Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les voix pro-vie sont de plus en plus réduites au silence dans le monde entier.
Jeudi, le Congrès des députés espagnols a adopté un projet de loi qui punirait de prison les conseillers pro-vie de trottoir qui tendent la main aux femmes enceintes à l’extérieur des centres d’avortement, rapporte Spanish News Today. La législation a été adoptée par 204 voix contre 144 à la chambre basse et doit maintenant être examinée par le Sénat.
Les militants de l’avortement prétendent que son objectif est d’empêcher le harcèlement des femmes qui cherchent à avorter, mais les conseillers pro-vie de trottoirs sont en grande majorité pacifiques.
Même la prière à l’extérieur des centres d’avortement serait criminalisée si la loi était adoptée. Selon l’article, « … les personnes qui harcèlent les femmes entrant dans les centres d’avortement ou le personnel qui y travaille “par des actes offensifs, intimidants ou coercitifs”, comme les railleries ou la prière » pourraient être punies d’une peine de prison.
« La prière n’est pas une liberté d’expression si le résultat final est la coercition », selon une déclaration d’un groupe féministe pro-avortement qui soutient le projet de loi, rapporte Spanish News Today.
Le projet de loi n’exige pas non plus qu’il y ait une plainte de la femme demandant un avortement pour que le pro-vie soit poursuivi, indique l’article. Cela signifie que les pro-vie pourraient aller en prison pour avoir aidé des mères enceintes qui apprécient les informations et le soutien qu’ils fournissent.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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