Eugène d’Estimauville de Beaumouchel >
Le député britanno-colombien Mark Strahl a révélé que le compte bancaire d’une femme vivant dans sa circonscription a été gelé par le gouvernement Trudeau, et ce sans passer par les tribunaux. Son crime? Avoir donné au Convoi de la liberté.
Le fédéral s’est accaparé ce nouveau pouvoir en invoquant la Loi des mesures d’urgence, qui a succédé à la Loi des mesures de guerre.
La situation est d’autant plus délirante que la personne en question, décrite comme une mère monoparentale travaillant au salaire minimum, a fait une contribution d’à peine 50$!
De plus, Mark Strahl explique qu’au moment où elle a fait cette modeste offrande, ce geste était totalement légal!
Il s’agit donc d’une infraction rétroactive. Un geste digne d’une junte militaire, qui viole ironiquement l’article 11 alinéa g) de la Charte de Trudeau père.
11. Tout inculpé a le droit :
7. de ne pas être déclaré coupable en raison d’une action ou d’une omission qui, au moment où elle est survenue, ne constituait pas une infraction d’après le droit interne du Canada ou le droit international et n’avait pas de caractère criminel d’après les principes généraux de droit reconnus par l’ensemble des nations;
Hélas! il ne s’agit pas d’un cas isolé. L’élue ontarienne Marilyn Gladu confirme qu’une électrice de sa région a également vu son compte gelé – pour avoir acheté un t-shirt d’une valeur de 20$!
Rappelons ici que la Loi sur les mesures d’urgence empêche les individus ainsi victimisés par le fédéral de poursuivre leurs banques. Le ministre de la justice David Lametti a également confirmé qu’elle allait être instrumentalisée pour cibler les ressortissants canadiens qui ont eu le malheur d’appuyer Donald Trump!
206 comptes bancaires détenant plusieurs millions de dollars ont été saisi à l’heure actuelle. Ce chiffre augmente quotidiennement.
Il est important de diffuser l’histoire de ces deux citoyennes le plus largement possible.
Premièrement, cela prouve que le gouvernement fédéral est notre véritable ennemi : Ottawa (qui s’entête dans le délire sanitaire, contrairement à la quasi totalité des provinces) a montré qu’elle était prête à aller beaucoup plus loin que Québec dans la répression des opposants politiques, de droite en l’occurrence.
Geler les comptes bancaires et menacer de suspendre les permis de conduire ou les polices d’assurance sans contrôle judiciaire, c’est beaucoup plus effrayant de notre point de vue que d’envoyer l’antiémeute distribuer des coups de matraque après 3 semaines d’occupation, ce qui n’est pas une grande nouveauté. D’autant que la droite manifeste rarement.
Le gouvernement Trudeau tente de taper les mal-pensants au portefeuille, comme il l’a déjà fait aux nationalistes québécois de Nomos-TV. Pendant ce temps, l’extrême-gauche violente peut opérer en toute impunité.
Deuxièmement, Trudeau a franchi une ligne rouge qui pourrait lui être très coûteuse politiquement. Il est peu probable que la majorité silencieuse voit d’un bon œil le fait qu’Ottawa empêche des citoyens ordinaires de nourrir leurs enfants ou de payer le loyer pour avoir commis l’ultime péché : envoyer quelques dollars pour soutenir une cause (totalement pacifique) que Justin Trudeau et Christia Freeland désapprouvent.
N’oublions pas que les députés et les sénateurs doivent encore être consultés pour savoir si l’état d’urgence va être maintenu pendant 30 jours – la Chambre des communes devrait voter lundi soir. Les juges auront également leur mot à dire, puisque le gouvernement albertain et au moins deux groupes de la société civile ont contesté la décision d’utiliser l’arme nucléaire législative pour tuer l’équivalent d’une mouche (surtout depuis que les forces de l’ordre ont libéré les rues d’Ottawa). Ces deux exemples très concrets doivent inciter tout ce beau monde à la prudence.
Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel