par Hashtable.
Ca y est : de Boston à Paris, l’assaut est lancé. Les divisions vaccinolâtres blindées ont commencé leur pénétration médiatique, le pilonnage idéologique à base d’âneries puissamment concentrées, déjà entamé ces dernières semaines, prend maintenant une véritable tournure de bombardement massif. D’« emmerdants », les non-vaccinés viennent de perdre leur humanité et sont maintenant classables entre le caprin et l’ovin et leur sort est maintenant débattu sur les ondes avec la décontraction qui sied lorsqu’on veut se débarrasser de vieux meubles ou euthanasier un vieil animal domestique avant l’envoi chez le boucher.
Certes, j’exagère un peu.
Mais pas tant que ça : s’il n’est pas encore officiellement question d’abattoirs spécialisés, le déclassement des non-vaccinés en encombrants mammifères qu’on peut oublier sur le bas côté est, lui, déjà là. C’est en tout cas ce que montre un récent article évoquant le cas d’un patient attendant une greffe de cœur et qui a été retiré de la liste des prioritaires : il refusait de se vacciner. Au passage, on apprécierait l’ironie de la situation si, une fois vacciné, le pauvre homme devait déclencher une myocardite avec son nouveau cœur…
Dans le même temps ou presque, à Paris, c’est Martin Hirsch qui remet le couvert : l’actuel patron de l’APHP, ce Titanic hospitalier qui, grâce au pilotage malin de son actuel patron, a déjà heurté plusieurs icebergs et s’enfonce rapidement, a ainsi déclaré « s’être interrogé sur le maintien de la gratuité des soins pour les non-vaccinés ».
Pour le brave petit Martin qui, un jour, occupait les mêmes fonctions que l’Abbé Pierre mais n’a vraisemblablement jamais suivi son chemin, le fait que ces vaccinés paient des cotisations et soient encore des humains – jusqu’à preuve du contraire qui ne saurait tarder – n’entre pas en ligne de compte. Ces salauds doivent cracher au bassinet.
Petit-à-petit, les non vaccinés deviennent donc des citoyens de seconde zone, une espèce nouvelle de sous-humains qu’il va falloir stigmatiser autant que possible. Un vacciné fumeur peut bien trimballer un cancer des poumons abominablement coûteux et occuper plusieurs mois un lit d’hôpital voire, si le sort s’acharne, se retrouver en réanimation, cela n’a pas d’importance : il n’aura pas à subir les stigmates que les non-vaccinés endurent, même s’ils sont moins coûteux. En acceptant la Sainte Onction Picousale, le fumeur regagne son humanité et le droit d’imposer les conséquences terribles de ses choix à la collectivité.
Ici, peu importe que vaccinés et non vaccinés occupent autant les uns que les autres les réanimations en question, peu importe que les capacités hospitalières ne soient (fort heureusement) pas actuellement débordées, le message simpliste à faire passer est le suivant : ces salauds de non-vaccinés coûtent forcément bien plus cher à la collectivité, volent évidemment la place des vaccinés et doivent donc être punis pour cela.
Heureusement que beaucoup – la plupart même – des vaccinés ne tiennent pas les propos de Hirsch. Heureusement que l’écrasante majorité d’entre eux (dont une grosse partie s’est en réalité vaccinée contrainte et forcée) ont su rester humains, et comprennent tout l’enjeu qui se cache derrière l’interrogation scandaleuse du consternant patron de l’APHP dont les subordonnés connaissent fort bien l’incompétence et l’expriment en termes non ambigus :
Un médecin qui a été pendant 15 ans à l’APHP appelle France Inter.
Il explique le délabrement des hôpitaux de Paris dont Martin Hirsch est un des principaux responsables.
Il lui demande « Comment arrivez-vous à dormir la nuit ».
La vérité finit toujours par sortir pic.twitter.com/TuoPh3jPPu— Philippe Murer (@PhilippeMurer) January 27, 2022
Heureusement que, pour le moment, ces propos déclenchent une réaction de la plupart des Français qui ont conservé leur bon sens.
Car en réalité, ce qu’on voit poindre derrière ces propos, c’est une logique de Sécurité sociale qui passe doucement du « vaccinez-vous puisque vous pouvez éventuellement embouteiller les services payés par mes impôts » à, dans quelques semaines, quelques mois, la nécessité d’avoir le bon QR-Code prouvant que vous faites assez de sport, mais pas dangereux, que vous ne mangez ni trop gras, ni trop salé, ni trop sucré (et surtout pas fun) et que vous conduisez prudemment – de préférence un véhicule électrique bridé à 30 km/h, merci. Le tout géré par l’État (miam !)…
En fait, il apparaît de façon maintenant flagrante que le gouvernement – et ses petits rouages cassés dont Hirsch fait partie – n’a jamais ni souhaité s’occuper de la santé des Français (les scandales réguliers en la matière montre à quel point il n’en a cure), ni souhaité améliorer les performances du système de soin public.
Au contraire : qu’on soit d’accord ou non avec la collectivisation de la santé, force est de constater qu’au cours de ces vingt dernières années, absolument tous les choix les plus calamiteux ont été enfilés pour saboter le système : 35 heures désorganisantes, augmentations pléthoriques de personnel froufroutant du cerfa autour de la santé mais sans valeur ajoutée pour le patient ou les équipes en place, gestion des coûts absolument calamiteuse, sanctification des mandarinats, collusions de plus en plus visibles avec les industries pharmaceutiques notamment, gabegie et irresponsabilité cultivées à tous les étages, l’effondrement du système de soin français est maintenant total et la gestion catastrophique de la pandémie en a été le révélateur.
Là où une réelle libéralisation de la santé en France, depuis les médecins jusqu’aux hôpitaux en passant par les pharmacies et les laboratoires, aurait permis non seulement de dégager des marges de manœuvre, d’assainir les finances publiques mais aussi d’offrir un service au rapport qualité/prix incomparablement meilleur que celui auquel on a droit maintenant, il a été systématiquement choisi un entre-deux (voire un « en même temps » cher au mirliflore psychopathe de l’Élysée) qui a réussi l’exploit de cumuler les défauts des deux systèmes : on a maintenant la gestion version collectiviste (donc entièrement basée sur les déficits, la pénurie et le n’importe quoi improvisé) et le désir de plus en plus flagrant de faire payer (ou punir, c’est selon) chaque patient individuellement en confondant au passage responsabilisation, rétorsion et extorsion.
Le pompon étant constitué, comme je l’expliquais dans mon précédent billet, par l’évidence que ces punitions contre les non-vaccinés ne changent pas d’un cachou la situation déplorable des hôpitaux. Mais hypnotisés, les haineux qui appellent ces punitions de leurs vœux ont depuis longtemps quitté le champ du rationnel pour ne plus réclamer que leur livre de chair afin d’obtenir la rédemption et calmer le courroux des Dieux.
Hirsch est de ceux-là. Si un moment de lucidité devait frapper son petit esprit étriqué de comptable incompétent, il se rendrait compte de l’immoralité de ce qu’il réclame et plongerait dans un océan de honte.
Rassurez-vous cependant : Ravi de sa propre importance et inconscient de ses limitations pourtant évidentes, hontectomisé très jeune (son parcours en atteste), ces considérations lui sont totalement étrangères. Il va donc continuer à méchamment « s’interroger » et, ce faisant, dégrader un peu plus l’APHP.
source : http://h16free.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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