Les médias les diabolisent, leur mouvement risque faire boule de neige : le vent du réveil des peuples se lève dans le pays où les restrictions anti-covid sont les plus délirantes du monde. Enquête.
C’est l’événement de la décennie que les médias mainstream s’évertuent à minimiser. Justin Trudeau aura réussi ce que personne auparavant n’était parvenu à faire : unir les routiers canadiens en un grand mouvement national. Et même au delà puisque leurs collègues transfrontaliers rejoignent le Freedom Convoy, le « Convoi de la Liberté ». Leur mot d’ordre : « Reprendre les libertés qu’ils n’auraient jamais dû céder ».
Les camionneurs sont vent debout contre le pouvoir central d’Ottawa, capitale du Canada, qui leur impose des restrictions délirantes comme en témoignait un français expatrié sur Sud Radio ce mardi. Plus de 100 000 d’entre eux (le nombre d’inscriptions serait en croissance exponentielle à l’heure où j’écris ces lignes) se seraient enrôlés pour rejoindre la capitale et la bloquer à partir de samedi 29 janvier, pour une durée indéterminée.
Qui organise ce convoi ?
Le convoi des routiers traversant le Canada, pays gigantesque
Les médias ont fait un choix : celui de diaboliser un adversaire idéologique. Pas difficile pourtant de connaître les motivations légitimes de ceux qui se tiennent derrière cette manifestation monstre. Il suffit d’écouter Tamara Lich, l’amérindienne de la tribu « mate » (Alberta) dont l’appel sincère a permis de récolter 4,5 millions de dollars en moins de 10 jours via la plateforme GoFundMe. Routière, canadienne, elle fait parti de Maverick, un mouvement patriote qui prônait quelques années en arrière l’indépendance de plusieurs provinces et le rattachement à l’Amérique de Trump.
On comprend dès lors l’inquiétude de la presse et de la classe politique qui dérivent dans l’indifférence générale vers le socialisme et la tyrannie, comme le démontrait cette semaine le québécois pro-vie Jean Tardy sur la chaîne youtube de Theovox, qui échappe pour l’instant à la censure.
Un risque sérieux de pénurie ?
Pour les lanceurs d’alerte, une pénurie intentionnelle se préparerait pour mettre le peuple à genoux et imposer une Grande Réinitialisation. Le covid servirait de prétexte à une forme de « crédit social environnementaliste » mondial. C’est le projet selon ce député européen. Pour les autres, ceux qui ont fait le choix de croire les médias mainstream, c’est l’absentéisme dû à omicron qui explique les rayonnages quasiment vides dans les supermarchés de toute l’Amérique du Nord.
Peu importe : les gigantesques files de camions qui convergent vers la capitale du Canada vont paralyser le pays et fermer le robinet du pétrole dans la plus pure tradition des mouvements sociaux nord-américains. Dans le Nouveau Monde, on ne fait pas d’omelette sans casser les oeufs : les canadiens le savent, puisque le transport routier rapporte 1 milliard de dollars par jour à leur pays.
Un « câlin d’ours »
Rien ne les arrêtera désormais, et pas même la tentative de suspension de leur cagnotte GoFundMe plus tôt cet après-midi (leurs avocats rassurent : l’argent ira bien aux ayant droit). C’est par dizaines de milliers qu’ils s’apprêtent à faire un bear hug, un « câlin d’ours » (selon l’expression québécoise imagée qui cache une intention aussi redoutable qu’une OPA économique) à la capitale administrative du Canada. Il suffira au journaliste pas trop fainéant d’écouter un live Facebook ou deux pour comprendre que les routiers réunis envisagent ensuite de faire de même dans leurs provinces respectives, puisque là-bas chaque province est autonome.
Ce « gel » du transport pourrait ensuite s’étendre aux États-Unis, où le pouvoir en place n’a plus aucune légitimité pour une partie de la population. C’est à un réveil des consciences endormies par un cover up des médias que veulent procéder les camionneurs empêchés de travailler : on leur impose depuis mi-janvier un isolement de 14 jours s’ils ne sont pas vaccinés. Selon les autorités, dont on connaît désormais le parti-pris, 26 000 routiers canadiens (15% de l’effectif global) refuseraient l’injonction vaccinale. Selon les routiers eux-mêmes, ces chiffres pourraient par endroits être 2 à 3 fois plus importants. Et aux USA, le taux de vaccinés serait encore plus faible. Et ce sont les restrictions qui font exploser les prix des fruits et légumes.
Un soutien de l’opinion et des forces de l’ordre ?
Passage d’une partie du cortège à Brandon, Manitoba
On les accuse de sédition, d’être des Gilets jaunes. Ils sont pourtant parmi les plus respectueux des lois. Concernés par l’avenir de leurs enfants, ils ont souffert en silence en 2020. Populaires, ils ont lancé le programme « Adopt a trucker » : les habitants d’Ottawa qui le souhaitent pourront accueillir chez eux un routier et lui offrir un lit, une douche ou même… une salle de gym privée, puisque là-bas tout est interdit. L’essence et la nourriture sera pourvue par la cagnotte qui ne cessait de gonfler d’heure en heure, jusqu’à ce qu’elle soit censurée par un pouvoir aux abois.
Le compte à rebours est lancé avec l’approbation, murmure-t-on, d’une partie de l’armée et de la police, ulcérée également par les « mandats » vaccinaux. L’opération, qui démarre le 28 janvier au soir, pourrait faire des émules dans d’autres pays et initier une « giletjaunisation » généralisée. Les médias ne vous en parleront pas, ou alors avec un parti pris négatif. Nous, à Cruciforme, nous serons là pour couvrir ce bras de fer et ce combat pour la Liberté avec un grand L. Celle de vivre une vie digne de ce nom loin des folies de quelques milliardaires hallucinés qui ne rêvent que de lendemains dystopiens.
Plus d’info
Message de soutien d’une policière d’Ottawa
Une policière se déclare honorée d’être dans la ville qui va accueillir le convoi. Elle affirme que l’ensemble de ses collègues soutient le combat des routiers « qui se battent pour nos libertés à tous ». Sa hiérarchie vient d’ouvrir une enquête pour la harceler.
Supporting the truckers from one radio band to another #FreedomConvoy2022 pic.twitter.com/u6IzZSipTG
— EA (@erinhoward0118) January 24, 2022
Québec, USA : déni médiatique autour de la levée des restrictions liées au Covid
Olivier De Senailhac, résident au Québec, est au micro d’André Bercoff pour aborder les restrictions liées au Covid au Québec et aux États-Unis (Sud Radio, 25/01/2022) :
Un routier rectifie les mensonges des médias
- Les routiers ne sont PAS contre la vaccination. Nombre d’entre eux sont vaccinés. Ils croient juste que chaque canadien devrait avoir la liberté de choisir sans subir de discriminations ou de restrictions en conséquence de ses choix.
- L’Alliance canadienne du camionnage est une organisation privée qui ne parle pas au nom de l’action unitaire actuelle.
- Plus de confinements. Pas de vaccination forcée (et OUI, c’est forcer les gens quand tu dois CHOISIR entre une injection dont tu ne veux pas, et le fait de devoir nourrir ta famille).
- Les routiers ne bloqueront PAS les véhicules d’urgence et assisteront toute personne dans le besoin. Ils ont mis en place un service de sécurité identifié. Les chauffeurs ont été briefés et ont signé des décharges à leurs points de ralliement respectifs.
- L’argent collecté (4,5millions de $) sera distribué selon une procédure stricte. Les routiers enregistrés doivent se rapporter à leurs chefs de groupes respectifs et fournir des justificatifs pour pouvoir être remboursés. Tout l’argent en surplus sera reversé à l’Association des Vétérans du Canada. Un avocat et des comptables en sont garants.
source : https://cruciforme.net
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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