À l’occasion de la sortie du livre de Robert Kennedy Jr, le professeur Perronne, multipliant les déclarations explosives, revient pour dénoncer les actes de collusion et de corruptions qui minent nos systèmes de santé.
Ancien chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches, il est l’un des meilleurs spécialistes des maladies infectieuses et tropicales. Dans le cadre d’un défi de la vérité, il est venu présenter le livre de Robert Kennedy Jr : “Antony Fauci, Bill Gates et Big Pharma: leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique”, dont il a préfacé la version française. Le livre, publié aux éditions Marco Pietteur, est disponible ici.
Antony Fauci, Bill Gates et Big Pharma: leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique
Dans cet ouvrage documenté d’une enquête de 40 ans, l’avocat Robert Kennedy Junior révèle comment Antony Fauci, le conseiller en chef pour la santé publique américaine, a fait pression sur l’ensemble du monde médical, n’hésitant pas à orchestrer des études frauduleuses pour saboter des traitements thérapeutiques efficaces notamment à l’époque du virus du sida.
Dénonçant les trafics d’influence et les phénomènes de cour, Robert Kennedy Jr expose la manière dont le Dr Anthony Fauci, devenu directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) depuis 1984, distribue les six milliards de dollars de fonds dont il dispose chaque année de ce centre de recherche, aux institutions et aux scientifiques qui suivent sa stratégie, n’hésitant pas à ruiner ceux et celles qui s’opposent à ces décisions.
Si le livre traite des histoires de corruptions dans de très nombreux domaines de la santé, il aborde également l’instrumentalisation de la pandémie de Covid-19 pour dénoncer la toute puissance d’Antony Fauci, de Bill Gates et d’autres dans leur contrôle de toutes les institutions : agences gouvernementales, revues scientifiques, hôpitaux, universités, médecins et chercheurs influents.
Désignant une politique médiatique décalée par rapport à la réalité de la maladie qualifiée de peu virulente, Robert Kennedy Junior n’hésite pas à qualifier de propagande, des discours effrayants et mensongers diffusés ad nauseam pour museler tout débat contradictoire qui serait venu relativiser la sévérité et la pathogénie du SARS-CoV-2.
Si cette corruption a longtemps été ignorée du grand public, la publication de ce long travail d’investigation, qui est déjà un succès aux États-Unis, est destinée à alerter et à réveiller les consciences des personnes qui se soucient de la santé des citoyens.
La corruption médicale en France
Mais si la corruption règne en maître aux États-Unis, la France n’est pas en reste dans ce domaine. Dénonçant les agissements d’un « establishement corrompu », relayé par les médias, le professeur Perronne n’hésite pas à révéler la grossière manipulation des statistiques de la mortalité par Covid pour imposer des obligations, des restrictions de vie et des produits expérimentaux alors que des traitements précoces ambulatoires ont été ignorés.
Il regrette également que l’Ordre des médecins se plient aux injonctions des autorités et rappelle que cette institution pourrait avoir des comptes à rendre notamment en matière de politique vaccinale, tandis que l’efficacité de ces thérapies expérimentales est de plus en plus remise en cause, à mesure que les Français constatent leur inefficacité à freiner la propagation du virus. S’agissant de la toxicité des vaccins, il n’hésite pas à dénoncer des produits dangereux et fustige les propos du Président de la république, stigmatisant les non-vaccinés tandis que la plupart des pays révèlent que ce sont les personnes vaccinées qui font les formes les plus graves.
Au sujet des rappels vaccinaux et des délais, il dénonce « des décisions purement politiques », faisant remarquer l’absence d’étude scientifique pour venir les étayer.
Revenant sur sa carrière, le professeur Perronne identifie rétrospectivement certaines compromissions industrielles, politiques, pharmaceutiques et médicales.
Sur le dossier du VIH, il se souvient des attaques à l’encontre du docteur Jacques Leibowitch, premier scientifique à identifier le virus du sida comme étant un rétrovirus. Ce dernier, après la mise en place d’un traitement quotidien d’attaque pour casser le virus, n’hésitait pas à alléger le traitement de ses patients. Si ces décisions thérapeutiques sont reconnues aujourd’hui, elles se sont à l’époque heurtées aux intérêts des entreprises pharmaceutiques.
Un entretien passionnant dans lequel le professeur Perronne révèle avec beaucoup de courage et de détermination des discours qui manquent d’impartialité et des décisions qui présentées « au nom de la science » sont en réalité viciés par les liens d’intérêts.
Interview publiée originellement sur le site France Soir.
TRANSCRIPT
Journaliste France Soir: [00:00:05] Bonjour à tous, bienvenue sur France Soir pour un nouveau Défi de la Vérité. Nous recevons à nouveau aujourd’hui le professeur Christian Perronne. Bonjour professeur. Bonjour et merci d’être revenu sur notre plateau. Avec plaisir, vous êtes venus nous présenter un livre qui est une somme, qui fera date, qui s’appelle Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma en français, qui est traduit de l’américain. Le titre original The Real Anthony Fauci, le véritable Anthony Fauci. Vous en avez signé la préface et le livre est signé de Robert F. Kennedy Junior. Comment en êtes vous arrivé à signer cette préface?
Prof. Christian Perronne: [00:00:40] Parce que j’étais en contact avec les correspondants de Bob Kennedy en Europe, qui m’avaient déjà contacté pour le rencontrer il y a quelques mois et cela n’avait pas pu se faire. Ils m’ont contacté début décembre pour dire Voilà, on vous envoie le livre de Bob Kennedy. Il était en anglais à l’époque. La traduction française n’était pas terminée. Est ce que vous seriez d’accord pour écrire une préface? J’ai tenu à le lire avant parce que j’avais beaucoup d’estime pour Bob Kennedy. Qui est un gars courageux comme son oncle, qui était le président des Etats-Unis, a été assassiné, son père qui a été assassiné parce qu’il dénonçait à l’époque des justement des complots de structures mafieuses qui contrôlaient les Etats-Unis, mais également le monde entier. Et on s’aperçoit qu’aujourd’hui, on est dans le contrôle de ces structures mafieuses et que le Covid et d’autres crises sanitaires ont aussi été instrumentalisées. Donc, je savais pas trop que ce qui se disait dans ce livre. Il est très long à lire mais j’encourage tout le monde à le lire parce qu’il est passionnant. A chaque page, on découvre des choses absolument incroyables. Savoir que Bob Kennedy Junior, c’est un avocat. Ça fait 40 ans qu’il travaille sur ce livre. Il a documenté plein de choses, y compris dès le début de l’histoire du sida, sur les vaccins.
Journaliste France Soir: [00:01:51] Et le Covid n’est venu qu’à accomplir.
Prof. Christian Perronne: [00:03:12] Il y a la crise Covid qui est venue apporter, je dirais, la cerise sur le gâteau. C’est une jolie image, parce que là, c’est beaucoup plus grave et terrible que ça. Et j’étais totalement impressionné par ce livre qui fera date dans l’histoire parce qu’il va servir au juge, parce que ce qui est impressionnant, c’est les dizaines et des dizaines, voire des centaines de pages de références. Tout ce qui dit est prouvé. C’est un avocat. Il ne lance pas des choses en l’air et c’est absolument incroyable. Et il dénonce toute la corruption qui a eu lieu dans le domaine de la santé, de la santé publique aux Etats-Unis – mais les Etats-Unis contrôlant un petit peu tout le monde de la recherche dans le monde, contrôlant les journaux scientifiques à coup de milliards, comment on a pu corrompre tout un establishment médical et scientifique dans le monde entier pour détourner toute la recherche vers les profits de Big Pharma? C’est cela un petit peu, en résumé, mais c’est absolument impressionnant. Et quelques fois, j’avais eu des doutes, par mon expérience personnelle dans le sida, dans d’autres domaines, sur la vaccination et avec le Covid encore plus. Mais là, quand on voit qu’il apporte des preuves absolument intangibles. Par exemple, il cite que certains experts américains ont mené des études totalement frauduleuses en Afrique.
Prof. Christian Perronne: [00:03:13] Ce sont des Africains qui étaient considérés comme des cobayes, sans aucun consentement éclairé, il y a même eu des morts qui ont été cachés sous le tapis avec des choses absolument horribles et que tout cela, il ne lance pas cela en l’air. Il y a eu des rapports de la FDA aux Etats-Unis et d’autres instances officielles qui ont dénoncé cela et ça a été étouffé par des présidents des Etats-Unis qui on dit ‘Ah non, l’image des Etats-Unis ne doit pas être entachée vis à vis des Africains. Ça, c’est un exemple. Et quand on voit qu’Anthony Fauci, qui tient ce qu’on appelle le NIAID, qui est une branche du NIH, un peu l’équivalent de l’INSERM aux Etats-Unis sauf que c’est beaucoup plus riche que l’Inserm. Et le NIAID, c’est une branche très importante qui travaille sur des maladies infectieuses et des allergies. Et Anthony Fauci est tombé là un peu par hasard il y a 50 ans. Il a pris le pouvoir. C’est un homme très intrigant qui s’est créé un réseau de relations gigantesques et qui, chaque année, a des milliards et des milliards de budget. Et c’est lui qui décide aux Etats-Unis et quelques fois dans le monde, qui va avoir des budgets pour sa recherche et qui va être éjecté du système
Journaliste France Soir: [00:04:20] 6 milliards de budget annuel, donc une puissance énorme
Prof. Christian Perronne: [00:04:24] Et donc, aux Etats-Unis, c’est encore pire qu’en France qu’en France, quand vous êtes un directeur de l’unité Inserm au CNRS, si vous n’avez pas de budget pour un projet de recherche, vous n’êtes pas quand même à la rue. Vous êtes fonctionnaire, vous avez quand même un salaire, vos employés dans le laboratoire ont un salaire. Et aux Etats-Unis, si vous n’avez pas un budget de recherche, vous êtes à la rue, votre unité est fermée. Donc, chaque année, les gens aux Etats-Unis doivent publier, publier. Parce qui, s’ils n’ont pas un certain nombre de publications, ils sont virés. Alors déjà, il y a une fraude à la publication avec la complicité de grands journaux médicaux qui sont aussi bien arrosées par l’industrie pharmaceutique. Mais là, Fauci, si un chercheur n’est pas d’accord avec lui et l’exprime un tout petit peu dans les médias aux Etats-Unis, il est grillé, c’est-à-dire il est viré et il crève à la rue comme un SDF. Il ne peut plus continuer à faire de la recherche. Si on lui lèche le derrière, on peut avoir des millions ou des centaines de millions de dollars de recherches. Et ce gars-là, sans aucun contrôle indépendant, fait la loi. Il a fait la loi sur le sida et il a fait la loi sur plein de domaines de santé. Il se présente comme un grand humaniste, mais en fait, on voit que c’est un agent de la pire corruption qui ait jamais eu lieu dans l’histoire, non seulement de la médecine mais je dirais presque du monde parce que toucher à la santé des gens, c’est terrible. Et de voir que comme ça, des gens se moquent totalement de la santé publique, se moquent des effets secondaires de médicaments, se moquent des décès. Tout ce qu’ils veulent, c’est rapporter des milliards à l’industrie pharmaceutique. C’est quelque chose d’abominable. Et là, on voit avec le Covid, c’est l’aboutissement de cette politique, avec cette soit disant pandémie terrible, qui n’est en fait pas très méchante. Et on a utilisé ça pour faire rapporter des centaines de milliards à l’industrie pharmaceutique.
Journaliste France Soir: [00:06:17] Pour autant, même si vous saluer largement les qualités de cette somme, vous admettez aussi dans votre préface plusieurs réserves, en particulier sur la vaccination en général, au delà du cas du Covid, et aussi sur le sida. Alors, est-ce que vous pouvez nous expliquer vos divergences avec Kennedy.
Prof. Christian Perronne: [00:06:34] Quand j’ai lu le livre, je savais que Bob Kennedy avait des positions assez fermes contre la vaccination en général. Moi, j’ai toujours été un ardent défenseur de la vaccination. Je me sentais un peu élève de Pasteur et c’est vrai que maintenant, j’ai moins confiance…
Journaliste France Soir: [00:06:49] Vous avez toujours été pro vaccination.
Prof. Christian Perronne: [00:06:50] J’ai toujours été contre les obligations.
Prof. Christian Perronne: [00:06:53] D’ailleurs, on a vu… Quand vous savez, moi, quand j’étais jeune médecin à l’hôpital, beaucoup de mes collègues, surtout en chirurgie, en réanimation, les infirmières qui faisaient plus de prises de sang que les médecins avaient fait beaucoup d’hépatite B, et l’hépatite B, ça pouvait être très sévère. Ça pouvait donner des cirrhose du foie, des cancers, des formes très graves. Quand le vaccin hépatite B est arrivé, on l’a tous salué dans tout le monde, se fait vacciner spontanément et contre l’obligation pour les soignants est arrivé, il n’y avait quasiment plus d’hépatite B chez les soignants parce que… Il n’y a même pas eu besoin de l’obligation. Quand un produit marche, est bien toléré, tout le monde adhère. Il y a pas besoin d’obliger. Et c’est vrai que quand j’étais au Conseil de la santé publique, j’ai présidé – avant, c’était le Conseil supérieur d’hygiène publique de France a changé de nom, mais j’ai présidé pendant quinze ans la Commission des maladies transmissibles. J’ai présidé pendant des années le Comité technique des vaccinations pour faire de la politique vaccinale. J’ai toujours été un ardent défenseur de la vaccination. Ce qui m’a un petit peu choqué avec Bob Kennedy dans son livre, c’est que je trouve un petit peu excessif anti vaccination générale. J’avais même hésité a préfacé son livre à cause de ça, parce que j’ai exprimé, mais nos divergences.
Prof. Christian Perronne: [00:08:05] Et puis, il y avait aussi le fait qu’à un moment donné, il met un peu en doute le virus VIH d’être la cause du sida, bien qu’il dise à certains endroits oui, c’est quand même la cause. Et surtout, il dit que les antirétroviraux, c’est-à-dire sont les médicaments contre le virus était plus néfastes que bénéfiques. Là, je ne suis pas d’accord. J’ai vécu l’apparition du sida en France et quand les premiers antirétroviraux, comme l’AZT et puis les autres sont arrivés, c’était quand même un tournant. Même si l’AZT au début, était utilisé tout seul, le virus mutait facilement, donc il échappe aux médicaments après quelques semaines ou quelques mois, il y avait des effets secondaires qui pouvaient être graves, mais on a vu après quelques années qu’avec la trithérapie antirétrovirale, on a contrôlé le VIH. Donc, je suis entièrement d’accord avec lui, avec Luc Montagnier, qu’il y a des cofacteurs, que le VIH n’est pas la seule cause du sida. Il pouvait y avoir aussi les Mycoplasmes et d’autres facteurs. J’en suis intimement convaincu. Il y a beaucoup d’infections cachées dans notre organisme et dans mon combat sur la maladie de Lyme, je le dis, j’appelle ça des crypto infections, les infections cachées.
Journaliste France Soir: [00:09:04] Vous avez reçu d’ailleurs pour un livre publié en anglais qui s’intitulait Crypto Infections
Prof. Christian Perronne: [00:09:08] Infection chez Hammersmith. Qui est une variante un peu actualisée de mon livre sur la maladie de Lyme ‘La vérité sur la maladie de Lyme’ chez Odile Jacob. Donc, quand Bob Kennedy m’a envoyé le livre, j’ai exprimé quelques réserves en disant Je veux bien. J’hésite à préfacé, mais je veux exprimer mes réserves dans la préface sur ces deux points, sur je ne suis pas anti vaccinale et je ne suis pas anti-VIH. Ils ont très bien compris. D’ailleurs, je pense que le fait que j’exprime mes réserves donne d’autant plus de poids à ma préface parce que j’ai le droit en tant que, lui est avocat. Moi, je suis médecin, j’ai le droit d’avoir des opinions différentes, mais ce que j’ai exprimé dans cette préface, c’est que indépendamment de ces points qui finalement, par rapport au livre, sont assez mineurs, ce livre est un travail absolument gigantesque que je salue parce que pas beaucoup de personnes seraient capables de mener une telle investigation sur 40 ans. Avec des données aussi précises, tout est sourcé, pour dénoncer cette corruption odieuse qui a complètement perverti la médecine dans le monde.
Journaliste France Soir: [00:10:12] Et justement, on remarque dans toute l’histoire retracée par Robert Kennedy que dans l’épopée du VIH, enfin l’épopée tragique, mais qui a été pour tous une génération de médecins, de professeurs, de chercheurs, leurs grandes causes, dont beaucoup que vous avez côtoyé. D’ailleurs, en France comme aux Etats-Unis, ceux qui sont aux manettes actuellement ont beaucoup été investis dans les années 80 et 90, en particulier dans la gestion de cette maladie. Robert Kennedy retrace des points communs avec la gestion du Covid. Vous diriez que, que le sida a été aussi parfois dévoyé, le combat contre le sida par des intérêts mercantiles, commerciaux.
Prof. Christian Perronne: [00:10:59] Le sida existe. Il a tué malheureusement beaucoup de gens, beaucoup moins que ce qu’on avait dit au début. Parce que quand on regarde maintenant, dans la plupart des pays, le sida est contrôlé, n’est plus l’enjeu majeur de santé publique qu’on a connu il y a vingt ans. Mais ce qui est curieux, c’est que les gens qu’on était en charge de la lutte contre le sida, maintenant, l’emblème, c’est Jean-François Delfraissy.
Journaliste France Soir: [00:11:21] C’est le Fauci français, vous diriez ?
Prof. Christian Perronne: [00:11:24] Oui c’est le Fauci français, qui n’est pas infectiologue. À la base, il est interniste, un peu idéologue, qui est maintenant à la tête du Conseil scientifique à l’Elysée?
Journaliste France Soir: [00:11:31] C’est une accusation grave parce que quand on lit ce réquisitoire,
Prof. Christian Perronne: [00:11:35] Je ne parle pas au sens des responsabilités.
Journaliste France Soir: [00:11:38] Vous parlez au sens du statut
Prof. Christian Perronne: [00:11:39] De statut, bien sûr. Je n’accuse pas Jean-François Delfraissy personnellement, mais je dis là, il occupe un peu. D’ailleurs, j’ai découvert dans les mails qui ont été livrés à La Presse, les emails de Fauci, qu’ils se connaissaient bien, qu’ils
Journaliste France Soir: [00:11:51] avaient échangé au début de la pandémie.
Prof. Christian Perronne: [00:11:53] Voilà ce que je veux dire, c’est que Jean-François Delfraissy, qui a été directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida. Ce qui est un petit peu curieux comme Dominique Costagliola, une méthodologiste, d’autres professeurs de médecine, ce sont les gens en charge du sida qui était comme une maladie infectieuse parmi toutes les autres, qui a créé une pandémie malheureusement grave pour beaucoup de patients, ont pris le contrôle total de la recherche en maladies infectieuses. Or, il n’y a pas que le sida en maladies infectieuses. Et pourquoi? Et c’est assez intrigant, cette mainmise des spécialistes du sida sur la recherche en maladies infectieuses. Et ça m’a toujours choqué. Moi, venant des maladies infectieuses,
Journaliste France Soir: [00:12:33] Ce n’est pas seulement un effet générationnel ou parce que finalement, c’était
Prof. Christian Perronne: [00:12:38] Il y a une manne financière considérable qui était donnée au sida que
Journaliste France Soir: [00:12:41] Plus de 500 milliards
Prof. Christian Perronne: [00:12:43] Et les autres maladies infectieuses n’avaient pas. On donnait quelquefois quelques miettes pour la tuberculose et le paludisme, pour faire gentil avec les gens dans les pays pauvres. Je suis un peu, c’est pas du tout péjoratif. Vous avez des pays pauvres, mais c’est la vision d’une certaine élite de la recherche. Mais tout était concentré sur le sida parce que c’était très bien, parce qu’on en a fait des progrès énormes et j’en suis ravi. Mais les maladies infectieuses, ce n’est pas que le sida.
Journaliste France Soir: [00:13:10] Quand vous dites en conclusion de votre préface que. “Ce livre montre parfaitement l’utilisation d’une pandémie planifiée pour supprimer progressivement toutes les libertés et la démocratie”. Là, vous rejoignez en tout cas dans les grandes lignes, les conclusions, les analyses de Robert Kennedy. Est-ce que vous pensez vraiment que tout cela était planifié?
Prof. Christian Perronne: [00:13:31] Il suffit d’écouter Jacques Attali il y a plus de vingt ans. Il suffisait de lire le rapport de l’Institut Rockfeller de 2010 qui, après, était disparu, comme par hasard, d’Internet. On peut retrouver le texte. Je l’avais imprimée à l’époque. J’avais lu en détail. Tout le scénario de la pandémie actuelle était écrit. Il faudra supprimer l’éducation des jeunes parce que les jeunes doivent être incultes. Il faudra fermer les bars et les restaurants sont des lieux de convivialité. Et puis après quand Bill Gates s’offre une répétition générale de la pandémie à coronavirus, juste avant l’affaire de Wuhan. Même quand, vous savez The Economist, c’est un journal qui est vendu dans le monde entier et qui est financé par la banque Rothschild. C’est le journal des banquiers. Et si vous regardez la page de couverture de janvier 2019, donc neuf mois avant la pandémie, il y avait tous les symboles de la pandémie.
Journaliste France Soir: [00:14:25] Oui, l’image avait beaucoup circulé
Prof. Christian Perronne: [00:14:27] Avec le vaccin, le tatouage ADN, le QR code, le pangolin au pied du gars, le panda chinois qui pleure sur le globe. Donc, on voit bien que tout cela était déjà prévu.
Journaliste France Soir: [00:14:39] Est ce que vraiment, le pangolin, ce n’était pas juste un hasard ? On trouve toujours quand il y a une catastrophe.
Prof. Christian Perronne: [00:14:44] Jamais entendu parler des pangolins. Je connaissais les tatoos et les pangolins. Je connaissais pas. Je suis un peu inculte, mais bon.
Journaliste France Soir: [00:14:50] Oui, mais après, vous voyez ce que je veux dire. Après le 11 septembre, on a trouvé beaucoup d’œuvres de fiction qui avaient anticipé ce type d’attentats. Chaque catastrophe,
Prof. Christian Perronne: [00:14:58] Mais tout était tellement décrit précisément, venant de personnes différentes. Puis, on a bien vu que cette pandémie, elle a fait flop. Malheureusement, il y a eu des morts et j’ai beaucoup de respect pour les morts et leurs familles. Mais par rapport à d’autres virus ou d’autres pandémies de l’histoire, il y a eu très, très peu de morts dans le monde. C’est tout de suite. La mortalité était très faible. Alors, la première vague a eu quand même pas mal de morts chez des personnes très à risque, des personnes très âgées avec des grands diabète, hypertension artérielle et problèmes cardiovasculaires importants. Mais après, les autres vaguelettes ont été gonflées par des faux tests PCR ou des gens qu’on accusait morts du Covid alors qu’ils étaient morts d’autre chose parce qu’ils avaient un faux test positif. Tout ça, c’était du pipeau. On voit que la mortalité a tombé de façon très basse, au même niveau que n’importe quel virus respiratoire saisonnier comme la grippe ou d’autres virus. Donc, on voit bien que tout ça a été instrumentalisé. Comment on peut imposer au monde entier, dans beaucoup de pays, des obligations, des restrictions de vie normale, même des inoculation de produits qui ne sont pas des vaccins, qui sont des produits expérimentaux, pour un virus qui est totalement bénin? Alors on va me dire oui, mais il y a eu des morts, c’est vrai. Il y a eu des morts du coronavirus. Mais il ne faut pas oublier que depuis le début de la crise, on sait qu’il y a des traitements qui marchent merveilleusement, comme l’hydroxyde chloroquine, l’azithromycin, l’ivermectine, le zinc, le sélénium, la vitamine D et la vitamine C. Il y a des centaines de publications qui le prouvent et cet establishment corrompu a tout fait pour dire tous les jours au journal de 20 heures, il y a aucun traitement qui marche. Vous allez tous mourir. Votre seul salut, c’est le soi-disant vaccin qui n’est pas un vaccin. Et tout le but, c’était de vous inoculer.
Journaliste France Soir: [00:16:41] Jean-François Delfraissy le reconnaît aujourd’hui.
Prof. Christian Perronne: [00:16:42] Oui, même Delfraissy le reconnaît. Mais ce, ils sont tous en train de retourner leur veste. Même les médias commencent à avoir la trouille parce que avoir médié comme ça pendant presque deux ans des mensonges d’Etat tous les jours pour faire peur aux Français, pour leur faire accepter n’importe quoi. Ils vont régler des comptes. Ils vont devoir rendre des comptes plus tôt. Il faut savoir que obliger un produit expérimental, c’est contre le Code de Nuremberg. Ça relève du crime contre l’humanité. Ce n’est pas moi qui dit, c’est la loi internationale. Ils font semblant de dire oui, non, ça, c’est des histoires idiotes et tout ça. Mais un jour, même les rédacteurs des grandes chaînes françaises, des grands journaux, ils vont être devant les tribunaux pour complicité de crimes contre l’humanité. Je n’ai aucun doute là dessus. Il y a quand même maintenant des dizaines de milliers de morts partout. On sait que ces vaccins sont dangereux, des effets secondaires très graves. Des jeunes ont perdu toute autonomie. On ne peut pas continuer à nier l’évidence et surtout à continuer sans aucune étude scientifique. C’est comme quand, d’un seul coup, Delfraissy avait dit à l’automne deux doses suffisent pas. On va en faire 3, puis peut être 4. Ça sort d’où ? Il y a aucune étude. Quand Veran dit bon on raccourcit après une infection, ce n’est plus 6 mois, c’est 4 mois, puis après pour la Corse et je ne sais pas quel autre département d’Outre-Mer, c’est plus longtemps. Ça sort d’où ? Ce sont des décisions purement politiques, totalement scandaleuses.
Prof. Christian Perronne: [00:18:08] Et après, qu’on vienne pas me reprocher à moi de ne pas avoir un discours scientifique, tout ce que j’ai dit, j’ai donné les sources. Personne m’a mis en défaut sur une seule chose que j’ai dite depuis mars 2020, depuis le début de la pandémie en France. Toutes les publications sur l’ivermectine, l’azithromycin, etc. Les méta analyses, elles sont publiées. Quand je vois que le Conseil de l’Ordre attaque les médecins qui ont traité et ont sauvé des vies. Et le Conseil de l’ordre, il faut qu’il fasse attention parce que lui va avoir des comptes à rendre aussi. Moi, je dis très clairement parce qu’ils m’ont menacé plusieurs fois. Mais le Conseil de l’Ordre n’a pas à obéir à un gouvernement qui donne des mesures contre leur conscience. Moi, je l’aurais dit au Conseil de l’ordre la dernière fois. Je l’aurais dit vous savez Gandhi, Einstein, de Gaulle. Quand on vous donne des ordres qui sont presque criminels, votre devoir, c’est de refuser. Et de toute façon, maintenant, vu que dans le monde entier, vu l’évidence que tous ces vaccins ne marchent pas parce qu’ils n’empêchent pas de faire la maladie, n’empêche pas de faire les formes graves. Maintenant dans tous les pays, les gens en réanimation qui font les formes graves, c’est beaucoup plus les vaccinés que les non vaccinés. Donc, attaquer les non vaccinés, c’était dégueulasse. Quand Macron a dit ça, c’est une honte. Il faut que Macron démissionne immédiatement. Il a plus aucune raison d’être président de la République française quand il dit des choses comme ça qui sont basés sur rien.
Prof. Christian Perronne: [00:19:25] Et ça n’empêche pas de transmettre. Les Français maintenant le voient. Pendant les fêtes de Noël, c’était les vaccinés qui ont contaminé les autres, qui ont fait les formes les plus sévères. Ils ont tous vu dans leurs familles et maintenant, Omicron est très bénin. Donc, faut arrêter ce délire. Et maintenant, je pense que beaucoup de responsables politiques dans beaucoup de pays du monde qui avaient été sous influence de Big Pharma, de lobbies internationaux, ils s’en rendent compte. Ils commencent à avoir la trouille et se disent ‘Si ça se trouve, moi, je vais au tribunal dans 6 mois’. Ils commencent à faire machine arrière. Regardez la plupart des pays d’Europe, à commencer par l’Europe de l’Est, l’Angleterre, l’Espagne. De plus en plus de pays arrêtent les mesures, arrêtent le passeport sanitaire et arrêtent totalement la vaccination. Le Japon n’a jamais obligé la vaccination. L’épidémie est quasiment terminée. Il n’y a pas de mort. L’Inde qui malheureusement, dans certains Etats, a vacciné l’été dernier, il y avait un peu la catastrophe. Ils ont arrêté de vacciner. Maintenant, ça se passe beaucoup mieux. Donc, il y a quelques pays irréductibles comme la France, l’Italie, la Belgique. Encore un peu l’Allemagne, mais moins qu’en France, qui commence à regarder ce qui se passe au Canada. C’est magnifique. Trudeau, il s’est caché. Il s’est isolé, dit il. Voilà, il s’est isolé. Oui, parce que justement, il a fait le Covid le jour où les camionneurs commençaient à l’encercler.
Prof. Christian Perronne: [00:20:46] Voilà, donc. Ce n’est pas même aux États-Unis. C’est en train de faire machine arrière. Il y a des États aux États-Unis où on vit librement, on n’a pas de masque. Les médias parlent plus du Covid. Si par hasard quelqu’un fait la maladie, on le traite tout de suite à l’ivermectine et guérit en trois jours. On ne peut plus accepter dans le monde libéral, on est soit disant libéral, qui est devenu une dictature comme en France, on ne peut plus accepter ces mensonges d’État.
Journaliste France Soir: [00:21:12] Une dernière question, vous avez eu donc des responsabilités importantes. Tout le monde les connaît maintenant au Conseil de la santé publique, auprès de l’OMS, etc. Quand vous lisez ce livre qui revient sur 40 ans de compromissions militaires, politiques, industrielles, pharmaceutiques, médicales et que vous vous le transposez à votre expérience française, est-ce que vous identifiez un moment où il y a eu une rupture ou un point de bascule où vous vous êtes dit “Ce système est en train de partir en vrille” ou bien est ce que c’était très progressif?
Prof. Christian Perronne: [00:21:47] J’ai commencé à être assistant depuis les années 80 dans le milieu hospitalier. J’avais vécu l’arrivée du sida. De temps en temps, je me posais des questions et là, j’ai découvert des choses a posteriori. Et sur le VIH par exemple avec le docteur Jacques Leibovitz. Malheureusement, il est décédé juste avant le premier confinement, qui était un génie qui était à Garches. C’est lui qui avait alerté Montagnier et Gallo que c’était probablement un rétrovirus et donc Montagnier l’avait reconnu. Il avait fait des traitements allégés de quatre jours par semaine du traitement antirétroviral après avoir cassé le virus. Un traitement d’attaque quotidien, après on peut tout à fait alléger le traitement. Il faisait quatre fois par semaine, même avant de mourir, il faisait deux fois par semaine, même une fois par semaine, avec certains cocktail de médicaments chez beaucoup de malades. Alors, les ‘deux fois par semaine’ et ‘une fois par semaine’, ça n’a pas encore été validé par les études scientifiques, mais le ‘quatre fois par semaine’ maintenant complètement validé. On était pionniers, on s’est fait insulter par tout l’establishment du sida en France avant que finalement, l’ARNS accepte, vu la pression des malades de faire des études.
Prof. Christian Perronne: [00:22:50] Donc déjà, je dis tiens, il y a quelque chose qui colle pas si on va contre. Parce que pour Big Pharma, donnez moitié moins de médicaments dans la semaine, voire le quart des médicaments, c’est des milliards de pertes, donc ils ont tout fait pour bloquer, c’est évident, Après l’autre chose, c’est sur le Covid. Ah non, il y avait d’abord la maladie de lyme. Parce que. Idem au départ, c’était des histoires militaires, ils ont trafiqué des bactéries, maintenant, on a toutes les preuves parce que Kris Newby, qui est une documentaliste de l’Université de Stanford, a publié un livre en anglais en juin 2019 qui s’appelle ‘Bitten’ – Mordu – chez Harper aux États-Unis. Harper Wave, qui a eu les archives de Willy Burgdorfer qui avant de mourir, a eu des remords. C’est lui qui avait trafiqué des bactéries avec les militaires américains. Il y a toujours une enquête auprès du Pentagone demandée par la Chambre des représentants. C’est totalement officiel. C’est pas le complotiste Perronne qui parle des tirs
Journaliste France Soir: [00:23:48] Oui on vous ressort à chaque fois les tics…
Prof. Christian Perronne: [00:23:50] Mais les nazis ont travaillé sur les tics comme sur beaucoup d’autres bestioles et comme les Japonais pendant la guerre, c’est quelque chose d’officiel. Donc, j’avais vu déjà qu’avec la maladie de Lyme, pour protéger l’armée américaine, pour protéger des gens qui avaient beaucoup d’intérêts financiers, on avait menti. On avait contrôlé les grands journaux, les plus grands journaux médicaux du monde pour dire que la maladie de Lyme chronique n’existait pas, que les tests étaient parfaits alors qu’ils ont été calibrés pour être nul et diagnostiquer presque personne et qu’il y avait des éditoriaux tout le temps pour dire que 15 jours de traitement antibiotique, ça guérissait tout le monde, voire 3 semaines dans les formes graves, alors que c’est totalement faux et que tous les gens qui n’étaient pas guéris, on les envoyait en psychiatrie pour protéger des intérêts privés, des lobbies, etc. Donc moi, si je me suis battu aussi énergiquement et rapidement sur le Covid, c’est que j’avais déjà 20 ans de combat sur la maladie de Lyme et à la fin, je m’étais même opposé aux autorités, à mes collègues, aux sociétés savantes parce qu’ils étaient sous contrôle total de ces lobbies. Donc voilà, même si lui [RFK,Jr.] ne parle pas trop de la maladie de Lyme dans son livre, mais j’avais déjà pris conscience que des lobbies financiers et avec d’autres intérêts politiques pouvaient contrôler la médecine. Et ce qui est terrible, c’est que les grands journaux médicaux sont sous influence. Les instituts de recherche sont sous influence, y compris les sociétés savantes. Donc, je n’ai plus aucune confiance dans ce monde qui est devenu totalement pourri. Il faudrait vraiment faire le ménage pour revenir à une recherche saine
Journaliste France Soir: [00:25:24] Et c’est bien l’un des objectifs de ce livre qui est donc de dresser un panorama complet de cette logique que vous avez expérimenté dans la maladie de Lyme et qui s’est imposé au monde entier avec le Covid, mais qui, de longue date, avait tracé son sillon, nous explique donc Robert Kennedy Junior dans Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma aux éditions Résurgence, qui sera publié dans sa traduction française le 14 février,
Prof. Christian Perronne: [00:25:51] Jour de la Saint-Valentin. Ça portera peut être bonheur, mais j’encourage tout le monde à le lire parce que c’est un livre passionnant. Il a un petit peu long à lire, mais il faut lire par petits bouts, mais il est tellement sourcé. On apprend tellement de choses importantes qu’il faut le lire.
Journaliste France Soir: [00:26:04] Et il est donc préfacé par vous avec un avant propos aussi de Senta Depuydt qui représente Children’s Health Défense en Europe. Merci beaucoup Professeur d’être revenu sur notre plateau pour nous présenter votre contribution au débat et merci à tous d’avoir suivi ce Défi de la Vérité que vous pouvez partager et commenter, relayer sur les différents réseaux. A bientôt sur France Soir.fr Au revoir.
Source : Lire l'article complet par Children's Health Defense Europe
Source: Lire l'article complet de Children's Health Defense Europe