Si ce n’était tragique…

1. Campagne de dons Février 2022

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par Patrick Reymond.

Ce serait tout bonnement hilarant…

On nous parle de résistance Ukrainienne, armée de fusils de chasse, de pistolets de tir, on fabrique des cocktails molotov…

Oui, il y a des soldats qui pendant la Deuxième Guerre mondiale ont détruit des blindés avec ça, certains plusieurs dizaines, mais c’était des soldats dits des groupes de soldats, de cette vingtaine qui avait survécu à tout sur les 180 du début du conflit, et ceux qui portaient littéralement le conflit. La série « sentinelle » peut paraitre simplette (et elle l’est), mais elle résume bien la pensée. La plupart des appelés sont tués tout de suite, à peine le temps d’écrire la première lettre à la famille, pendant qu’une minorité passe littéralement entre les balles, avec un sens du combat inné autant qu’affuté… Celui qui s’en va une poignée de seconde avant que l’obus n’écrase son trou…

Les journalistes sont comiques. Comment des milices non entrainées, armées de fusils de chasse, pour la plupart n’ayant jamais combattu peuvent ils faire autre chose que mourir ? Le Volkssturm est le dernier étage de la chair à canon, le marie-louise de Napoléon, les derniers soldats de Charles XII de Suède, âgé de 14 ans pour le plus vieux, mourant pour protéger une forteresse qui serait de toute façon tombée, commandés par des officiers de 70 ans, braves, parce qu’à l’époque, il vaut mieux mourir sur le champ de bataille de manière expéditive que dans un lit, accablé de maux douloureux qu’on ne sait pas soigner, ni même soulager… Le Maréchal de Villars aura ce mot pour son collègue, le Maréchal de Berwick, quand il sut qu’il avait été décapité par un boulet : « Il a toujours eu beaucoup de chance ».

Les deux armées, en Ukraine, font appels à des mercenaires, soit européens, soient islamisés ou islamistes. Pendant la guerre d’Espagne, les meilleurs troupes nationalistes étaient recrutées dans les bleds du Rif. Et elles étaient sans pitié. Ce même Rif, écrasé dix ans plus tôt par les armées espagnols (où se distingue Franco) et françaises…

Mais rien n’y fait. Il est facile de recruter dans ces endroits de l’empire. On va voir le chef de village, qui désigne quelques jeunes hommes, indésirables ou appartenant à des familles endettées. Ils partent comme des condamnées à mort, mais déchantent vite. Ils ne seront pas mis à mort, habillés, pour la première fois avec autre chose que des haillons, nourris, pour la première fois à suffisance, soignés quand ils sont malades, pour un service plutôt léger. Et sans doute, pour la première fois, ils toucheront de l’argent. Très peu selon les normes espagnoles et françaises, d’une radinerie exemplaire vis-à-vis des soldats, mais eux, n’ont souvent jamais eu d’argent en poche. Le soldat va rentrer dans son village en permission, et les autres jeunes hommes le verront avec envie. Loin d’être mort, il est plutôt en bonne santé, bien habillé, rayonnant, plastronne, donne de l’argent à sa mère, fait la fierté de son père, et s’il est devenu caporal, plastronne encore plus se présentant comme l’équivalent des plus grands conquérants… Bien sûr, il « pistonnera » tout ceux qui veulent le suivre et l’imiter. De fait, le dit piston est inexistant, l’armée les aurait pris… Imaginons aussi qu’un village du Rif, pris, rasé et gazé en 1925, voit arriver des sergents recruteurs, qui siphonne le lieu de toute sa jeunesse. Quel sera le comportement de ces troupes, élevées dans le souvenir des horreurs précédentes ? Le sultan du Maroc, lui, verra écraser sans déplaisir et même avec un contentement certain, les rifains, éternels rebelles, à son pouvoir aussi, et ne fera tout pour envenimer la situation…

Les mercenaires ont cela comme avantage, que quand ils sont tués, on s’en tamponne complétement le coquillard. Pour les pays qui les expédient, ce sont aussi souvent, dans l’espoir à peine dissimulé, qu’ils se fassent allonger à l’horizontal définitivement…

Pour l’Ukraine, il n’y a qu’à la télé qu’on voit une résistance acharnée d’un peuple. Comme je l’ai déjà dit, la plupart des gens sont des opportunistes. En Ukraine comme ailleurs, ils sont connus pour ça en Russie. La résistance de gens armés de cocktails molotov et de fusils de chasse sera courte. Et dans les faits, il vaudrait mieux pour eux qu’elle n’ait pas lieu.

Après, il faut voir si la ruée russe est faite pour écraser, ou si elle négocie les capitulations, préfère contourner les résistances, des troupes truffées de commissaires politiques nazis.

D’ailleurs, la résistance ukrainienne de 1945-1954 n’eut pas lieu dans les grandes plaines ouvertes, mais dans l’ouest du pays couvert de forêts et dont l’annexion était récente. De toutes façons, les allemands avaient tellement ravagés l’est du pays dans leur « repli stratégique » sur le Dniepr, qu’il n’y restait pas grand chose…

La géographie joue aussi. Dans le mouvement des bonnets rouges, par exemple, les bretons n’avaient pas du tout la même appréciation de la taxe kilométrique que les alsaciens aux autoroutes surchargées. Les uns y voyaient un problème, les autres une solution. Qui a t’il de commun entre un portugais et un finlandais ? Un grec et un irlandais ? Rien.

À proximité, les gens se haïssent. À témoin les massacres commis sur les Polonais en 1943 par les nationalistes ukrainiens, se doublant d’un conflit ancien et social. Les ukrainiens, descendant des serfs, massacraient les nobles polonais, brûlaient les manoirs, comme dans les années 1860.

De toute façon, pour la ruine monétaire annoncée, c’était déjà en cours. C’est seulement un élément déclencheur, et un élément important, pour celui dont les actifs sont uniquement des bits dans une banque, mais pas pour celui dont les actifs sont physiques.

Toujours la même différence entre l’économie monétaire et l’économie réelle.

Il y aura aussi une nette différence entre une économie européenne « de service », et une économie russe assise sur le réel, notamment l’arme du blé. Pour ce qui est des exportations ukrainiennes de céréales, je pense qu’elles vont nettement baisser…

BLM affirme qu’on va provoquer l’effondrement de l’économie russe. Le seul problème, c’est qu’elle est productive et que la notre ne l’est pas. Si elle s’effondre, nous suivrons. En plus, si elle met en place un embargo, nous nous effondrons aussi…

Si « 1000 milliards » de $ sont gelés confisqués, toute confiance sera perdue…

Pour la Chine, elle a une vieille tradition, ne pas avoir de relations avec l’étranger. En conséquence, se diplomatie est souvent compliquée à comprendre et même à appréhender. Les « affaires étrangères » se limitaient à recevoir des tributs par un service sans importance, et cela, pendant de millénaires.

Pour ce qui est des réfugiés, visiblement, l’État de Californie est littéralement en train de se vider, bombardé par la gouverneur Newsom de taxes en tous genres et d’un coût de la vie délirant…

La note de comique est assurée par l’Allemagne, qui veut faire volte face pour le nucléaire. Là aussi, la connaissance d’une géographie de base et de données économiques de base fait défaut. Russie et Chine contrôlent 60% de la production d’uranium.

Pour ce qui est du désarmement ukrainien, s’il a été effectif sur le plan nucléaire, Zelensky était bien en train d’en chercher, voir voulait en faire fabriquer (des sales avec leur plutonium), pour faire la guerre à la Russie.

Dernière nouvelle enfin. La trouille du coronavirusse justifiera l’inflation. C’est pas beau ???

source : La Chute
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