de la journée de la Femme. Il y a bien sûr les féministes de plateau qui viennent déverser leur bile et leurs ovaires sur la table, mais en France, par exemple, où l’on a soupé des Femen, cette version tarée du féminisme (qui n’a pas que des défauts), on a envie de paix. Et d’amour, bien sûr.
On rappelle qu’avant l’apparition de la fameuse pilule, inventée par un sale mec, les hommes ne pouvaient pas coucher aussi facilement avec les femmes, et les femmes avec les hommes. Aujourd’hui, avec Tinder et la pornocratisation de la société, c’est plus facile.
En revanche, c’est l’Amour qui a pris un coup dans l’aile, entre calculs matérialistes, pression anti-patriarcale, et les femmes sont fortes en calcul. Elles qui commencent à dénoncer le « viol domestique » – leur nouvel angle d’attaque –, ne sont-elles pas capables de se « prostituer » pour avoir un foyer confortable et des revenus assurés par le vilain mari ? Non ?
Entre les violeurs et les putes, il y a un juste milieu à trouver, mesdames.
Cette année, au lieu de balancer les pires conneries des pires féministes, on va essayer d’élever le débat et de sortir de la guerre des sexes, tout en se gardant quelques munitions anti-connes, bien entendu. On est pour la paix, mais on fera la guerre si on nous la fait.
On commence avec Nathalie, la plus honnête de tous les candidats.
Nath, en bonne léniniste, ne doit pas montrer une féminité trop sexuelle, c’est la loi, chez Lutte ouvrière. Mais nous rendons hommage à son courage, et à sa lucidité pour avoir compris que le « combat » féministe était un coup des capitalistes pour briser son opposition en deux camps.
Il y a même du Lénine dans la chanson de Bécaud.
C’est sûr que la blonde qui accompagne le chanteur fait probablement partie du KGB, mais parfois, le désir est plus fort que la politique.
On s’envole de Moscou pour Paris à la vitesse d’un missile hypersonique, et on se cogne l’inévitable Schiappa, qui bouffe à tous les râteliers. Hier grande défenseuse des femmes (sauf celles qui sont violées dans l’hyperclasse), aujourd’hui sainte patronne des migrants. Mais son nouveau râtelier prouve que le féminisme est compatible avec le migrantisme, dont le mondialisme a absolument besoin.
Accueil des réfugiés ukrainiens ➡️ « En France, on a près de 5 000 personnes venant d’Ukraine qui sont déjà arrivées. Tous les jours, nous avons de nouvelles arrivées de familles ukrainiens”, détaille Marlène Schiappa, en charge du dossier au gouvernement. pic.twitter.com/w8ApsvmV5P
— franceinfo (@franceinfo) March 8, 2022
La grande avancée de cette génite (génie au féminin), c’est l’invention du féminicide. Même le meurtre s’est féminisé : on ne tue plus un être humain, on tue une femme parce que c’est une femme. Peu importe que la majorité des crimes (730 sur 850) soient des crimes hommes-hommes : l’important, c’est que des femmes meurent, et ça, c’est pas possib.
Face à Schiappa, selon la bonne vieille loi de l’action-réaction, se tient Zemmour, qui fait le pari de l’anti-féminisme et de l’anti-migrantisme, et parfois des deux en même temps.
Visiblement, électoralement, ça paye. Les agents socioculturels sont outrés, mais le message dominant du progressisme trouve ses limites.
Depuis 1968, la société française s’est largement féminisée, d’un point de vue professionnel. Nous avons désormais 23 000 gendarmettes, et ce ne sont pas celles de l’adjudant Gerber et du maréchal des logis Cruchot.
La théorie du genre, apparue récemment et diffusée depuis les universités progressistes américaines farcies de gouines démentes, touche aujourd’hui l’Europe.
Mais alors, on a le droit de tuer des femmes, puisqu’elles sont en uniformes et font la guerre ? Est-ce du féminicide ? Et quand un homme tue une femme, est-ce parce que c’est une femme, uniquement ? Peut-il y avoir d’autres raisons, moins grossières ? Et si un trans tue une femme ?
Nous avons aussi appris le 21ème féminicide de l’année. A ce jour, au moins 21 femmes ont été tuées parce qu’elles étaient des femmes depuis le début de l’année 2022.
Mercredi 2 mars à Pithiviers (45), une femme de 62ans a été tuée par son compagnon de 60ans avec une arme à feu. pic.twitter.com/uIWWq7yOOi
— #NousToutes (@NousToutesOrg) March 3, 2022
Heureusement, Manu est là pour faire de « l’égalité femmes-hommes » (attention à bien mettre les femmes en premier) la grande cause du… prochain quinquennat. Ça devait déjà être la grande cause du précédent, hein. Pour entuber le corps électoral fragile, Manu est le roi !
Il y a des femmes qui n’ont pas attendu ce pantin pour être leur propre cause, et faire avancer les choses, comme Anne-Laure Bonnel.
Un travail, une indépendance, un talent dont les Femen et les féministes ultra pourraient s’inspirer, au lieu de jouer les « putes » pour Soros.
Poutine, ça lui en touche une sans remuer l’autre.
Bonus : Sandrine, la synthèse
Pire, elle traite les militants blancs de son propre parti @eelv de néonazis. Il y a vraiment un truc qui ne va pas avec elle.
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) March 6, 2022
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation