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Un rapport sécuritaire français établi par la commission de la Défense nationale et des Forces armées du Parlement français prévoit le pire pour l’avenir de l’Algérie si le régime actuellement aux commandes du pays venait à « disparaître ».
En effet, ce rapport sécuritaire a été rédigé par des parlementaires français en conclusion des travaux d’une mission d’information sur les enjeux de défense en Méditerranée. Ce rapport enregistré auprès de l’Assemblée nationale française le 17 février 2022 a été présenté par les députés Jean-Jacques Ferrara et Philippe Michel-Kleisbauer.
Ces deux rapporteurs chargés de confectionner ce rapport résumant les actuels enjeux sécuritaires en Méditerranée ont consacré plusieurs chapitres à l’Algérie, son actualité politique et son rôle dans les futurs enjeux militaires du bassin Méditerranéen. Et dans les colonnes de ce rapport parlementaire et sécuritaire français, nous retrouvons l’audition du colonel Jérôme, de la girection générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), M. le capitaine de vaisseau Bruno, de l’État-Major de la Marine et M. le colonel Guillaume, de l’État-Major des Armées (centre de planification et de conduite des opérations). Ces officiers français ont été auditionnés par la commission de la Défense nationale et des Forces armées, Assemblée nationale, 26 février 2020.
Il faut savoir à ce sujet que la girection générale des relations internationales et de la stratégie du ministère de la Défense (DGRIS) est rattachée au ministre français des Armées et elle a pour rôle de contribuer à la politique internationale coordonnée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle pilote aussi l’action internationale du ministère de la Défense en y associant l’État-Major des Armées (EMA), la direction générale de l’Armement (DGA) et le secrétariat général pour l’Administration du ministère des Armées (SGA).
Les officiers consultés par les rapporteurs de l’Assemblée nationale française ont prévu un avenir très sombre à l’Algérie. L’officier de la DGRIS a affirmé ainsi dans les colonnes de ce rapport que « le système FLN contrôle les principaux leviers du pouvoir et ne peut disparaître sans faire basculer le pays dans le chaos ». Une prévision qui fait froid dans le dos.
Les deux rapporteurs auteurs de ce rapport sécuritaire ont constaté aussi que « la stabilité de l’Algérie dépendra de la capacité du pouvoir politico-militaire de répondre aux aspirations légitimes de la population algérienne ». « Dans le cas contraire, l’hypothèse d’une déstabilisation importante du pays est à craindre et ne peut être écartée à moyen terme », estiment ainsi ces deux rapporteurs qui mettent en exergue un risque très élevé d’une déstabilisation majeure de l’Algérie dans un futur proche.
« Élu à la présidence de la République le 12 décembre 2019, M. Abdelmadjid Tebboune a entrepris une révision de la Constitution, adoptée par référendum le 1er novembre 2020, et dissout l’Assemblée populaire nationale le 21 février 2021, entraînant de nouvelles élections législatives en juin 2021. Ces votes ont été marqués par une abstention massive et historique, signe d’une défiance politique majeure », a souligné toujours ce rapport portant sur les questions de Défense dans les pays méditerranéens.
« Cette instabilité politique s’est couplée à une situation économique dégradée, en raison de la pandémie mais également de la baisse des cours du pétrole depuis 2014. Cette dernière a notamment entraîné l’épuisement en février 2017 du fonds de régulation des recettes chargé de la gestion des excédents budgétaires liés aux exportations d’hydrocarbure, comme l’ont souligné Mme Dorothée Schmid et M. Elie Tenenbaum, chercheurs à l’Institut français des Relations internationales (IFRI). Une telle situation est de nature à réduire les marges de manœuvre du régime pour soutenir financièrement la population en cas de nouvelles crises sociales », conclut enfin le même rapport qui évalue le risque très élevé d’un bouleversement dangereux de l’Algérie dans les années à venir.
source : Algérie Part Plus
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