Quand un journaliste-Système se heurte au réel
Pour comprendre le proverbe japonais “Si tu es pressé, fais un détour”.
(Nb : c’était samedi dernier en Californie, lors d’une course. Le cycliste est indemne)pic.twitter.com/kwc0g21J2d— Pascal Riché (@pascalriche) February 20, 2022
Journalope, c’est une contraction de journaliste et de salope, mais salope n’a pas ici un sens sexuel. Il s’agit de soumission professionnelle à un ordre dominant, qui ne va pas dans l’intérêt général (celui du grand public, des gens ou du peuple), soumission qui produit nécessairement des entorses à la déontologie. Qu’est-ce que la déontologie ? Rien à voir avec Michel Déon, le pote de Brasillach, la déonto, c’est un peu la morale du journaliste. On va la résumer.
De conneries point n’écrira
De fausses informations n’inventera
Les autres ne diffamera
La vérité ne cachera
Des injures ne proférera
Le journaliste normal, déonto, c’est celui qui bosse pour les gens sans prendre en compte les intérêts cachés, intermédiaires ou supérieurs. Par exemple si l’on fait une enquête sur les nominations des commissaires de police, eh bien on ne peut pas passer sous silence leur appartenance quasi généralisée à la franc-maçonnerie. Dans le même ordre, on comprend mieux les interventions de médecinlopes à la télé quand on sait que certains touchent du fric ou des avantages en nature des grands labos, que d’autres lorgnent sur un poste haut placé dans la santé, ou qu’ils font partie d’une loge maçonnique compatible avec le gouvernement. Sans oublier leur puissante secte qu’on appelle l’Ordre des médecins. Tout cela n’a plus rien à voir avec la santé, il s’agit de fric, de pouvoir et parfois de corruption.
Ici, on n’utilisera pas le terme assez infâme de journalope, on dira plutôt journaliste de cour, relai du pouvoir, ou agent de la propagande. On utilise tous ces synonymes en fonction de nos articles. Ça évite les répétitions, voyez-vous.
Dans l’actualité, vous vous doutez bien que des sorties de journalopes, il y en a des tonnes. On ne va pas faire tout BFM TV, ce serait à la fois facile, et fastidieux. On va juste piocher ici et là ce qui nous semble symbolique de cette nouvelle race de professionnels, qui n’en rien, mais alors rien à foutre de la vérité, de l’intérêt général, seuls les intérêts privés, la désinformation, la sous-information les intéresse. Et aussi les petits cocktails, les petits cadeaux (déjeuners et voyages de presse), tous ces pièges pour pique-assiettes. Avant, on appelait les pauvres des « mange-merde ». Pas très noble, hein.
Passons maintenant à la remise des prix. On imagine une jolie fille qui décachette les grandes enveloppes (format A5) avec un grand sourire, un QI de 12, une robe de créateur, et un look de miss météolope, comme sur Canal. Rappelons encore une fois que « salope » a ici le sens de « pas très déonto », qu’on ne se méprenne pas.
Première toutes catégories, cette journaliste québécoise qui fait fort dans le retournement. À ce niveau, on peut parler de création pure. D’art.
Là, on a voulu défendre Christine Kelly, injustement attaquée parce qu’on ne peut pas dire qu’elle soit journaliste-Système, même si elle vote Zemmour. En revanche, la traiter de raciste…
Pauvre guignol !!
Vous avez oublié « facho » ; avec « raciste » ce sont les seuls mots que vous répétez comme des demeurés car aucun argument.
— Anne Farmer Fripou (@AnneFarmer65) February 20, 2022
On reste sur Christine qui visiblement a la meute sur le dos. Ce coup-ci, c’est Mathieu Molard, qui mérite le 2e prix, qui ose écrire ça alors qu’il est le dernier larbin du pouvoir profond sioniste !
Le 3e prix, on ne pouvait pas ne pas le décerner à toute l’équipe de Libé pour ses exploits journalopistes extrêmes. Aujourd’hui, ils essayent de transformer chaque homme en couple en criminel en puissance. Car qui n’a pas, un jour de grande forme, un peu chopé durement sa femme, ce qui en général ne lui a pas déplu ? Qui ? Tout les mecs baissent la tête, n’est-ce pas ?
On ne pouvait pas parler journalopisme sans évoquer BFM TV, la chaîne de désinformation outrancière. Ici, un JRI (reporter d’images) fait la fête avec les enfants à qui la Véran a ôté la muselière, mais seulement à la récré, hein. Pas une seconde le JRI va oser dire que masquer les mômes est une infamie, une saloperie, une preuve du sadisme gouvernemental.
Au lieu de concentrer le tir sur ceux qui ont fait étouffer nos enfants pendant deux ans, on applaudit à la libération, on croit rêver. Le 5e prix, on ne sait plus si on en est au 5e ou au 6e, c’est pour Jean-Michel. Aphatie, pas l’autre.
Lui, il est capable du pire comme du meilleur, le pire étant plus courant que le meilleur, soyons honnêtes. Aphatie, c’est le type d’en bas, un peu paysan, quasi analphabète, qui est monté à la force du poignet, et qui ne veut pas redescendre, alors il passe les trois-quarts de son temps à donner des gages à la dominance. Ça gâche le personnage, sa faconde, faut dire aussi que ses analyses politiques sont d’un niveau assez lamentable. En télé ou en radio, pas le droit de faire de la politique profonde (peut-être qu’il ne sait même pas ce que c’est), du coup on en reste à l’écume des choses, aux petites phrases, au rien.
À l’arrivée, n’ayant plus rien à dire, les journalistes de cour finissent par se raconter, c’est leur sujet préféré.
Un propagandiste qui revient dans le game, c’est Birenbaum (poirier, en yiddish). Il revient avec un bon petit missile qui fait mouche, donc Guy, pas journalope pour le coup.
Sur les chaines d’information en continu, des militaires à la retraite ont pris le relais des médecins de plateaux. Ayant déjà vu le film, à plusieurs reprises, je peux affirmer que l’ex-gradé raconte autant de conneries, et avec le même aplomb, que les toubibs en représentation.
— guy birenbaum (@guybirenbaum) February 22, 2022
Finalement, pourquoi s’en prendre aux exécutants, alors que ce sont les commanditaires qui sont les responsables de ce désastre informationnel, un désastre bien calculé, puisqu’il faut maintenir les masses dans l’ignorance… de la politique profonde, les réseaux de power, les liens occultes, tout ça.
1,47 million de quotidiens nationaux d’information générale sont diffusés (payés) chaque jour en France (ventes et abonnements, papier et numérique). 1,34 million sont détenus par une poignée de milliardaires. Soit 91,6%. pic.twitter.com/VfP4gdTZGd
— Agnès Rousseaux (@AgnesRousseaux) February 22, 2022
On aurait dû commencer par ça et lâcher la grappe des larbins, pas la peine de tirer sur les ambulanciers, les sous-fifres, les Jean-Michel. Cette année, Macron a lâché un demi-milliard d’argent frais à tous ces canards en faillite permanente, et globalement deux milliards pour les maintenir à flot, entre l’impression et la distribution. À partir de là, y a plus rien à dire : si vous restez dans ce Système, vous êtes nécessairement une journalope.
Ah, on allait oublier le petit coup de pied à l’AFP ! La Journalopie !
l’AFP qui fait un focus sur les très rares et limitées interventions armées de la #Russie depuis 1991 quand les États-Unis ont eux ravagé depuis 30 ans Irak, Yougoslavie, Afghanistan, Irak de nouveau, Lybie, Syrie et Irak encore une fois. https://t.co/yZsDk2ULLw
— Olivier Marteau (@MarteauOlivier) February 23, 2022
Bons baisers de Russie avec la porte-parole de Lavrov
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation