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Campagne de dons Février 2022
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par François Meylan.
Jamais deux sans trois comme dirait l’autre. Après les votations populaires des 4 mars 2018 – rejet de l’initiative populaire fédérale No Billag – et 28 novembre 2021 – approbation de la loi liberticide Covid-19 – voici le 13 février 2022 où le peuple est à nouveau convoqué aux urnes pour permettre aux médias de se servir une nouvelle fois dans la poche du contribuable. Si les médias mainstream ont démontré, au cours de ces deux ans de crise, tout leur savoir-faire en matière de manipulation des masses, quand ils font campagne pour eux-mêmes leurs moyens semblent illimités. Il est impossible de traverser la Suisse sans constater combien la campagne semble déséquilibrée. Les médias mainstream qui font campagne pour toucher encore plus de subventions publiques ont placardé tous les espaces publicitaires les plus stratégiques du territoire de la Confédération helvétique. Par ailleurs, les éditos ; les tribunes et autres billets doux ont fleuri en faveur du OUI dominical le 13 mars. Le quatrième pouvoir qui initialement avait pour mission de rechercher la vérité parce que le citoyen est en droit de la connaître pour le bon fonctionnement de la démocratie – Charte de déontologie du journaliste de Münich 1971 – a des moyens faramineux.
On estime que 80% des médias en Suisse appartiennent aux deux groupes milliardaires Ringier et TX Group (anciennement TA Media). Alors que ce secteur s’est considérablement éloigné de sa noble mission première et n’est plus qu’une « industrie » pourquoi devrait-il une nouvelle fois être copieusement arrosé avec les deniers publics ? On parle d’un plan de subventions sur sept ans. Aidons-nous les fleuristes ou les chauffeurs de taxis qui ont particulièrement souffert de la crise ? Pour ne citer que ceux-là. S’il y a bien un domaine dans lequel les journaux du pays rivalisent dans l’abject c’est celui de s’engraisser sur le dos du citoyen qu’ils méprisent pourtant si souvent. Que ce soit « Le Temps » au positionnement libéral qui prétend donner des leçons d’économie et de libéralisme ou le très gauche bobo « Le Courrier » ils sont pareils. Ils n’ont pas hésité à flinguer les intérêts du peuple en novembre dernier, lors de la votation sur la nouvelle loi Covid-19, pour se remplir les poches une nouvelle fois.
En Suisse alémanique, le CEO de Ringier a reconnu avoir ordonné à ses rédactions de suivre la ligne gouvernementale qui elle-même a suivi celle de quelques laboratoires pharmaceutiques.
Et Michel Guillaume, un journaliste du Temps, de lâcher sur Twitter : « Nous avons toujours relayé les scénarios les plus catastrophiques de la Task Force Scientifique, en occultant les autres parce qu’il nous fallait un titre qui fasse vendre ! » C’est abject.
Heureusement, tous les journalistes ne sont pas devenus des « putes. » Il reste encore des perles. Des gens qui aiment leur job. Qui le respectent et surtout qui se respectent. On n’est alors pas étonné que ces VRAIS journalistes qui à contrario de leurs « collègues » porte-paroles ou propagandistes recommandent de voter NON à de nouvelles subventions. Non seulement pas décence mais avant toute chose par conviction et amour de leur métier. Qui consiste à rechercher la vérité quelqu’en soit le prix parce que le public est en droit d’être informé. Frédéric Lelièvre, rédacteur en chef du quotidien économique l’Agefi, en est. Il le résume avec cohérence : « Il faut être très précautionneux avec l’argent du contribuable et pour survivre tout le monde doit se réinventer ». De son côté, Amèle Debey, la fondatrice de « L’impertinent » – un journal online d’investigation – le clame avec une clarté et un ton qui invitent à l’admiration : « Le 13 février, nous voterons NON à l’aide financière aux médias, quand bien même nous pourrions y prétendre. En effet, non seulement nous trouvons indécent de demander quoi que ce soit à un peuple que l’on a ouvertement méprisé, honni, parjuré pendant deux ans. Mais en plus nous tenons à ce que nos abonnés, satisfaits de notre travail, soient les seuls donateurs auxquels nous ayons à rendre des comptes ».
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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