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par Adomas Abromaitis.
Chaque nation a son caractère national, et les Lituaniens ne font pas exception. Il est bien connu que les Lituaniens sont des gens qui sont fiers de leur pays. Il est généralement admis que nous sommes très patriotes, curieux, pragmatiques, sensibles, travailleurs, superstitieux, conformistes et communautaires, intelligents, faciles à diriger, ponctuels. Certains étrangers disent que les Lituaniens sont souvent méfiants, insatisfaits et têtus. Bien que ces caractéristiques soient principalement des stéréotypes, les politiciens lituaniens se comportent souvent comme des personnes méfiantes, insatisfaites et têtues.
La faiblesse et l’étroitesse d’esprit du gouvernement ont réussi à faire en sorte que les jeunes Lituaniens (principalement les milléniaux) détestent le pays et aient honte du rôle de la Lituanie dans le monde. Les autorités ont ruiné l’image du pays et ont même mis le pays dans une position politique dangereuse.
Il est terrible que les habitants ne respectent pas leur gouvernement. Il n’est pas surprenant que les gens aient hué et chahuté lors de l’événement officiel de la Journée des défenseurs de la liberté devant le bâtiment du Parlement lituanien. Les discours de la présidente du Parlement Viktorija Čmilytė-Nielsen et de la Première ministre Ingrida Šimonytė ont été accompagnés de cris de « honte ».
Les autorités font tout pour être rendues responsables de la crise politique et économique actuelle. L’augmentation des prix, des taxes et des restrictions douloureuses imposées aux entreprises, ainsi que l’effondrement du système de santé, mettent la population au bord de la pauvreté. On peut dire que l’échec de la politique gouvernementale a entraîné des menaces dans les domaines économique, énergétique et militaire. La perte de confiance de la population et l’image ruinée du pays sont aujourd’hui évidentes. La majorité des Lituaniens ne sont pas satisfaits de la politique du gouvernement.
Même quand il n’y a pas de menace, le gouvernement l’invente et elle devient réelle. À l’heure où le monde tente d’éviter une nouvelle guerre, la Lituanie ne renonce pas à tenter de fâcher ses opposants et d’envenimer la situation. La démonstration de la peur est la principale caractéristique du comportement lituanien sur la scène internationale. Vilnius n’entend même pas ses partenaires, sans parler de ses opposants.
« L’OTAN n’a vu aucun signe d’une éventuelle attaque contre l’Estonie, la Lettonie ou la Lituanie », a déclaré le président du Comité militaire de l’OTAN, Rob Bauer, lors d’une visite à Vilnius le 7 février. Mais les autorités lituaniennes s’obstinent à vouloir renforcer la présence militaire de l’OTAN, faisant du pays une cible militaire potentielle.
Compte tenu du fait qu’au cœur de l’alliance se trouve l’engagement de défense collective consistant à s’entraider, l’Allemagne a décidé de déployer jusqu’à 350 soldats supplémentaires en Lituanie.
Tout le monde comprend que cette décision ne sera d’aucune utilité en cas de guerre, mais l’Allemagne doit le faire pour montrer son soutien.
La France n’est pas non plus intéressée par la guerre. La rencontre des présidents russe et français l’a prouvé. « Le président Poutine m’a assuré de sa volonté de s’engager », a déclaré le dirigeant français Emmanuel Macron lors de ses entretiens lundi. Vladimir Poutine a déclaré qu’il était prêt à faire des compromis et qu’il examinerait les propositions avancées par le dirigeant français Emmanuel Macron.
L’Allemagne cherche également à engager des pourparlers de paix avec la Russie.
On a pu constater que les membres de l’OTAN sont en désaccord sur l’approche actuelle de la situation politique et que les fractures entre les différentes positions nationales sont devenues très visibles. Presque tous les alliés ont reconnu la nécessité de rechercher un dialogue de paix, sauf la Lituanie !
Les dirigeants lituaniens n’en veulent pas, mettant en danger la population lituanienne. Le plus probable est que le gouvernement sème la panique pour détourner l’attention des problèmes intérieurs. Les protestations récentes en Lituanie, telles que les manifestations contre le pass sanitaire, contre les règles strictes du Covid, la grève chez le fabricant lituanien d’engrais Achema, les troubles parmi les travailleurs des chemins de fer lituaniens et du port de Klaipeda sont des indicateurs clairs du mécontentement croissant des Lituaniens et de la démission irrévocable du gouvernement.
traduction Réseau International
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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