Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 février 2022 (LifeSiteNews) — Une étude publiée le mois dernier a révélé que le taux de survie des nourrissons « extrêmement prématurés » s’est considérablement amélioré au cours de la dernière décennie.
Le taux de survie (jusqu’à la sortie de l’hôpital) des nourrissons nés entre 22 et 28 semaines de grossesse est passé de 76 % pendant la période 2008-2012 à 78,3 % de 2013 à 2018, selon l’étude financée par les National Institutes of Health (NIH) et dirigée par Edward F. Bell, M.D., de l’Université de l’Iowa.
Cela revient à un taux de survie de désormais près de quatre bébés sur cinq nés entre 22 et 28 semaines.
L’étude, qui a été publiée le 18 janvier dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), a évalué plus de 10 000 bébés nés dans 19 centres médicaux à travers les États-Unis. Elle a révélé que le taux de survie s’est amélioré de façon spectaculaire entre les bébés nés le plus tôt et les bébés nés le plus tard qui ont été étudiés : seuls 11 % des bébés nés à 22 semaines ont survécu jusqu’à leur sortie de l’hôpital, contre 94 % de ceux nés à 28 semaines, selon un avis du NIH sur l’étude.
Il convient toutefois de noter qu’une autre étude réalisée en 2019 par l’Université de l’Iowa a révélé que 64 % des bébés nés vivants à 22 semaines, pour lesquels les parents ont demandé une réanimation, ont survécu jusqu’à leur sortie de l’hôpital.
Les résultats en matière de développement des bébés survivants inclus dans l’étude publiée par le JAMA ont également été examinés à l’âge de deux ans corrigé (leur âge depuis leur date de naissance prévue). À cet âge, près de 49 % des bébés « ne présentaient aucun trouble du développement neurologique ou un trouble léger », 29,3 % présentaient un trouble « modéré » et 21,2 % présentaient un trouble « grave » du développement neurologique.
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