
Ce vendredi 4 février, lors de son procès aux assises de l’Isère, à Grenoble, Nordahl Lelandais a nié « solennellement » toute atteinte sexuelle sur la petite Maëlys. Beaucoup d’interrogatives persistent à ce sujet et sur ce qui l’a conduit à porter les coups fatals à l’enfant. « Je sais que la famille De Araujo se demande si j’ai fait ça sur leur fille, je le dis solennellement, je ne l’ai pas fait sur leur fille », a déclaré Nordahl Lelandais.
Jugé pour les agressions sexuelles de deux petites-cousines
Ce dernier est également jugé pour les agressions sexuelles de deux petites-cousines, sa filleule âgée de 4 ans et une autre de 6 ans, en juillet et août 2017. Dans ce dossier, il est accusé d’avoir caressé le sexe de la première alors que celle-ci dormait, seule dans une chambre. Puis d’avoir reproduit ces mêmes gestes, dans les mêmes circonstances quelques semaines plus tard, sur une autre petite-cousine âgée de 6 ans. Ces attouchements remontent à juillet et août 2017, soit l’été de la disparition de Maëlys.
« Je suis incapable de le faire sur une petite fille éveillée. »
Ces faits ont été découverts par les enquêteurs qui ont mis la main sur des vidéos tournées par lui-même, avec son téléphone portable. « Je reconnais les faits que j’ai commis sur ma filleule, que j’aime, que j’ai beaucoup aimée », a déclaré l’accusé, interrogé sur les faits concernant la première petite-cousine. « Je l’ai fait lorsqu’elle dormait parce que je suis incapable de le faire sur une petite fille éveillée. » Les parents de la victime ont exprimé « dégoût et colère » à la barre. « Pourquoi il a fait ça ? Est-ce qu’il a déjà fait ça sur d’autres enfants ? (…) Depuis quand a-t-il cette attirance ? » s’est interrogée la mère. « Je ne l’appelle plus mon cousin, je l’appelle NL », renchérit son conjoint, évoquant une « trahison ».
Le couple, qui vit dans le sud de la France, relate à la barre le choc qu’il subit lorsqu’il reconnaît sur une des vidéos « les draps Reine des neiges » de leur fille et comprend qu’elle est l’une des victimes.
De nombreuses zones d’ombre entourent encore la mort de Maëlys. L’accusé a reconnu l’avoir « involontairement » tuée en lui portant des coups très violents au visage, avant de dissimuler son corps dans la montagne. La question de possibles tendances à la pédophilie de l’accusé est au cœur du procès de l’ancien maître-chien relate le journal FranceInfo.
Source : Actu Pénitentiaire
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