La théorie du grand remplacement, dont l’usage par Valérie Pécresse lors d’un meeting de la candidate LR à la présidentielle a fait beaucoup de bruit, a une origine et un parcours à forte imprégnation complotiste.
Une notion souvent associée au complotisme fait parler d’elle dans la campagne présidentielle : la théorie du grand remplacement. Valérie Pécresse, la candidate Les Républicains à la présidentielle, l’a utilisée lors de son premier grand meeting de campagne dimanche 13 février au Zénith de Paris. Et elle s’est ainsi attiré une pluie de reproches. Dans son camp, Xavier Bertrand et Jean-François Copé ont appelé la candidate à se repositionner suite à ces propos. Et parmi les nombreuses réactions scandalisées de l’opposition, le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré sur franceinfo : « Nous avions déjà deux candidats d’extrême droite, nous n’avions pas besoin d’une troisième. »
Valérie Pécresse s’est depuis défendue : “Justement, je ne me résigne pas aux théories de l’extrême droite”, insiste la candidate LR. Mais il n’est pas anodin de choisir cette expression et pas une autre pour évoquer l’immigration.
Ce nouvel épisode de « Complorama » décortique l’ADN de la théorie du grand remplacement nommée ainsi par Renaud Camus, tout de suite récupérée par les milieux complotistes, et sortie du lexique radical pour devenir presque « mainstream » ensuite, notamment en France par le biais d’Éric Zemmour, qui la défend depuis plusieurs années et en a finalement fait un pivot de sa candidature à la présidentielle.
« Grand remplacement : de Renaud Camus à Valérie Pécresse en passant par Éric Zemmour, itinéraire d’une théorie complotiste », c’est le 23e épisode de Complorama, avec Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, maître de conférence et membre de l’observatoire du conspirationnisme, spécialiste des cultures numériques.
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