Le député péquiste Sylvain Gaudreault ne briguera pas de sixième mandat

Sylvain Gaudreault avait «le sentiment d’avoir fait le tour». Mardi, le député de Jonquière et ex-candidat à la chefferie du Parti québécois (PQ) a confirmé qu’il ne briguerait pas de sixième mandat l’automne prochain.

Il en a fait l’annonce dans sa circonscription en matinée. « Il est temps pour moi de terminer ce chapitre », a dit l’ex-enseignant devenu député en 2007.

Sa fonction lui «pes[ait] de plus en plus», a indiqué l’élu, flanqué d’un drapeau du Saguenay. «Avant qu’elle ne devienne trop lourde, j’aime mieux céder ma place à quelqu’un d’autre», a-t-il lancé.

M. Gaudreault devient le deuxième élu du caucus péquiste actuel à faire une croix sur les élections de 2022. Lorraine Richard a elle aussi confirmé le mois dernier qu’elle ne se lancerait pas. Une autre députée d’expérience, Véronique Hivon, n’a pas encore fait connaître sa décision.

Les électeurs de Jonquière auront fait confiance à Sylvain Gaudreault à cinq reprises. Ministre des Transports et des Affaires municipales au sein du gouvernement de Pauline Marois, de 2012 à 2014, il avait remporté toutes ses courses avant celle pour la chefferie du PQ. En octobre 2020, il terminait deuxième derrière l’actuel leader de la formation souverainiste, Paul St-Pierre Plamondon.

Malgré sa défaite au troisième tour de ce scrutin interne, M. Gaudreault s’est rallié à «PSPP». «Comme député, Sylvain a brillé par son intégrité, son dévouement envers les citoyens de Jonquière, et sa lutte de tous les instants pour créer un Québec plus juste, plus vert et, surtout, indépendant», a affirmé M. St-Pierre Plamondon dans un communiqué de presse, mardi.

Aux dernières nouvelles, trois députés du Parti québécois avaient confirmé leur désir de briguer les suffrages à nouveau en 2022. M. St-Pierre Plamondon se présentera pour sa part dans Bourget, à Montréal.

Après avoir perdu une vingtaine de sièges aux élections de 2018, le PQ a vu deux de ses députés devenir indépendants depuis: l’actuelle mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, et l’élu de Bonaventure, Sylvain Roy. Le député de Rimouski, Harold Lebel, fait, lui, face à la justice pour des allégations de violences sexuelles. Il a été exclu du caucus le temps qu’un verdict soit rendu.

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