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Campagne de dons Février 2022
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par Hashtable.
Dans un précédent billet d’octobre, je notais l’apparition d’internet et de la décentralisation massive de la diffusion d’information qui ont conduit à une désaffection grandissante des médias d’information traditionnels.
Cette désaffection, en retirant progressivement aux États le pouvoir de manipulation des foules par la propagande, commence à se voir.
D’un côté, les gouvernements multiplient les lois de plus en plus restrictives sur ce qu’on peut publier, ce qu’on peut dire et ce qu’on peut diffuser. La liberté d’expression n’est plus qu’une approximation de ce qu’elle fut il y a seulement deux décennies. De l’autre côté, ces médias essayent de mettre en place des moyens plus ou moins habiles de forcer les individus à passer par eux et tentent par tous les moyens (comportementaux notamment) de discréditer toute source d’information alternative.
C’est dans ce contexte qu’apparaît un accord aussi intéressant que discret qui fut signé entre différents groupes de médias mondiaux : lancée en 2019, la Trusted News Initiative (TNI) n’a très habilement pas fait beaucoup parler d’elle même si on en voit maintenant les effets directs sur les informations qui sont distribuées partout dans les journaux traditionnels. Cette initiative vise à repérer les « fausses informations » et autres rumeurs qui trottinent un peu partout sur les intertubes et autres réseaux sociaux, et à les dénoncer. Mieux encore : en 2020, il a été décidé, toujours dans le cadre de cette TNI, de renforcer le combat contre les « fake news » liées au coronavirus et tout ce qui tourne autour de cette question.
En somme et depuis deux ans, cette initiative permet à tous les réseaux médiatiques participants de ne parler que d’une seule voix, pour apporter les vraies bonnes informations estampillées correctes au public demandeur, et dénoncer et démystifier les intox et autres rumeurs sordides qui grouillent dans les milieux interlopes (que certains n’hésiteront pas bien sûr à qualifier d’extrême-droite, de suprémacistes, de racistes, de sexistes et d’homophobes).
Cette initiative, même si elle n’est qu’assez peu connue, regroupe malgré sa discrétion plus de 2000 chaines de télévision dans 56 pays, qui diffusent en 160 langues des informations minutieusement fact-checkées pour un public évalué à un bon gros milliard de personnes. Pas étonnant, devant une telle représentation, que les nouvelles alternatives aient tant de mal à se frayer un chemin dans la déferlante de justesse, de droiture et d’honnêteté que ces réseaux et cette initiative représentent fièrement !
Et ça marche : moyennant une diffusion ciblée d’informations choisies, le complotisme a rapidement reculé !
Comme le note Ohana dans une série de tweets particulièrement pertinents, ce terme de complotiste a été employé à toutes les sauces.
Ainsi, imaginer que le vilain virus pandémique pouvait sortir du laboratoire P4 de Wuhan fut longtemps complotiste. Bon, ce n’est plus le cas maintenant, mais au moins, la TNI a bien fait son travail à ce moment.
Ainsi, les masques sont passés d’inutiles à indispensables puis obligatoires, pour redevenir à présent inutiles selon l’OMS. Entretemps, ceux qui ont bêtement conservé à l’esprit, comme en 2019 et avant, que ces masques ne servaient à rien à l’extérieur et n’étaient utiles que pour les malades dans des lieux fermés, ont été copieusement appelés complotistes tout au long du périple étonnant de cette information depuis deux ans.
Ainsi, les médias participant à cette TNI n’eurent aucun mal à qualifier de complotistes ceux qui expliquaient que les vaccins provoquaient des myocardites. Bon certes, un papier de Nature montre à présent que, pour les hommes de moins de 40 ans, le taux de myocardites provoquées par les vaccins est supérieur à celui de la Covid-19 pour tous vaccins (on pourra lire à profit ceci ou cela), mais oubliez ça : seuls les complotistes persistent dans cette idée. Notez que les analyses montrant cela ne sont pas dans la presse estampillée TNI. Coïncidence ?
Ainsi furent aussi taxés de complotistes et de pourvoyeurs de fake news ceux qui mettaient en doute la bonne sécurité des vaccins. Les médias ayant signé cette TNI furent les plus nombreux et les plus virulents à démystifier à tour de bras cette abominable rumeur, pendant que trois des quatre vaccins sur le marché en étaient progressivement retirés ou limités à des classes d’âges spécifiques.
Ainsi furent aussi copieusement parqués dans le camps des vilains et des méchants ceux qui osèrent, dès le début des vaccinations, remettre en cause l’efficacité et la durée des injections. Est-il besoin de revenir sur ce fiasco, alors qu’on envisage des quatrièmes doses et qu’on observe une protection nulle (voire négative) après quelques mois seulement ? Il en est allé de même pour tous ceux qui osaient prétendre que ces technologies n’empêchaient pas la propagation du virus. Les courbes d’infection dans les pays les plus vaccinés permirent cependant de calmer un peu le déferlement de mauvaise foi des participants au TNI (qui n’ont cependant présenté ni excuse ni rétractation pour le Niagara d’articles faux qu’ils ont pourtant sortis).
Bref, on peut multiplier les exemples mais la conclusion est sans appel : les médias ne font plus leur travail de base. Ils ont remplacé le journalisme par le psittacisme, la répétition plus ou moins mécanique d’un nombre limité de mantras destinés à formater et à former l’opinion et non l’informer.
De ce point de vue, ces médias dont la crédibilité s’effondre chaque jour plus vite n’ont fait que reproduire une technique bien connue des politiciens et notamment de ceux qui sont au pouvoir : disqualifier leurs adversaires en les étiquetant de façon infamante.
Ces vingt dernières années, les politiciens ont distribué de l’anathème à qui mieux-mieux, en qualifiant les opposants à leurs mesures liberticides d’extrémistes antidémocratiques, de suprémacistes, de racistes ou, surtout et partout, de fascistes. Sans surprise, leur crédibilité et l’adhésion du peuple s’est rapidement érodée pour arriver aux abysses actuelles.
Avec la même inventivité, les médias suivent actuellement le même chemin. La presse officielle, les chaînes de télévision et autres radios subventionnées ont simplement ajouté le complotisme à leur panoplie.
source : Hashtable
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