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par Bruno Guigue.
Non, la Russie n’envahira pas l’Ukraine.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle ne souhaite pas la guerre et parce qu’elle compte obtenir la satisfaction de ses exigences par d’autres voies.
Que veut la Russie ?
Principalement, deux choses :
– Un traité garantissant la non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ce qui mettrait un coup d’arrêt à la politique d’encerclement orchestrée par Washington depuis la chute de l’URSS et offrirait à la Russie des garanties de sécurité parfaitement légitimes.
– L’application des accords de Minsk et notamment la fédéralisation de l’Ukraine, laquelle permettrait de concilier les intérêts des deux parties en présence : elle garantirait les droits de la minorité russophone du Donbass tout en préservant l’intégrité territoriale ukrainienne, comme le demande le gouvernement de Kiev.
Pour atteindre ce double objectif, Moscou ne veut surtout pas d’une escalade militaire. Car seul un processus politique pourrait ménager une sortie de crise respectant les desiderata des uns et des autres.
Que veulent les Etats-Unis ?
On l’a compris depuis le début :
– La propagande yankee fabrique une guerre imaginaire pour justifier de nouvelles sanctions contre Moscou, saboter la mise en place de North Stream 2 et ressouder l’Europe autour de l’OTAN sous la direction des Etats-Unis.
– Dans ce plan cousu de fil blanc, l’Ukraine sert d’appât et de maillon faible : Washington y exerce une influence qui menace la sécurité de la Russie à ses propres frontières, tout en ayant l’air de voler au secours d’une pauvre petite nation qui risque de se faire dévorer par l’ours russe.
Dans cette conjoncture, les seuls à avoir intérêt à la guerre sont donc les Etats-Unis :
– Aucun soldat US n’y participera.
– Moscou sera désigné comme l’agresseur même si c’est faux (on a l’habitude).
– La Russie sera punie par l’UE et North Stream 2 torpillé.
– L’augmentation démentielle du budget militaire de l’OTAN, qui fait déjà 16 fois celui de la Russie, sera justifiée par l’abominable menace russe.
– Le locataire de la Maison-Blanche aura accompli la mission que lui ont confiée ses mandataires de l’Etat profond : conforter la suprématie du complexe militaro-industriel, clé de voûte du capitalisme/impérialisme yankee.
– Cet acharnement contre la Russie affaiblira le principal allié de la Chine, considérée par les Etats-Unis, conformément à la doctrine Pompeo maintenue par Biden, comme « l’ennemi numéro 1 du peuple américain ».
A mon avis, une guerre de grande ampleur n’aura pas lieu.
Pour une raison très simple : pour qu’elle ait lieu, il faut que deux camps y participent.
Or la Russie n’en veut pas, et les USA n’en veulent que si elle est faite par les autres. Washington s’en accommoderait fort bien, mais je doute que l’Ukraine en ait vraiment envie.
En revanche, le conflit de basse intensité qui frappe le Donbass risque de s’accentuer (c’est déjà le cas), mais il ne pourrait dégénérer que si l’armée ukrainienne commettait la folie d’une attaque massive contre les républiques sécessionnistes.
source:https://www.facebook.com/bruno.guigue.10/
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