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Campagne de dons Février 2022
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par Gilbert Guingant.
La pensée d’intense puérilité que la Nature n’est qu’un hangar inerte où il n’y qu’à se servir sans jamais se préoccuper d’elle – sévit encore bien trop. Si nous voulons survivre il faut empêcher ces cancres en costards cravates de diriger quoi que ce soit. Il y a 6 ans surgir en clarifiant que les arbres se prouvent bien plus… civilisés que nous semblait inaudible. En 2 022 c’est en plein dans le cœur du brûlant sujet. Le « terrain » c’est la nature complète ! Pour nous, la Civilisation n’a pas encore commencée. Comment la faire naître ? Par exemple, ici, nous tentons d’apprendre comment en « imitant » les arbres nous pourrions sauver la nature – ce si précieux berceau de la Vie. Car ces empaffés du fake profit (« profits, ces… coûts externalisés » avouent-ils piteusement) sont si fous qu’ils crachotent que « nous ne serions pas de la même vie que les végétaux et les animaux ! ». Or s’ils disparaissent nous disparaissons aussi. Trop étrange non ? Blesser la nature c’est nous condamner à court terme. Les bourgeois ne sont que des étrangers ahuris sur Terre, intrus partout inclus nulle part… ils ne vibrent ni n’aiment… De clairs extraterrestres glacés vivant en lunatiques alors ?…
Oh que oui… Les humains ne seront jamais maîtres et possesseurs de la nature. Faut s’y faire. Au mieux, ses apprentis avec bonnes résonances. L’eau n’est-elle pas cet élément crucial qui aime tant la musique ? Le film « Terrain » (puisqu’il faut aussi vivre intensément ce terrain et non n’en parler que de… l’extérieur !) a déblayé d’un coup tant d’aberrations et d’aberrations. Ainsi que prouvé à quel point sont si ignares et arriérés les faux dirigeants que… Oui ? Qu’il faille accélérer tout, à la fois, cette fois-ci. Et mettre en lien tout ce qui fut si connement rejeté ces décennies passées
La civilisation des arbres ? Un nouveau continent à découvrir ! Et ce n’est pas un vain mot. En effet, les arbres constituent une véritable « associé-té », selon les termes mêmes de Jean-Marie Pelt. Ils vivent en société de coopérations, de solidarités, d’entraides, d’associations et de justices… « Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, s’avertir mutuellement de danger en envoyant des signaux électriques à travers un réseau fongique connu sous le nom « Wood Wide Web » et, pour des raisons inconnues, gardent les anciennes souches de compagnons abattus, vivantes pendant des siècles en les nourrissant d’une solution de sucre par leurs racines ».
1 – La civilisation des arbres c’est en sous-sol
Les-arbres-partagent-en-sous-sol-leurs-ressources-alimentaires
Grâce à un réseau de minuscules poils absorbants et de partenaires (symbiose) fongiques filiformes appelés mycélium, les arbres dans une forêt sont connectés, et ce en échangeant des nutriments et de l’information. Les biologistes le savent depuis des années et une nouvelle recherche suggère également qu’une fraction significative de l’approvisionnement alimentaire d’un arbre peut provenir d’autres arbres. Tamir Klein et ses collègues de l’université de Bâle, en Suisse, ont fait cette découverte presque par accident. Ils ont mené des expériences dans une forêt Suisse pour savoir comment les épicéas se comporteraient avec des concentrations plus élevées de CO2 dans l’atmosphère. Pour ce faire, ils ont pulvérisé du CO2 avec un mélange très spécifique d’isotopes du carbone dans la canopée de la forêt, ce qui leur a permis de suivre son devenir sur une période de 5 ans.
Comme prévu, une partie du carbone supplémentaire a été collecté par les épicéas via la photosynthèse. Mais environ 40% de celui-ci s’est retrouvé dans les racines d’arbres… voisins : des hêtres, des mélèzes et des pins. Les implications de cette découverte sont énormes. On sait que les plantes « poussent » à partir de l’air, d’un mélange de dioxyde de carbone, de la lumière du soleil et d’eau. Mais, les arbres produisent également leur propre carbone qu’ils… partagent avec leurs voisins. Les chercheurs ont calculé que, dans un seul hectare de forêt, quelques 280 kilogrammes de carbone, 4% de celui absorbé par la forêt, est transmis à travers le sol chaque année. Pour l’instant, l’étude n’aura porté que sur une forêt, dans une partie du monde. Mais maintenant que des preuves de ce processus ont été révélées, d’autres écologistes sont susceptibles de vouloir approfondir le sujet.
Il s‘agit donc d’une véritable ville qu’une forêt. Interconnectée. Une communauté bien plus unie que celle des humains. Et qui fait montre d’une…évolution complètement délaissée et disqualifiée par ce qu’il y a de plus arrogant parmi ces humains, tu le sens. Arrogants que les plus sages et rationnels rejettent, pourtant, comme non… représentatifs du tout. L’espèce humaine semble bien désirer une collaboration, une entente, une véritable alliance avec la civilisation (reconnue) des arbres.
2 – Comment s’allier indéfectiblement avec les arbres civilisés ?
Tout comme ce blog l’avait déjà fermement dessiné. Oui, les arbres font pousser pas seulement des fruits ou des légumes – mais, ils font « pousser » aussi de l’air pur !! Lorsque nous voyons un arbre nous « oublions » de le voir comme la conséquence « durcie » de l’épuration de l’air. Alors que c’est, aussi, parce que ce que nous respirons est purifié et assaini par l’arbre – que la vie nous reste possible. Le visuel c’est bien cette concrétion de la purification et du vif courant de la vie – dans un arbre. C’est magique, c’est magnifique – les arbres en « font » même du bois et vivent des milliers d’années. C’est comme, devant une vraie œuvre d’art, tout ce temps perdu à radoter « qu’est-ce que cela signifie ? »… mais cela signifie… tout dans le même temps.
• Les-plantes-font-pousser-de-l’-air-pur
Ce qui signifie que les arbres récupèrent tout ce qui nous serait irrespirable et nous le restitue en air pur. Les arbres sont donc les protecteurs de « nos » vies. Plus encore – sans le règne végétal la vie serait complètement… inhumaine. Oui un vacarme épouvantable en permanence. S’y ajoutant une absence généralisée de goûts. Plus d’odeurs du tout. Une vie donc entièrement sans saveurs. Et sans tact, sans épanouissements tactiles. Sans ces sensations de touchers qui nous offrent les frissons des sons. Il ne resterait plus qu’une vie abstraite, glaciale, sommaire, affligée, desséchée et robotique sans la partie végétale de la vie. Plus de sensualités du tout, faut que tu le ressasses hein. Puisque le paradigme est entièrement inversé. Faut-il préciser ? Les arbres semblent plus humains et responsables que nous. Ils s’occupent de préserver et protéger la vie… nous pas vraiment. Ou pas assez !… Non non nous n’oublions ni Ukraine ni Russie, qu’est-ce que tu crois ?
• Image-de-la-vie-souterraine-des-arbres
Toi qui ne perds pas le titre, tu t’immisces : Où se trouve alors ce vaste continent à découvrir ? — L’exploration du sol se fait par les racines. C’est cette deuxième tête pensante qui permet aux organismes végétaux de capter les nutriments du sol et les faire remonter dans le haut de la plante. La chute des feuilles mortes permet d’enrichir le top soil. Ce cycle fait circuler les nutriments dans les strates du sol et… l’aère. C’est ce qui procure cette sensation agréable de marcher sur un sol moelleux en forêt.
• Permaforêt : le-réseau-racinaire-des-plantes-et-des arbres
Les racines se développent toute l’année, et plus spécialement au printemps et en automne, lorsque le cycle de l’azote et celui du carbone s’activent. En hiver, la plante entre en dormance si les températures chutent en dessous de zéro. Le système foliaire, lui, se développe selon le cycle de l’azote, qui s’active au-delà de 1°, il est optimal surtout au-delà de 15°C, ce qui correspond en moyenne au solstice de printemps ; il est à son apogée vers les 28°-35°c, ce qui a pour effet d’arrêter la floraison et de faire baisser ensuite le taux d’azote dans le sol au profit du carbone.
Ce sont les racines qui transforment l’eau de sève en sucre. Ce même sucre peut d’ailleurs être une monnaie d’échange avec des organismes symbiotiques du sol. Et fait partie des postes de dépenses énergétiques prioritaires dans la croissance d’une plante (n’oublions pas que « l’économie de la nature » fait de l’économie humaine un sous sous-système d’elle. Soit elle ne copie vraiment rien sur nous !!).
La fonction de ces deux cycles est d’assurer une recharge énergétique maximale et permettre au réseau racinaire de se développer, sorte de nomadisme souterrain, d’activer la floraison, l’attraction des pollinisateurs, la fructification et la dispersion de graines ».
Le blog, dont nous avons au-dessus, une courte citation annonce que 2 études sont en cours. Celle justement de la gigantesque vie souterraine des forêts !
La rhizosphère : (en cours)
La mycosphère (en cours)
Un des modèles fondamentaux est celui de la forêt, composé de huit strates :
- la canopée [étage supérieur de la forêt]
- la couche des arbres intermédiaires (fruitiers nains)
- les arbustes
- les herbes annuelles
- les plantes de couverture
- les racines
- la strate verticale (lianes, vignes)
- la mycosphère
L’efficacité productive, perçue dans les systèmes forestiers, aura induit à recréer des forêts en y introduisant des plantes utiles. On parle, alors, de Jardin forestier et aussi d’agroforesterie. Cette pratique ancienne est particulièrement adaptée au milieu tropical et est mise en place par de nombreux agriculteurs de par le monde. Elle connait notamment une revalorisation importante depuis que la communauté scientifique s’y est intéressé à partir des années 70.
Si nous sommes heureux au rez-de -chaussée ce n’est pas l’existence du… dernier étage qui nous va empêcher de l’être. Ici, un logiciel possible pour l’immense base de données de la rhizosphère. La connaissance de son existence suffit à ce stade de la réflexion. En voici le data browser !
• Rhizosphere : a visual data browser … une vidéo
En effet, de considérer les arbres comme constituant une civilisation à découvrir implique des… découvertes et des mises directes en pratiques de ces découvertes. Et puis, qui dit civilisation dit langage – langage il y a, oui les arbres « se parlent entre eux ». Le côté pratique c’est que des scientifiques cherchent vraiment à décoder le langage et ses signaux des arbres. Afin, à terme, … d’imiter ces signaux pour le développement maximal possible de la Nature (phrase essentielle pour vraiment entrer dans une vraie civilisation ( Tu en penses quoi de cet « imiter » afin d’enfin devenir civilisé ?). Et ce sans aucun effet secondaire garanti. Voir l’approche ci-dessous ainsi que dans des vidéos que vous trouverez par vous-mêmes. Sur, entre autres, sur le comment les arbres communiquent – c’est grâce aux… champignons !
3 – Il nous faut absolument «imiter» leurs signaux moléculaires : enfin enfin tu piges !!
• Comment imiter les signaux moléculaires du langage des arbres ?
Oui… imiter car ces civilisés végétaux ont acquis ce qui tant nous manque : soit les solidarités dures comme du bois, l’interconnexion affective de tous avec tous, les apprentissages de comment croître sans gêner les autres, les partages les plus étourdissants et ce n’est que le début de la liste qui fait 4 pages. Et donc « imiter » les arbres c’est permettre à la Nature de se régénérer en grand. Pas dans les discours, pas comme ces écologistes de salons, – d’ailleurs dessalons le salons – mais directement partout du local ! Vous (vous) demandez sur quoi se base au concret ce savoir futur ? Quelques extraits ? Allons-y alors !… Comment caractériser les bactéries du sol ?
« On estime entre 1030 et 10 32 le nombre total de bactéries sur Terre : c’est la moitié du carbone organique, 90% de l’azote. Un homme de 80 kg transporte en permanence avec lui 1,5 kg de bactéries ! » Comment les bactéries répondent-elle au changement de densité ?
Un autre aspect des études de l’équipe consiste à étudier les signaux moléculaires échangés par les bactéries et induisant des comportements… collectifs (toutes leçons non apprises par les humains – quelque part faudrait s’y mettre et entièrement, non ?). L’un d’entre eux, fréquemment retrouvé chez les bactéries associées aux plantes, est appelé « quorum sensing »**. Les bactéries sont en quelque sorte capables de… se compter en mesurant la concentration d’une molécule signal émise par… chacune d’elles (du particulier aux grands nombres !). Quand elles sont assez nombreuses, un gène peut alors s’exprimer et induire un comportement spécifique (quelle belle expression non ?).
• Le-flétrissement-bactérien-ralstonia-solanacearum ? en image… La « pourriture molle » observée sur les pommes de terre est déclenchée par un mécanisme de quorum sensing.
La compréhension de ces mécanismes ouvre de nouvelles perspectives dans la lutte antibactérienne : plutôt que de vouloir éradiquer une population de bactéries jusqu’à la dernière, ce qui induit des phénomènes de résistance aux molécules antibiotiques, on peut essayer de les empêcher de communiquer et ainsi bloquer le mécanisme de quorum sensing : par exemple en introduisant une plante OGM (chut, écouter la suite !) dont l’exsudat est une molécule qui brouille les signaux de communication des bactéries, ou encore en favorisant une population bactérienne qui dégrade naturellement le processus de communication des autres colonies. Cette dernière approche, développée par l’équipe, permettrait de diminuer drastiquement la quantité d’intrants chimiques utilisés par l’agriculture en favorisant une protection « biologique » des plantes. Soit parler directement leur langage, entrer dans leurs concepts tous…collectifs, oui se hisser enfin à leur niveau – oui plus haut encore plus haut !
• Les racines de la civilisation des arbres sont dans leurs…racines
Efficacités maximales et coûts très bas garantis. Donc. De collaborer avec la Nature : d’entrer dans la finesse de ses processus et de les modifier à bon escient pour les bienfaits de l’espèce humaine autant que pour celui de la Nature… répétez la phrase tellement vous êtes arasés de routines sottes : la nécessité absolue de collaborer avec la Nature c’est entrer dans la finesse de ses processus et c’est les modifier à bon escient pour les bienfaits de l’espèce humaine … Aucun profit (ce bébé cadum pour crétins pluri-récidivistes), non aucun profit que du bon sens : sens–tu, au moins, la gigantesque différence ? Laquelle déjà ?
Oui qu’il est si bon que la civilisation des arbres
… vive sur la même planète que nous !
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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