Prônant résolument et une fois pour toute l’abstention massive comme principe d’action unitaire des masses laborieuses et des vrais producteurs de VA ainsi que des laissés pour compte dont le nombre ne cesse immanquablement de grossir en se massifiant dans l’anonymat.
Voter c’est d’abord accepter les règles d’un jeu de dupes mis au point et contrôlés par ceux-là même qui en tire directement les bénéfices et qui sont rigoureusement intéressés.
Voter, c’est aussi cautionner tout l’environnement du système électoral (règles, décisions, influence médiatique (TV et médias d’opinion + l’appareil d’état et ses institutions corrompus) et créditer les résultats officiels proclamés par la presse dominante et le pouvoir politique décomplexé et plus arrogant comme jamais.
Voter, c’est encore renoncer à sa propre liberté et ses propres choix en accordant procuration – mandat – à ceux qui sont censés représenter l’électeur, mais qui en vérité ne sont que des moutons obéissant à la structure dans laquelle ils ont été placés tels des prisonniers camouflés en parlementaires ou en élus politique et dépossédés de leur volonté et dépouillés de leur liberté et donc de leurs attributs essentiels comme l’honneur, la dignité et la conscience qui forment ensemble l’essence vitale de l’être humain.
Vote, c’est légitimer les résultats proclamés et admettre la condamnation des électeurs au silence gardé et à l’impuissance jusqu’à l’échéance suivante et ainsi de suite à l’image d’un jour sans fin.
Voter, c’est donc renoncer, capituler, se résigner tout en consentant aux conséquences qui s’ensuivront causalement (cause, effet) tout en légitimant le système électoral dit représentatif et démocratique alors qu’une minorité gouverne l’immense majorité couillonnée, et ce, de génération en génération car l’électeur n’a pas de mémoire et oubli rapidement le passé pour n’entendre que le chant des sirènes et ne voir que l’horizon lointain que les ténèbres couvriront en ne laissant passer la lumière chaleureuse que sur les grands privilégiés et plénipotentiaires d’une société où le commun des mortels sera tenu en esclavage ou éliminé à l’instar d’un déchet.
Si vous croyez que le bulletin de vote changera vos insignifiantes vies, vous vous leurrez gravement car pour reprendre en substance les bons mots de Coluche : « si les élections pouvaient changer quoi que ce soit, il y a longtemps qu’elles auraient été interdites » ou encore : « élections, piège à cons »
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