Un ami de Profession Gendarme nous adresse un texte qu’il a voulu partager avec vous :
Bonne année !
Ben oui, je vous souhaite une très bonne année.
En fait, habituellement, au moment des vœux, on se permet de souhaiter une bonne année, une bonne santé et puis, devant l’incertitude, alors, on s’arrête.
Mais là, je vous souhaite une bonne année, parce que le degré d’incertitude habituellement grand, est, pour la première fois de notre petite vie, très prévisible (vie de merde, vie d’emmerdés, je vous l’accorde).
Mes vœux vont à tous, avec une confiance dans l’avenir, une certitude : Nous allons tous en chier (Pardonnez-moi, mais il me semble que depuis quelques jours, le champ sémantique s’est fortement libéré. Donc je me permets, même si ça heurte quelques peu mes écoutilles).
Vous voulez savoir ce qu’il va se passer dans les mois qui viennent ? Alors accrochez-vous. Ca va décoiffer.
Reprenons ce qui s’est passé et essayons de nous projeter. Comme nous l’avons fait par le passé. (au fait, allez voir et évaluons ce que je disais en novembre 2020, décembre 2020, janvier 2021 et avril 2021).
Quel est le scénario économique qui se prépare ? Qu’est ce qu’Ils nous préparent ?
Quelles sont les chances que le scénario, le plan, leur plan qui va être décrit se réalise ?
Comment pouvons-nous le contrer ? (non, je ne vais pas répondre à cette dernière question, je manque d’inspiration, je vous la soumets, puisque tel est votre destin).
Où en sommes-nous ?
Depuis mes premiers articles gentiment publiés sur profession-gendarme, moi, qui ne suis qu’un rien parmi des milliers d’autres riens, j’attire l’attention sur l’importance d’une dette qui ne cesse d’augmenter.
A priori, j’ai en face de moi des gens qui, pour un certain nombre d’entre eux n’aiment pas les chiffres. Alors je vais essayer de parler pour tout le monde et vais essayer d’expliquer ce qui se passe, et ce qui va se passer. Mécaniquement.
Alors désolé, ce qui va suivre va être un peu technique.
Ce qui va se passer ne dépend pas des résultats des éventuelles élections. Non, nous n’en sommes pas là. Nous avons dépassé ce stade. Le poudré a parfaitement raison quand il se projette au-delà de son mandat. Ce qu’il va nous laisser comme héritage sans avoir eu (a priori-hélas) avoir besoin de mourir, c’est :
- Un endettement direct dû au « quoi qu’il en coute » de 20% supplémentaire par rapport au PIB. Déjà qu’avant la crise, c’était pas brillant, ces mesures ont coûté à elles seules 240 milliards d’Euros en 2020 uniquement d’accroissement de l’endettement du pays. C’est juste énorme. C’est juste du jamais vu en aussi peu de temps. C’est juste ahurissant. Et tout ça officiellement pour financer des mesures qui ont pour effet de réduire la production de richesse, la mise à l’arrêt des entreprises, le paiement du chômage partiel, l’accroissement de la pauvreté et des inégalités. Mais passons.
- Une augmentation sans précédent de la création monétaire. Le volume d’Euros en circulation a plus que doublé en un an et demi du fait que la BCE (Banque Centrale Européenne) a créé de la monnaie, sans rapport aucun avec la création de richesse. Du coup, une grande partie de cette impression monétaire a été directement injectée dans la spéculation boursière. 2021 n’a été qu’une succession de records boursiers dans la zone Euro et dans la zone Dollar. En 2021 le CAC 40 a « surperformé » et est devenu l’indicateur boursier qui a damé le pion y compris aux champions US (S&P 500, Nasdaq…). La fortune des très riches a explosé. Indécence institutionnalisée et assumée. Parce que les acteurs qui ont amassé ces sommes vont être ceux-là encore qui vont revenir pour la deuxième dose de récolte. On va le voir tout se suite.
- Un endettement « indirect » dû au PGE (prêts garantis par l’Etat), endettement des entreprises privées. Le volume de l’endettement net dû au seul PGE est de l’ordre de 150 milliards d’Euros (à ajouter aux 240 milliards précités, soit à peu près les deux tiers de l’endettement en plus de ce que cet emmerdeur de poudré et que ce tout aussi abruti de Bruno Lemaire nous ont infligé depuis mars 2020. Ces endettements ont servi à quoi ? A financer l’investissement des entreprises ? A améliorer leur compétitivité ? A améliorer le bien-être des Français ? Que nenni ! Ces endettements ont servi à faire chier les Français, à les maintenir confiné, à leur faire peur, à les éborgner, à les censurer (n’oublions pas les aides massives à la presse aux ordres, cette presse qui appartient par ailleurs aux grands bénéficiaires de cette crise). Ces endettements ont-ils servi à financer le système de santé ou d’éducation ? Diantre non, tout le monde a appris avec effarement que nous n’avons plus de système de santé qui, dit-on est désormais saturé, mis à mal par les décisions débiles que cet escroc et menteur de Véran a pris. Quant au système éducatif, effondré avec un personnel enseignant perdu dans les protocoles, apeuré par la vision d’un gamin le masque sous le nez… Qu’en attendre ?
- Mais l’histoire de l’endettement n’est pas terminé et nous devons bien comprendre que nous allons le rembourser plusieurs fois. Et c’est justement l’objet de cette tribune. Donc on poursuit. Ca va ? vous suivez toujours ? Vous n’avez encore pas abandonné ? Encore un peu d’efforts, la suite est gerbatoire. Si vous n’avez pas vomi à l’issue de cet article, portez plainte.
Revenons sur ce PGE, parce qu’il s’agit d’un des leviers que ces dingos qui ne travaillent pas pour les intérêts des citoyens Français vont utiliser pour réaliser leurs plans.
Ce PGE a été mis en place dès le premier confinement, par la loi d’urgence sanitaire (cette loi, rappelons-le avait peu de choses à voir avec des mesures sanitaires mais s’est révélée être une loi de dérégulation des lois sur le travail et de libéralisation des entreprises).
Ce PGE, prévu pour durer un an, qui va être prolongé jusqu’après les élections législatives, consiste à donner de la trésorerie aux entreprises qui ont subi des arrêts ou des diminutions de chiffres d’affaires dû aux décisions de confinement.
Mais avant de passer au volet financier du PGE, faisons un aparté sur sa gouvernance, parce que le diable, dit-on, est dans les détails. Or, certains détails, sont (comme l’avait si bien formulé Raymond Devos), de taille.
Lors de la mise en place du PGE, l’administration de Bercy qui devait recevoir l’ensemble des dossiers transmis par les banques commerciales a estimé qu’elle ne serait pas en capacité de gérer administrativement les dossiers des entreprises. Décision fut alors prise de confier la gestion administrative des dossiers des entreprises à une firme privée en mesure de faire ce travail. C’est ainsi que, sans aucun appel d’offre, dans l’urgence, l’Etat Français a confié les données de 80% des entreprises Française à une firme privée, de surcroît étrangère.
Et quelle est cette entreprise ? « La seule capable de faire le job », nous a alors dit l’une des sous-ministres. Elle ajouta alors, suite à la question d’un député qui interrogeait le gouvernement sur la question de sécuriré (de confier les données des entreprises Françaises à une firme étrangère) que toute possibilité de pillage des données était protégée par une clef de cryptage…
Devons-nous alors être rassurés ? Devrions-nous faire confiance à notre gouvernement ? Devrions-nous prendre pour « argent comptant » ? Qui peut leur faire confiance d’ailleurs ?
L’entreprise choisie pour gérer l’administration des dossiers des entreprises, dont les données stratégiques furent envoyées par les banques fut… (roulement de tambour…)… and the winner is : Google ! (oui, vous avez bien lu. GOOGLE !).
Depuis lors, le patron de google, quand il parle de la clef de chiffrement de Bercy rigole tellement fort qu’il se pisse dessus. Qui croît encore que c’est une clef de chiffrement de l’administration de Bercy qui va lui faire peur, à lui qui possède LA firme qui est la championne de l’algorithme ? Bref, l’Etat Français a donné, (non, c’est même pire que ça puisque qu’en plus nous avons payé pour donner les datas à Google) les données stratégiques de la quasi-totalité des entreprises Françaises : leurs bilans et leurs comptes d’exploitation, à partir desquelles vous pouvez tirer les données stratégiques : prix de revient, politique commerciale, politique de recherche et développement, politique salariale, politique d’achat, politique de relations avec les fournisseurs… De plus, en donnant ces données au champion mondial d’élaboration des algorithmes, nous sommes désormais certains que la modélisation de l’économie Française est réalisée, bien mieux que les fonctionnaires de Bercy auraient pu le faire. Les Américains disposent donc désormais de l’ensemble des données de l’économie réelle Française et seront désormais en capacité d’agir sur les leviers qu’ils souhaitent pour réduire certains de leurs concurrents ou mieux, les racheter en ayant un avantage certain dans la négociation : la connaissance des secrets des entreprises. Le plan de relance de B. Lemaire, dans ce contexte a du plomb dans l’aile.
Mais revenons au volet strictement financier du PGE :
Ce PGE a été financé par de l’endettement (c’est-à-dire de l’argent qui n’existe pas et qui, normalement, devrait être remboursé par une contrepartie de création supplémentaire de richesses. C’est comme ça que les systèmes économiques modernes sont censés fonctionner). Après les élections, les entreprises vont devoir rembourser cette avance de trésorerie.
Or, les conditions économiques au moment où les banques vont demander les remboursements ne sont plus du tout les mêmes. En effet, l’inflation que j’annonçais en avril 2021 et qui est encore déniée par une grande partie des actuels dirigeants, cette inflation est là et elle est en train d’exploser. Mécaniquement, les taux directeurs et les taux d’intérêts bancaires vont monter. Au moment où il faudra rembourser le PGE, cette avance de trésorerie qui n’a pas été utilisée par les entreprises pour investir et accroître leur production ou leur productivité, dans un contexte où l’on empêche une grande partie de la population de se déplacer, de consommer, une grande partie des entreprises ne pourra pas être en capacité de rembourser.
Que va-t-il alors se passer ?
Faillites en masse ?
Probable.
Mais pas que.
Une partie des entreprises vont devoir négocier. Les lois vont être modifiées pour que l’Etat ou l’une de ses succursales (la BPI ou la caisse des dépôts), transforme cette dette en prise de participation dans les entreprises qui ne pourront pas rembourser les montants du PGE.
Ces participations ne resteront pas dans les mains de la Caisse des dépôts ou de la BPI.
Celles-ci iront sur les marchés et iront vendre les participations qu’elles détiennent.
Les seuls acteurs qui seront alors en mesure de les racheter et qui auront les informations pertinentes et qui feront la différence pour se positionner pour le rachat des entreprises les plus prometteuses sont les mêmes qui ont bénéficié de l’endettement que nous devrons rembourser et des bonnes informations que nous leur auront fournies gratuitement.
Du coup, dans l’année qui vient, la France, que Macron soit là ou pas, va se séparer de ses entreprises les plus prestigieuses. Macron parti, son spectre continuera de vendre la France à la découpe pour ses potes Américains ou Allemands.
Nous allons passer dans une économie Soviétisée dont le comité central du Soviet Suprême sera constitué d’un conglomérat d’entreprises multinationales dont les sièges ne sont pas sur notre territoire.
Notre énergie, notre alimentation, la distribution de notre eau, nos transports, nos retraites, nos systèmes de protection sociale, les décisions sur notre aménagement du territoire, notre système de santé, de protection de la vie des vieux, tous ces secteurs vont être bradés et nous n’allons plus avoir notre mot à dire sur ces secteurs.
Est-ce que c’est ça qu’on veut comme société ?
Alors les petits amis, le covid et toute sa bande de variant ne sont là que pour noyer le poisson. Les Français sont en passe d’être totalement contrôlés par la technologie avec le pass que les partis traditionnels ont honteusement accepté en se rendant ainsi complices du plus grand hold-up de nos libertés de notre histoire. Mais en plus, ils viennent de se faire souffler l’ensemble de son âme économique, celle qui pouvait encore nous donner l’illusion que la France éternelle pouvait compter sur la scène internationale et avoir un espoir de conserver une certaine souveraineté.
Macron n’aura été que le fossoyeur d’une idée de France que nous, citoyens, par notre veulerie, notre lâcheté, avons laissé enterrer en catimini.
Bonne année 2022
Et je vous laisse en étrennes une vidéo d’un artiste que je viens de découvrir, moi, l’inculte qui ignorais que D. Saez chantait depuis des années et que personnes n’écoutait vraiment vraiment : https://www.youtube.com/watch?v=cdJMK_pxJRA
Signé : Dominique
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