par Mohsen Abdelmoumen.
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise, dit l’adage. Vladimir Poutine a dit « stop ! Ça suffit ! » Voilà des années que la Russie voit s’implanter des bases de l’OTAN tout autour de son territoire, de plus en plus proches. L’OTAN n’en finit pas de mener des manœuvres au plus près des frontières russes avec une arrogance allant crescendo. 175 000 soldats de l’OTAN sont déjà positionnés aux frontières de la Russie avec une puissance de feu massive et des formations aériennes et navales entourant le pays de toutes parts. C’était intenable pour la Russie. Poutine a pourtant fait preuve d’une grande patience et a voulu négocier à maintes reprises mais les États-Unis sont restés intraitables. Malgré leur promesse de ne jamais étendre l’OTAN à l’est lors de la réunification de l’Allemagne, ils ont grignoté le territoire des anciens pays de l’ex-Union soviétique jusqu’aux portes de la Russie.
L’Occident est allé trop loin en fomentant un coup d’État en Ukraine en 2014 suite aux nombreuses manifestations organisées à Kiev en réaction à l’annonce du président Ianoukovytch de préférer conclure des accords avec la Russie plutôt qu’avec l’Europe. Derrière ces manifestations appelées « l’Euromaïdan », on trouve la CIA et sa Radio Free Europe/Radio Liberty qui émet en Europe et au Moyen Orient, offrant des programmes dans toutes les langues pour déstabiliser des pays. Réalisé par un mélange répugnant composé d’une belle brochette de charognards, tels que des agents de la CIA et autres services de pays de l’OTAN, d’ONGs dont International Renaissance Foundation de George Soros, des nazis de Svoboda et autres nostalgiques de Stepan Bandera, un nationaliste ukrainien qui s’est illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale en collaborant avec l’Allemagne nazie et en créant la Légion ukrainienne sous commandement de la Wehrmacht, ce coup d’État a mené à la fuite puis à la destitution du président Viktor Ianoukovytch considéré comme trop proche de la Russie. Depuis la chute de l’URSS, l’Ukraine était le point de concentration de toute l’attention de l’empire qui n’a de cesse de vouloir déstabiliser la Russie en créant de fausses « révolutions » dans tous les pays qui l’entourent et toujours avec le financement des ONG de George Soros. Déjà en 2004, on avait vu la « révolution orange » qui a marqué le rapprochement de l’Ukraine avec l’Europe et l’OTAN.
L’empire avait donc gagné et a installé ses marionnettes à la tête de l’Ukraine livrée à une bande de nazis et de bandits rivalisant d’ignominie. Quand on donne le pouvoir aux fascistes, on peut s’attendre au pire. La haine ethnique s’est installée, propagée par les médias et le pouvoir. Les partis nazis Svoboda et Pravy Sektor financés par les Occidentaux, organisaient des camps d’entraînement et formaient des bataillons paramilitaires qui défilaient dans les rues sous les acclamations des civils, comme au bon vieux temps de Tonton Adolphe. Et le pire est arrivé, avec la bénédiction des « grandes démocraties » que sont les États-Unis et l’Union européenne. Tout ce qui était pro-Russe, communiste, antifasciste, rom, était pourchassé et lynché dans les rues. C’est le massacre d’Odessa, le 2 mai 2014, qui a montré au monde ce dont étaient capables ces nazis soutenus par Oncle Sam et l’UE. 48 personnes d’ascendance russe qui s’étaient rassemblées devant la Maison des Syndicats, ont été massacrées, les Ukrainiens « innocents » ayant mis le feu au bâtiment où elles s’étaient réfugiées pour échapper à la folie furieuse de cette horde de nazis bavant la haine. La plupart ont été brûlés vifs, dont des gamins de 16 ans et des pensionnés, et ceux qui sautaient dans le vide pour échapper aux flammes étaient battus à mort avec des barres de fer. Une femme enceinte a été étranglée avec le cordon d’un téléphone dans l’un des bureaux. Et pendant ce temps-là, des civils au-dehors remplissaient des cocktails molotov pour aviver l’incendie. Voilà ce qu’est l’Ukraine aujourd’hui : un peuple de nazis pour la plupart, et fiers de l’être. Les autres vivent dans la terreur depuis des années. D’ailleurs, beaucoup de ceux qui fuient le pays devant l’avancée de l’armée russe savent qu’il va leur en cuire pour ce qu’ils ont fait ou laissé faire. La preuve, c’est que malgré le fait qu’ils soient devenus des réfugiés, cela ne les empêche pas de montrer leur racisme dégoûtant en refoulant les personnes noires, arabes ou asiatiques pour les précéder au passage de la frontière. Et ce sont ces gens-là que l’Europe accueille à bras ouverts…
Dans l’est de l’Ukraine, le Donbass, région minière, où s’étaient installés des familles russes du temps de l’URSS, la population étant forcément proche de la Russie à travers des liens de parenté et de culture, s’est vu interdire de parler la langue russe et a été considérée ouvertement comme une sous-race : bombardements, pogroms, viols, crucifixions, et toutes les horreurs que peuvent commettre les fascistes lorsqu’ils sont déchaînés. Leur but était de « nettoyer » cette région de tout russophone. Comprenant qu’elle était destinée à être exterminée, la population du Donbass s’est rassemblée et a fait sécession, réclamant son autonomie. Le Protocole de Minsk a été mis en place pour mettre fin à la guerre qui sévissait au Donbass, l’armée ukrainienne pilonnant sans relâche la région autonome. Il y eu 14 000 morts au Donbass depuis 2014, pour la plupart des civils, sans que l’UE ne bronche. L’accord réclamant un cessez-le-feu immédiat a été signé le 5 septembre 2014 par les représentants de l’Ukraine, de la Russie, de la République populaire de Donetsk (DNR) et de la République populaire de Lougansk (LNR) pour mettre fin à la guerre en Ukraine orientale. Il n’a jamais été respecté par Kiev. Voici un petit aperçu de la façon dont les gens du Donbass sont perçus par l’Ukraine avec le discours de l’ancien président Porochenko en décembre 2014 : « Nous aurons du travail et eux non ! Nous aurons les retraites et eux non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants, eux non ! Nos enfants iront à l’école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves ! Parce qu’ils ne savent rien faire ! Et c’est comme ça, précisément comme ça, que nous gagnerons cette guerre ! ». Entretemps, l’armée américaine entraînait les milices nazies qui faisaient des émules et grossissaient, pour finir par intégrer la garde nationale, dont le Bataillon Azov basé à Marioupol. À titre d’information, il est intéressant de noter que ce bataillon nazi est financé par l’oligarque milliardaire ukraino-israélien Ihor Kolomoïsky qui finance aussi les bataillons Aïdar, Donbass, Dnipro 1, tous nazis et chargés du nettoyage ethnique du Donbass.
Le nouvel homme de l’OTAN et de l’UE, le « héros » actuel de l’Ukraine, Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky, a remplacé Porochenko à la tête de l’Ukraine depuis le 20 mai 2019. D’origine juive et sioniste convaincu, c’est un guignol au sens propre du terme puisqu’il était un humoriste très populaire en Ukraine et qu’il a notamment dansé en talons aiguilles et a joué du piano avec son sexe. Il suffit de taper son nom sur internet pour avoir accès à ses « prestations ». Il a donné le nom de son émission télévisée « Serviteur du peuple » à son parti et a ouvertement déclaré qu’il voulait que l’Ukraine entre dans l’UE et dans l’OTAN. Cela signifierait accepter des bombes nucléaires américaines sur le territoire ukrainien…
C’en était trop. Vladimir Poutine a sifflé la fin de la partie. Après avoir reconnu le 21 février l’indépendance des deux républiques du Donbass, Donetsk et Lougansk, le président Poutine a décidé d’envoyer les troupes russes le 24 février en Ukraine pour protéger son pays contre l’encerclement de l’OTAN, démilitariser l’Ukraine, en faire un pays neutre et le « dénazifier ». Contrairement à la propagande occidentale, ce n’est pas une guerre entre la Russie et l’Ukraine que nous voyons, c’est une guerre entre la Russie et les États-Unis et l’OTAN. La preuve, le président russe a lancé un appel à l’armée ukrainienne pour qu’elle se rende et refuse d’obéir à une « clique de toxicomanes et de nazis », qu’il ne sera fait aucun mal aux soldats qui se rendent à condition qu’ils s’engagent à ne plus combattre, et qu’ils pourront rentrer chez eux. Zelensky a aussitôt crié au secours auprès de l’Europe – n’oublions pas que c’est un comédien – en disant que c’était sans doute la dernière fois qu’on le verrait vivant, mais qu’il résisterait à l’envahisseur. Il a quitté Kiev, la capitale, pour se réfugier à Lviv. Alors que la Russie lui proposait de s’asseoir à la table des négociations, il a signé un décret accordant l’entrée de l’Ukraine à tous les mercenaires étrangers qui voudraient venir combattre et a décidé de faire distribuer des armes à la population civile en l’encourageant à résister et à constituer des réserves de cocktails molotov. En outre, il a fait libérer et armer tous les prisonniers de droit commun qui avaient des notions militaires et a déclaré le couvre-feu, menaçant tous ceux qui circulent en rue après une certaine heure d’être considérés comme des saboteurs ou des agents ennemis. Depuis, c’est le chaos : les nazis, les gangs, les allumés, tout le monde pille et s’entretue. Des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des scènes de lynchage dans les rues. Mais ces monstres sont les protégés de l’Occident, n’est-ce pas ?
Pendant ce temps-là, l’armée russe avance inexorablement. Elle est dans les faubourgs de Kiev, a démoli toutes les infrastructures militaires ukrainiennes, a sécurisé les centrales nucléaires, y compris en partenariat avec des soldats ukrainiens comme à Tchernobyl, a pris des villes dont les autorités se sont rendues, et pratique l’encerclement des points stratégiques. Poutine a aussi confié à son armée la tâche de détruire les 15 laboratoires américains d’armes biologiques disséminés un peu partout en Ukraine. Les bataillons nazis sachant qu’ils sont condamnés à brève échéance font ce qu’ils savent faire le mieux : massacrer et prendre les populations en otage. Ils retiennent les civils pour en faire des boucliers humains et les empêchent de fuir. Ils sont désormais pris en tenaille par les troupes russes qui pratiquent la tactique du « chaudron » et il est clair qu’ils bouilliront dans ces chaudrons. On peut compter sur les forces spéciales tchétchènes pour leur régler leur compte sans mettre des gants. Ces criminels ne bénéficieront d’aucune pitié de la part des Russes et de l’armée du Donbass dont le peuple continue à souffrir de leurs exactions. L’histoire se répète. L’armée russe a déjà combattu cette vermine et les soldats russes la délogeront maison par maison, pierre par pierre, comme leurs grands-parents l’ont fait jadis. Actuellement, la Russie a coupé toute la côte ukrainienne de la mer d’Azov et Marioupol est le premier « chaudron » à être officiellement verrouillé.
En Occident, c’est l’hystérie collective et les masques tombent. Tous sont en faveur de l’Ukraine fasciste, même la « gauche », et des manifestations rassemblent des foules dans tous les pays occidentaux avec des drapeaux ukrainiens bleu et jaune et des drapeaux aux couleurs de Bandera, ce criminel nazi, rouge et noir. Les Occidentaux sont tétanisés et ne parviennent pas à comprendre que leur empire s’écroule, cet empire qui est à l’image de son « commandant en chef », Joe Biden, dit « Sleepy Joe », un ancien « vieux beau » coureur de jupons complètement sénile qui bafouille et mélange tout. Sa dernière déclaration dans une conférence de presse en dit long sur son état mental : « Poutine peut encercler Kiev avec des chars mais il ne gagnera jamais le cœur et l’âme du peuple iranien ». Oui, vous avez bien lu. Ce serait drôle si le sort de l’humanité n’était pas en jeu avec cette bande de dégénérés. Les Occidentaux sont pathétiques. Ils sont unanimes à pleurer sur le sort de cette « pauvre » Ukraine en comparant Poutine à Hitler, alors qu’ils soutiennent des nazis purs et durs. C’est hallucinant. Tout cela démontre que l’Occident est dans une crise à la fois politique, sociétale et économique. Il n’y a pas de politiciens consistants, ce sont des gens qui s’engagent dans la carrière politique par opportunisme mais ils sont désespérément incompétents et médiocres. Ce sont de vrais parasites qui dirigent les pays occidentaux et qui se retrouvent à tous les niveaux des institutions. Cet état de fait mène à ce que nous vivons actuellement. Ils sont tous responsables et pourtant ils s’enorgueillissent de leur ignorance crasse.
Les USA et leurs larbins européens ont décrété une kyrielle de sanctions contre la Russie : exclusion des banques russes du système de paiement Swift, interdiction de leur espace aérien aux compagnies aériennes russes, retrait des entreprises occidentales en Russie et arrêt de la production, fin de divers partenariats commerciaux, saisie des biens appartenant à des Russes sur le sol européen, etc. La cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui n’a été élue par personne et qui traîne des casseroles de corruption et de conflit d’intérêt depuis qu’elle a été ministre de la Défense allemande et qui continue ses tripotages à la tête de la Commission, a décrété l’envoi d’armes à l’Ukraine, et a interdit les médias RT et Sputnik d’émettre sur le territoire européen. Les USA et leurs alliés envoient des armes à l’Ukraine : UK, France, Pays-Bas, Allemagne Canada, suède, Belgique, Portugal, Grèce, Roumanie, Espagne, Portugal, République tchèque, Japon… jetant de l’huile sur le feu. À titre d’exemple, l’Allemagne envoie 500 Manpads Stinger et 1000 lance-grenades antichars Panzerfaust à l’armée ukrainienne. L’Allemagne est en guerre contre la Russie, comme au bon vieux temps… Au niveau culturel et sportif, l’hystérie est à ce point que les ressortissants russes sont expulsés des manifestations artistiques, des clubs de sport, etc. Les Russes sont pointés du doigt dans les pays européens, leurs voitures sont taguées, ils reçoivent des lettres de menaces, ou on leur exprime ouvertement qu’ils doivent rentrer chez eux. L’Orchestre Philharmonique de Zagreb en Croatie retire de son répertoire les œuvres de Tchaïkovski en solidarité avec le régime fasciste de Kiev. Le chef d’orchestre russe Valery Gergiev a été limogé de la direction de l’Orchestre philharmonique de Munich, il a également dû démissionner de ses postes de directeur musical des orchestres du Verbier Festival, en Suisse, et du festival d’Edimbourg, en Écosse, tandis que la soprano Anna Netrebko a décidé de suspendre ses concerts. Finis les « droits de l’homme, finie la « liberté d’expression », finie « la démocratie », l’Europe montre son vrai visage fasciste et hideux. La haine prend le dessus. Dans le journal Le Monde du 28/2, on lit « Les artistes remettent en question leurs engagements auprès de la Russie : Faut-il continuer à diffuser les artistes russes, jouer leur musique ou exposer leurs œuvres au nom de l’universalité de la culture, ou boycotter toute collaboration ? » À quand les autodafés ? Et dire que c’est la Russie qui a libéré l’Europe ! Et à quel prix ? 29 millions de morts soviétiques !
La propagande de l’empire tire à boulets rouges sur tout ce qui est russe. Les fake-news pleuvent, la censure sévit et les faucons de l’empire se relaient sur les médias en faisant des déclarations ahurissantes. Par exemple, Hillary Clinton, la criminelle de guerre, déclare avec un grand sourire sur MSNBC : « Lorsque j’étais secrétaire d’État sous l’administration Obama, nous avons mené des cyberattaques pour soutenir les révolutions du printemps arabe, et j’appelle Biden à faire de même contre la Russie ». Le hic, c’est que les Anonymous ont bien mené des cyberattaques contre la Russie, sans doute depuis Langley, mais ils ont été à leur tour hackés par les hackers russes. Cela s’appelle l’effet boomerang. À propos de cette va-t-en-guerre de Clinton, a-t-elle jamais été inquiétée pour avoir abandonné son ambassadeur John C. Stevens aux mains des terroristes à Benghazi ? Autre criminelle de guerre, Condoleezza Rice qui déclare avec aplomb et sans sourciller sur Fox News à propos de l’opération russe en Ukraine : « Lorsque vous envahissez une nation souveraine, c’est un crime de guerre ». Qu’a-t-elle fait en Irak ? Elle a participé à la destruction d’un grand pays, au vol de ses richesses et à l’émergence de Daech ! Sa place est en prison pour crimes de guerre, comme Hillary Clinton et tous les faucons de l’empire. Ce sont de vrais psychopathes qui méritent de brûler en enfer. Et le sinistre sioniste BHL, bouffi d’orgueil imbécile, qui fait à nouveau le tour des plateaux de télé en disant que l’agression de Poutine est intolérable mais pas celles des Américains qui ont dévasté des dizaines de pays, qui ont organisé des coups d’État, assassiné des chefs d’État, déstabilisé des pays, bombardé en massacrant sans pitié des populations civiles, qui ont commis des attentats, trafiqué avec les narco trafiquants, etc. Que n’ont-ils pas fait ?
Pour bien mettre les pendules à l’heure, le porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, Tan Kefei, a déclaré qu’à tout moment, n’importe où, la Chine est prête à soutenir la Russie au cas où les États-Unis et l’OTAN voudraient intervenir militairement. Poutine peut aussi compter sur le soutien de Cuba, du Venezuela, du Nicaragua, et de la Corée du nord qui a déjà envoyé un missile balistique dans la mer du Japon en guise d’avertissement. Parallèlement, la Chine et la République populaire démocratique de Corée ont affirmé qu’elles allaient renforcer leurs liens dans un contexte mondial nouveau et transformer cette relation en un tout un et invincible. Vladimir Poutine, quant à lui, a prévenu que la Russie avait mis en état d’alerte sa force de dissuasion nucléaire devant les menaces de l’OTAN. Le 27/2, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu a rapporté à Vladimir Poutine que, conformément à son ordre, des changements de service aux postes de contrôle des Forces de missiles stratégiques, des flottes du Nord et du Pacifique et le commandement de l’aviation à longue portée ont commencé à effectuer des missions de combat avec un personnel renforcé. À bon entendeur… Évidemment, ça jette un froid et cela a incité les USA et le secrétaire général de l’OTAN à annoncer que, non, ils ne feraient pas la guerre à la Russie. Ça n’empêche pas ces hypocrites d’envoyer leurs « brigades nazies internationales » de volontaires pour aller se battre contre l’armée russe, comme ils en ont l’habitude. En effet, on apprend qu’une armée de mercenaires de 20 000 hommes est en cours de constitution en Pologne. L’essentiel provient de sociétés militaires privées du type Blackwater/Academi et dont la formation est supervisée par la CIA. En même temps, des troupes militaires des pays de l’OTAN arrivent en Roumanie, à la frontière avec l’Ukraine. Ils gonflent les muscles mais la supériorité de la Russie en matière de guerre électronique, préalable à la supériorité aérienne qui elle-même est le préalable aux opérations de surface est incontestable. Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a d’ailleurs souligné l’importance de la modernisation des forces armées, notamment dans le domaine des transmissions, des systèmes d’information et de la guerre électronique, soulignant qu’il s’agit d’un domaine « placé au centre d’intérêt du Haut Commandement, en vue d’atteindre les objectifs tracés ».
Mais les Occidentaux sont fichus et ils le savent. Le monde change de paradigme, comme le dit Régis Chamagne que nous avons eu l’occasion d’interviewer à plusieurs reprises. Poutine sait ce qu’il fait, il connaît les Occidentaux et en bon joueur d’échec, il a déjà plusieurs coups d’avance. Les sanctions ne l’embarrasseront pas, il les a prévues depuis longtemps. Il traitera avec la Chine et les pays amis. La Russie a déjà signé un accord avec la Chine pour construire un gazoduc reliant la Sibérie à la Chine en traversant la Mongolie et qui aura une capacité de 50 milliards cube par an, soit quasiment le même volume que le gazoduc Nord Stream 2 qui devait relier la Russie à l’Allemagne. La Russie est autosuffisante au niveau de l’agriculture et de l’élevage. Son industrie est en plein essor et a même besoin de main d’œuvre. Que les Européens se débrouillent avec le gaz de schiste des Américains, puisque ceux-ci veulent le vendre à l’Europe à prix d’or. Quant à leur système Swift, qu’ils le gardent. La Russie et la Chine vont commercer ensemble et utiliser le système CIPS, l’alternative chinoise. Comme la Chine est la plus grande usine du monde, ce sont les Occidentaux qui vont devoir utiliser le système chinois. L’Occident est à bout de souffle. Son refus de s’adapter à une nouvelle configuration va le conduire à sa perte. Par la bêtise et l’arrogance de leurs décideurs, les peuples occidentaux vont devoir faire face à une inflation sans précédent et à une fascisation galopante qui ne prend même plus la peine de se cacher.
Qui sait jusqu’où la folie des Occidentaux mènera le monde ?
source : Algérie Résistance
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