par Valentin Vasilescu.
À ce jour, 498 soldats russes sont morts et 1597 ont été blessés.
Du côté de Kiev, les troupes russes à l’ouest de la ville se sont regroupées et ont été replacées. Les unités nouvellement introduites sont reposées, ont des réserves de munitions et de carburant, contrairement aux défenseurs ukrainiens. Je ne pense pas qu’ils vont attaquer, attendant de se synchroniser avec les troupes des autres fronts.
Le corps russe qui opère dans le nord-est de l’Ukraine est proche des rives du Dniepr. Cernihiv, Sumi et Konolop sont encerclées et ne peuvent recevoir de renforts. Ce qui reste des 2 brigades ukrainiennes et des unités de volontaires nazis est encerclé à Kharkov. Les Ukrainiens n’essaient toujours pas de trouver un moyen de sortir de la ville.
Au sud de Kharkov, le groupe blindé russe rejoint, quelques kilomètres plus loin, le corps d’armée russe de Crimée. L’armée ukrainienne n’a nulle part où amener des renforts sur le front du Donbass et nulle part où se retirer. À l’est se trouvent les milices de la LDNR. Les deux corps ukrainiens qui combattent dans le Donbass sont les mieux équipés et les plus préparés, représentant plus de 50% de l’armée ukrainienne. La force de combat ukrainienne a été fragmentée, certaines unités étant encerclées. Parmi celles-ci, une brigade avec le bataillon nazi Azov se bat dans la ville de Mariopol.
Herson s’est rendue au corps d’armée russe qui est parti de Crimée et, ensemble, les soldats ukrainiens et russes maintiennent l’ordre dans la ville. Une de ces unités motorisées a contourné le bataillon de parachutistes ukrainiens qui défendait Mykolayv et a avancé au nord vers Krivoi Rog. Le reste des unités du corps d’armée se déplace vers le nord-ouest jusqu’aux environs de Tiraspol, interceptant l’autoroute Odessa-Kiev. A partir de là, si les 6 navires de débarquement débarquaient des troupes de marine à Odessa, ces unités terrestres pourraient revenir en attaquant par l’arrière et sur le flanc, les forces de la 28e brigade d’infanterie ukrainienne qui défendent Odessa, tout en encerclant Mykolayv et en s’interposant entre elle et Odessa.
L’armée russe a entrepris d’occuper seulement quelques grandes villes, des centres administratifs régionaux, en contournant le reste. Il est également arrivé que les derniers véhicules des colonnes russes soient attaqués à l’aide de roquettes antichars et de cocktails Molotov alors qu’ils entraient dans de petites villes. Dans un premier temps, les véhicules blindés russes ont fait demi-tour et détruit les bâtiments dans lesquels les assaillants s’étaient barricadés. Plus tard, les colonnes russes ont été accompagnées d’hélicoptères d’attaque et ce genre de situation ne s’est plus reproduit.
Dans la plupart des cas, comme dans le cas de la centrale de Tchernobyl, dans la ville de Herson, les Russes et les Ukrainiens se sont entendus sans se battre. L’armée ukrainienne assure la tranquillité publique à l’intérieur, tandis que l’armée russe dispose de points de contrôle et de régulation du trafic pour ses colonnes à l’extérieur de la ville.
Kharkov étant une très grande ville, les unités de sécurité ukrainiennes de la SBU réorganisées par la CIA et les unités de volontaires, toutes composées de nazis, sont plus nombreuses que l’armée régulière. Ils viennent de toute l’Ukraine, sont motivés, entraînés et dotés des armes les plus modernes. La SBU a préparé à l’avance les infrastructures de résistance et a stocké des armes antichars et des munitions. Les dépôts se trouvent dans les sous-sols des bâtiments administratifs, des gares et du réseau de métro souterrain. C’est pourquoi je pense que cette résistance sera de longue durée. Les missiles antichars Javelin tant vantés n’ont pas réussi à pénétrer le blindage du char T-72B3. En revanche, le 9K115-2 Metis-M russe, acheté par l’Ukraine avant 2014, l’a fait.
traduction Avic pour Réseau International
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