L’opération Z est le nom de code de la campagne militaire russe en Ukraine. Elle a commencé 24 heures avant l’entrée des unités militaires russes en Ukraine.
Z est une opération de frappe préventive après que le GRU ait conclu qu’il était urgent d’agir et que dans tous les cas le conflit était inévitable.
Sans embargo préalable ni de campagne aérienne, le ratio des pertes est de 1 contre 6 en faveur de la Russie. Ce n’est qu’au septième jour de opération Z que les sièges du ministère de la défense et de l’état-major de l’armée de l’Ukraine ont été ciblés.
L’usage par les Russes d’unités de l’Extrême-Orient russe de seconde ligne et bien moins équipées et l’absence d’un ciblage par aviation des unités ukrainienne mobiles font l’objet de critiques. Cependant, sur le plan stratégique, l’esprit du plan d’action était d’encercler le gros des forces ukrainienne concentrées à l’Est et de cibler Kiev. Les Russes croyaient que l’Armée ukrainienne leur était favorable comme en 2014. Cette erreur d’appréciation faillit leur coûter les lignes logistiques.
La doctrine militaire russe semble totalement opposée à celle des pays de l’Otan. Les tactiques sont très risquées et laissent place à beaucoup de failles mais la stratégie est presque parfaite. Les Russes ont avancé beaucoup plus rapidement que les Américains dans un Irak exsangue par une décennies de sanctions et un embargo total en 2003.
Un essai de missile nucléaire US Minuteman III prévu pour ce weekend a été reporté pour le Pentagone en ces temps de crise nucléaire. Le système d’alerte russe pourrait considérer ce tir comme le début de l’Armageddon.
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