Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : H Ko/Adobe Stock
H. de Balzac affirme qu’« En coupant la tête de Louis XVI, la République a coupé la tête à tous les pères de famille ». Et en supprimant leur autorité, ils ont corrompu leur responsabilité. Surtout dans le cas de l’avortement, une pratique d’ailleurs acceptée par les philosophes des Lumières, les pères assument moins leur responsabilité.
Une étude de Lifeway Research, menée sur 1000 Américains, rapporte le rôle des pères dans l’avortement. Les statistiques démontrent que l’impact de l’avis du père n’est pas négligeable. Malheureusement, cet avis ne favorise pas toujours la vie.
Selon l’étude, dans 74 % des cas les femmes ont discuté avec les pères de l’enfant à naître avant de prendre la décision d’avorter. Mais 30 % des hommes ont suggéré à la femme d’avorter alors que seulement 19 % lui ont suggéré de ne pas avorter, et 31 % ne lui ont même pas donné de dernier conseil.
Bien que le « droit » de tuer l’enfant à naître n’appartient pas plus à la mère qu’au père, ce sont toujours les féministes qui font entendre leur voix en criant « Mon corps, mon choix », mais pourquoi la voix des hommes, des pères des enfants à naître, se fait si rarement entendre ?
63 % des hommes questionnés considéraient que l’avortement était le choix de la femme. 63 % des hommes ont rejeté toute responsabilité, et ainsi, n’ont pas assumé leur rôle de père.
La raison pour laquelle 46 % des hommes conseillaient aux femmes d’avorter était qu’ils « ne pouvaient pas se permettre » d’avoir l’enfant à ce moment-là. 39 % des hommes ne « se sentaient pas prêts à être père ».
Une chose est certaine : que ce soit sous prétexte d’études, ou de manque de moyens financiers, le « choix » de tuer son propre enfant ne sera jamais responsable.
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