L’Argentine reconnaît le principe d’une Chine unie. En échange, Beijing soutient les revendications territoriales de Buenos Aires sur les îles Malouines, objet d’un bref conflit armé entre l’Argentine et le Royaume Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord en 1982.
Comme la Russie, la Chine redéploie ses efforts loin de son espace géopolitique en réponse à l’encerclement géostratégique de Washington et de ses alliés. Moscou a laissé planer la possibilité d’un déploiement de vecteurs stratégiques à Cuba, au Venezuela et dans d’autres pays d’Amérique centrale.
La Chine s’y investit autrement. Le soutien diplomatique chinois à l’Argentine est une réponse directe et au rôle central joué par Londres dans les campagnes anti-chinoises, notamment les tentatives de boycott des jeux olympiques d’hiver de Beijing, mais surtout la contre-offensive diplomatique globale de Taïwan, soutenue par les mêmes forces qui poussent l’Ukraine à commettre une erreur fatale.
Les relations internationales ont toujours ressemblé grossièrement à une cour de récréation d’une école d’enfants immatures et difficiles. Avec tout ce dont disposent des États comme ressources humaines, financières et matérielles, le semblant de dialogue au niveau du non-dit varie de la méiose au “c’est qui a la plus grosse!”.
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