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Campagne de dons Février 2022
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par Justine Colinet.
Voici un petit tour d’horizon des quelques mesures du passé (pour la métropole), que nous avons acceptées en bons citoyens, et qui sont désormais derrière nous. Jusqu’à quand ?
Depuis ce mercredi 16 février, c’est la fête : la vie d’Avant reprend après d’innombrables semaines de restrictions sanitaires toutes plus sensées les unes que les autres ! Ah non, on nous souffle à l’oreillette que le 16 février, ce n’est qu’une partie des mesures ridicules imposées par l’État qui ont été levées. Mais réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense… Ah non, il n’y a pas vraiment de récompense à la docilité sans fin dont les citoyens français font preuve depuis janvier 2020.
Ce 16 février donc, ce sont les discothèques, contraintes de fermer depuis le 10 décembre, qui pourront rouvrir. Les « concerts debout » pourront à nouveau avoir lieu. En ce qui concerne les bars, la consommation au comptoir sera elle aussi à nouveau permise. Alors, la vie ne va-t-elle pas être beaucoup plus rigolote à partir de ce mercredi ?
Peut-être pas, mais en tout cas, ce qui était un peu rigolo, c’était les mesurettes « politico-sanitaires » qui nous ont été imposées pour contrer un très vilain virus, qui ciblait particulièrement ceux qui dansent, qui boivent ou qui sortent après 22 heures. Voici donc un petit tour d’horizon des quelques mesures du passé (pour la métropole), que nous avons acceptées en bons citoyens, et qui sont désormais derrière nous. Jusqu’au prochain variant ?
Assis oui, debout non
C’est en décembre que cette mesure sanitaire a été mise en place. Oui, parce que des bonds dans le passé, nous en avons fait quelques-uns. Face au regain de l’épidémie juste avant les fêtes, l’État qui vous veut du bien avait alors décrété que le virus avait davantage de chances de voyager entre vous en position debout, plutôt qu’assise. Il fallait y penser, ils l’ont fait.
Depuis ce mercredi, nous pouvons donc recommencer à gigoter en profitant d’un concert.
Jacadit a dit : « il faut manger assis »
Jacadit a dit: « il faut pas rester debout dans un concert » https://t.co/0K4UkiDpHm— phoebus1978 (@phoebus1978) January 26, 2022
L’interdiction de manger dans les transports
Vous prenez le Thalys pour quelques heures et vous avez tout naturellement une petite soif ? N’y pensez pas malheureux, le vilain virus pourrait en profiter, il est aux aguets. Oui parce que pour manger ou boire dans les transports, il faut enlever son masque et ça c’est bien trop risqué.
C’était le discours de Jean Castex, à peu de choses près, le 27 décembre 2021.
J’ai quitté la bibliothèque et j’avais oublié qu’avec le Covid je peux plus manger sur le quai ou dans les transports donc jvais devoir attendre d’arriver à l’école et j’aurai que 10 min lol super
— la voisine de Linoa (@dubunours) February 8, 2022
L’absurdité totale de la mesure a abouti à une toute relative remise en question : comme le soulignait Le Point le 4 janvier suivant, cette interdiction est devenue « une seule interdiction de vente [fermeture des wagons-bars] et une autorisation de se restaurer brièvement si vous êtes une personne fragile, ou si vous en avez absolument besoin ».
Depuis les choses ont bien changé et on se rend compte que manger et boire sont des besoins primaires, contre lesquels on ne peut pas vraiment lutter de peur d’attraper le covid.
L’interdiction de danser
Dans les bars, dans les restaurants même si nous aimerions que l’ambiance batte son plein… Un décret a été savamment rédigé afin d’interdire le fun en période de crise sanitaire. Comment ça, vous voulez vous amuser pendant que le gouvernement instaure un régime autoritaire ? Pas de ça chez nous !
Oui parce que si on danse, qu’on rit un peu trop fort, on risque de ne plus céder à la panique générale.
Le port du masque en extérieur
(NdE: le port du masque partout)
On nous l’a conseillé, imposé, puis déconseillé et réimposé. La saga des masques n’est peut-être pas encore terminée mais ceux-ci ne sont plus obligatoires en extérieur depuis le 2 février. Fin février, ils ne devraient plus être exigés dans les établissements destinés aux activités de loisirs, les restaurants, les cinémas qui exigent la présentation d’un pass.
Christophe de Brouwer l’a expliqué dans nos colonnes : un masque dans un milieu potentiellement contaminé (hôpital, communauté) peut être réellement bénéfique. Pour la plupart des autres situations où ils sont obligatoires les bénéfices attendus sont vraiment très faibles lorsqu’ils ne sont pas inexistants car « le port du masque est inadéquat, défaillant. Or, la compliance pour un bonne utilisation n’est pas simple à obtenir ».
Autrement dit, tripoter son masque, le mettre sur son menton, dans ses poches, dans son sac puis enfin le remettre sur son visage pour pouvoir passer à tel ou tel endroit, ce n’est pas très covid friendly.
Les attestations pour s’autoriser soi-même à sortir
Vous vous en souvenez ? Au temps des confinements, couvre-feux et autres réjouissances, l’État vous a contraints de compléter vous-même une attestation pour vous autoriser à sortir de chez vous à condition que vous déclariez que c’était vraiment nécessaire. La bureaucratie sans limite de la France avait alors franchi un pas de plus vers l’Absurdistan.
Didier Lallement menace de sanctions les participants au «Convoi de la liberté» : «Le dispositif est prêt, il sera ferme», sur #90minutesinfo pic.twitter.com/sNgthEjqAp
— CNEWS (@CNEWS) February 11, 2022
Cette mesure a fini par tomber à l’eau à la fin des couvre-feux en France métropolitaine, en juin 2021.
Bonus : les couvre-feux
Le covid était-il plus virulent la nuit ? Ou s’agissait-il d’une énième mesure plus politique que sanitaire pour contrôler les foules, le fun, et l’éventuelle joie qu’aurait pu procurer une sortie nocturne ? Cette bêtise fait désormais partie du passé si vous nous lisez de la France métropolitaine, mais d’irréductibles insulaires se voient toujours imposer une heure à laquelle chacun doit rentrer dans ses quartiers.
En Martinique par exemple, le couvre-feu commence à présent à 22 heures au lieu de 20 heures grâce à l’indulgence de notre cher gouvernement.
Tout cela est pour l’instant derrière nous, ou presque. Cela donne de l’espoir. L’espoir qu’enfin cette levée de restrictions stupides soit suivie par la levée des restrictions réellement dangereuses pour nos libertés et nos droits. L’espoir de pouvoir mettre fin à la mascarade du pass vaccinal. L’espoir d’éliminer de nos vies ce nouveau régime d’état d’urgence instauré, comme le souligne Frédéric Mas, pour contourner les institutions ordinaires de la démocratie.
De l’espoir, oui mais pas trop relève Emmanuel Macron dans une interview à La Voix du Nord :
« Nous devons rester vigilants, car la pression hospitalière reste élevée ».
Et il s’est empressé de souligner :
« Ceux qui pensent qu’on en aurait fini avec l’épidémie, c’est faux ».
Qui sait ce que le prochain variant nous réservera. Tout cela a bien trop duré, le libéralisme semble avoir déserté la France. Il est grand temps de montrer à l’État, pourquoi pas lors des prochaines élections, que des propositions réellement libérales peuvent faire la différence.
source : Contrepoints
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