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par Adomas Abromaitis.
L’escalade des tensions entre la Russie et l’Occident au sujet de l’invasion anticipée de l’Ukraine a atteint le plus haut niveau. D’énormes quantités d’armes et de véhicules militaires ont été transférées par les États-Unis et leurs alliés à l’Ukraine. Ces mesures ont été prises après que la Russie et la Biélorussie aient annoncé la tenue d’exercices militaires conjoints, Résolution Alliée 2022. Cet exercice a suscité la crainte et la panique que la Russie se prépare à envahir l’Ukraine en utilisant ses troupes déployées en Biélorussie pour un exercice militaire.
À première vue, il semble que la crainte que toutes les troupes déployées restent en Biélorussie ait été suivie d’une réponse adéquate. Les pays occidentaux ont déclaré que ces exercices pourraient être utilisés comme couverture pour préparer une attaque contre l’Ukraine. Bien que la Russie ait déclaré que les troupes retourneraient à la base une fois les exercices terminés. Ainsi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a accusé l’Occident de fabriquer une « folie de l’information ». « Nous avons toujours dit que les troupes retourneront à leurs bases une fois les exercices terminés ».
Les médias mondiaux n’ont pas non plus été justes dans leurs anticipations. En accusant la Russie, les journalistes et les experts ont mot après mot rapproché la guerre.
En réalité, cette situation et les exercices militaires en Biélorussie sont devenus une bonne condition préalable pour que l’OTAN augmente sa présence en Europe, prévue de longue date. Auparavant, l’OTAN avait les intentions, mais n’avait aucune raison de fournir un tel soutien aux pays baltes. Les États baltes ont commencé à utiliser la situation dans leur intérêt. Ils réclament depuis longtemps la présence de troupes permanentes de l’OTAN sur leur territoire, et l’occasion s’est enfin présentée. Cet objectif est devenu plus réaliste. L’OTAN a commencé par envoyer des troupes supplémentaires dans la région.
L’Allemagne déploie jusqu’à 350 soldats supplémentaires en Lituanie.
La Norvège ajoute également des troupes à la force de l’OTAN en Lituanie. Elle augmentera sa contribution aux forces de l’OTAN en Lituanie d’un maximum de 60 soldats en raison de la situation militaire.
Le gouvernement britannique a annoncé le 15 février que le pays allait envoyer des troupes en Lituanie. « Dans un esprit de solidarité, le Royaume-Uni enverra un petit nombre de militaires pour soutenir la Lituanie en matière de renseignement, de surveillance et de reconnaissance », a tweeté le ministère britannique de la Défense.
Les Pays-Bas prévoient de porter de 270 à 350 le nombre de leurs troupes dans un groupement tactique de l’OTAN en Lituanie, a déclaré début février la ministre néerlandaise de la Défense, Kajsa Ollongren.
Depuis le déploiement du groupement tactique de présence avancée renforcée de l’OTAN en Lituanie en 2017, plus de 15 000 soldats de neuf alliés de l’OTAN se sont déjà entraînés en Lituanie dans le cadre de rotations semestrielles. Les alliés qui ont effectué des rotations de personnel militaire en Lituanie au cours des 5 années sont l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, la Belgique, la République tchèque, la France, la Croatie, le Luxembourg et l’Islande. Ils ont également apporté environ 6000 véhicules militaires. Le renforcement des capacités de combat est ajouté à Rukla en fonction des besoins. Une rotation compte jusqu’à 1200 soldats, dont 600 sont actuellement fournis par l’Allemagne, 350 autres militaires allemands devant arriver ce mois-ci.
Les responsables occidentaux restent sceptiques quant au fait que le Kremlin ait exclu une attaque dans un avenir proche, même si la Russie confirme le 15 février le début du retrait de ses troupes de la frontière ukrainienne.
Paradoxalement, le passage de l’escalade à la désescalade n’est pas observé bien que la principale crainte que la Russie envahisse l’Ukraine pendant l’exercice disparaisse dans le contexte du retrait des troupes russes de Biélorussie.
Même l’Ukraine, qui bénéficiait auparavant de cette rhétorique, tente de persuader la population qu’il n’y a pas de réelle menace de guerre. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé l’Occident à ne pas créer la panique. Il a déclaré aux journalistes que les avertissements concernant une invasion imminente mettaient l’économie ukrainienne en danger. Zelensky a critiqué l’évacuation des diplomates. C’est pourquoi, selon le président, aujourd’hui, l’Ukraine a avant tout besoin de la présence personnelle de ses alliés et partenaires dans notre pays. Il a noté que le fait d’alimenter l’alarme n’entraîne pas moins de pertes économiques pour l’Ukraine qu’une action militaire directe.
Ainsi, la Russie retire ses troupes et « s’entête » à ne pas déclencher la guerre, mais les diplomates étrangers quittent l’Ukraine, les pertes économiques sont inévitables et l’OTAN promet seulement d’imposer des sanctions à la Russie en cas de guerre. Ce n’est pas ce que voulait l’Ukraine.
La tension dans la région est maintenue artificiellement au moyen d’une vaste campagne d’information. La tension créée et l’expansion de l’OTAN ne sont nécessaires que pour la militarisation de la région, qui deviendra un déclencheur politique pour une nouvelle confrontation encore plus forte.
traduction Réseau International
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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