Hidalgo, Rousseau, Marine, Taubira, Pécresse ou la fin du politique

Valérie Pécresse incarne à son corps défendant à la fois la féminisation et la fin du politique. C’est un fait : cette élection, qui devait être l’affaire des femmes, qui devait voir une femme devenir présidente, dixit Attali, est au contraire devenue le cercueil du féminisme politique. Pas besoin de démonstration longue : Hidalgo pour le PS, Rousseau pour EELV, Pécresse pour LR, sont leur propre plafond de verre. On peut y ajouter Marine, qui n’a pas su provoquer de rupture forte en des temps qui appelaient une rupture forte avec le Système, et elle se retrouve avec un Zemmour au-dessus de la tête. Il fallait la force du père. Mais le père, aujourd’hui… Seule Arthaud sauve l’honneur, mais le Système la tolère car elle est inoffensive.

Hillary Clinton, avant de prendre une gifle historique en novembre 2016, avait expliqué, dans ses meetings démocrates, qu’elle crèverait enfin le plafond de verre qui empêche, théoriquement, les femmes d’accéder aux plus hautes fonctions. Malheureusement, le peuple américain l’a désavouée, il faut dire qu’elle était aussi cruelle en poste que nulle en campagne. Si Pécresse n’est pas cruelle à la tête de la région Île-de-France, elle est nulle en campagne.

Pécresse, Hidalgo, Marine, Rousseau, Taubira, le Système aura pourtant tout fait pour les promouvoir, mais ce satané réel (un truc de mecs ?) est venu saboter ses plans. À Marine il a manqué le courage de l’engagement (2013 contre le mariage homosexuel, 2020 contre le covidisme, et globalement contre le lobby sioniste) ; à Pécresse, cette bonne élève d’HEC et de l’ENA, il a manqué la faconde, le charisme, les idées ; à Rousseau il a manqué le sérieux, la crédibilité ; et à Hidalgo, il a manqué à peu près tout. Rien ne tient chez cette virago, qui a transformé Paris en poubelle à ciel ouvert. Et Taubira ? Il lui a manqué l’orthographe.

Le Système a voulu féminiser la classe politique, il l’a fait descendre de niveau, c’est un fait. Seuls des hommes peuvent aujourd’hui encore être élus, dans une République il est vrai en ruines, un pays en lambeaux. Et ce n’est pas la faute des femmes. Les femmes électrices ? Elles ne votent apparemment pas avec leur genre, ou avec leur sexe. Même si beaucoup ont voté pour le sémillant jeune homme qui se présentait en 2017, et qui s’appelait Emmanuel. On a vu le résultat : une France appauvrie, violentée, déboussolée, malade.

Les profits du CAC40 et de nos milliardaires n’ont jamais été aussi élevés, la misère aussi visible. Dans les rues, les tentes des SDF, ces nouveaux Indiens, poussent comme champignons après la pluie. Les migrants sont lâchés dans les villages, dans nos villes, désœuvrés pour la plupart, déconnectés de notre pays, de notre culture, de nos valeurs. Ils ne sont pas mauvais en soi, ils sont différents, et pas tous adaptables à l’esprit français et à la vie française.

Mais soyons justes : si les candidates 2022 sont nulles, les candidats hommes ne valent pas vraiment mieux.

Quant à Macron, seule une guerre nucléaire ou un trucage phénoménal des votes peut lui sauver son fauteuil. Et ses fesses pour tout le mal qu’il a fait au pays.

Avec un tel chef de guerre qui joue avec les boutons au sommet de l’État, pas étonnant que dans les étages du dessous, ça parte en sucette. Écoutez le général Desportes, qui avait encore toute sa tête il y a une semaine :

Résultat des courses : aujourd’hui, les hommes en politique ne valent pas mieux que les femmes, c’est le niveau général tous sexes confondus qui s’est effondré, comme à l’école, et là aussi, tout a été fait pour que le niveau baisse. Le Système, de manière directe ou indirecte, volontaire ou involontaire, conduit à l’abrutissement, et des masses, et des élites. Jamais nos dirigeants n’ont été aussi aberrants, et donc dangereux. Aux Français courageux et conscients de relever le niveau.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation