Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : denys kuvalev/Adobe Stock
Le 25 janvier 2022, le bilan de l’Islande en matière de droits de l’homme a été examiné par le groupe de travail sur l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Au cours de la réunion « L’Islande a été critiquée pour son traitement des personnes atteintes du syndrome de Down. » rapporte Right To Life UK.
Selon l’Association européenne du syndrome de Down, « Depuis l’introduction des tests de dépistage prénatal en Islande au début des années 2000, la grande majorité des femmes — près de 100 % — qui ont reçu un test positif pour le syndrome de Down ont interrompu leur grossesse ».
C-Fam, le centre pour les droits de l’homme et les droits de la famille, a présenté un rapport conjoint avec la Fondation Jérôme Lejeune USA « qui a spécifiquement critiqué l’Islande sur la discrimination à l’égard des enfants trisomiques. »
Le rapport défend le droit des personnes trisomiques argumentant que « Dans les pays dotés de services sociaux solides et d’une richesse par habitant relativement élevée, les personnes atteintes du syndrome de Down ont de grandes chances de recevoir les soins de santé dont elles ont besoin et de trouver des moyens de contribuer de manière significative à leur société… De même, leur famille pourrait recevoir un soutien à la fois de l’aide du gouvernement et de groupes de soutien composés d’autres familles qui ont des membres atteints du syndrome de Down. »
« Tragiquement, les enfants atteints du syndrome de Down deviennent de plus en plus rares en raison de l’avortement sélectif dans les pays les mieux équipés pour favoriser leur soutien et leur inclusion ainsi que celui de leur famille. »
En conclusion, le rapport recommande que l’Islande « s’engage à protéger la vie humaine à tous les stades, y compris la vie des enfants dans l’utérus, et en particulier les enfants atteints du syndrome de Down, et veille à ce que les femmes qui se retrouvent enceintes dans des circonstances défavorables aient accès aux services et au soutien dont elles ont besoin pour mener une vie saine et productive sans sacrifier la vie de leurs enfants. »
Ce n’est pas parce que les trisomiques ont une déficience intellectuelle que leur vie devrait être moins digne. Comme l’a dit le président de la Fondation Jérôme Lejeune Jean-Marie Le Méné, « La dignité est inhérente à chaque être humain ».
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