Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : liderina/Adobe Stock
C’est une bien triste nouvelle qui nous vient d’Afrique : c’est au tour du Bénin de dépénaliser l’avortement. Il rejoint donc la dizaine de pays sur les cinquante-quatre du continent, qui ont approuvé une telle loi.
Malgré le tollé provoqué et la lutte courageuse de l’Eglise locale pour défendre la vie dans ce pays si catholique, la nouvelle loi relative à la santé sexuelle et la reproduction a été promulguée le 20 décembre 2021, autorisant le « droit » à l’avortement jusqu’à douze semaines, « lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale ».
Jusqu’à présent, l’avortement était interdit dans le pays, sauf circonstances exceptionnelles, comme en cas de viol ou de relation incestueuse, ou en cas de risque mortel pour la femme enceinte.
La Conférence épiscopale du Bénin a réagi immédiatement dans un communiqué, déclarant fermement que « la légalisation de l’avortement est la culture de la mort ».
L’avortement reste illégal en Egypte, en Mauritanie, au Sénégal, en Sierra Leone, au Congo et à Madagascar. Au Maroc, le Code pénal permet depuis 2020 d’avorter en cas de viol, d’inceste, de malformation du fœtus ou de troubles mentaux chez la femme.
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