C’était tout de même annoncé. Enfin… de la neige sur la carte-postale, sur Athènes et même jusqu’aux Cyclades. Lundi matin, en ce 24 du premier mois de l’année des derniers dupes, aussi nombreux qu’ils soient dans nos pays. Il neige abondamment et sorti à pied, j’ai dû aider deux conducteurs à poser les chaînes à leurs voitures. C’est vrai que pour beaucoup d’automobilistes Athéniens, la neige est une malédiction et cela se comprend. Puis, au fil des heures… l’État des parasites a baissé ses rideaux pourris, l’un après l’autre. De but en blanc.
Nos gardes Evzones, littéralement en grec “ceux qui sont bien ceinturés”, et qui veillent sur la tombe du Soldat inconnu devant le “Parlement”, place Sýntagma, sont aussi habillés à la hauteur du temps, si frais et si bas. Oui, il neige et d’ailleurs ça arrive presque tous les hivers à Athènes et évidemment en Grèce. De ce fait… le “Parlement” restera exceptionnellement fermé et ses travaux… d’Hercules reportés, tant il devient alors difficile pour ces sbires attitrés du Régime, que de descendre jusqu’au centre-ville depuis leurs quartiers huppés sous le mont Pentélique.
Cependant, les sociétés des autoroutes, lesdites “autorités”, autant que le possesseur de la seule autoroute périphérique en Attique, d’ailleurs payante, ont été… dépassés par les événements que la météo avait pour une fois, prévus avec exactitude. Plusieurs milliers d’automobilistes sont restés bloqués, les rocades fermant les unes après les autres. Le Régime avait déjà fermé les écoles dès la veille, puis, il a été décrété que l’ensemble de la Fonction publique puisse fermer sa… boutique à partir de midi. “Avec nous, l’État deviendra un vrai QG opérationnel”, avait-il dit Mitsotákis il y a à peine un an. Foutaises et propagande, comme pour chaque Régime totalitaire. Sauf que là, le ridicule tue.
Dans le même ordre du monde et des éléments, l’autoroute qui relie Athènes à Thessalonique est pour le moment fermée ; à ce propos, la Présidence de la Région d’Attique, de même que le “gouvernement”, accusent les sociétés privées qui gèrent les routes du pays vendu, que “de ne pas avoir su ou voulu mobiliser leur parc de véhicules spécialisés”. Sauve qui peut.
En attendant mieux sous les cieux, nous avons d’abord nourri nos animaux adespotes, même si Titíka, la chatte alimentée dans un quartier voisin, manque hélas à l’appel. “Pour se protéger du froid elle a trouvé refuge sous le capot d’une voiture, et elle y est restée après son démarrage. Transportée malgré elle un peu plus loin en ville, elle n’est toujours pas revenue”.
Puis, de retour à domicile, nous nous sommes enfermés, chats compris, dans une seule pièce avec… un seul chauffage électrique en attendant toujours mieux après avoir rempli nos carafes d’eau du robinet, et sorti nos bougies ainsi que nos lampes à pétrole. Depuis, le courant a été coupé à maintes reprises. Car toute la nouvelle gestion d’en haut, celle du chaos fabriqué et avant-coureur du Grand Reset, consiste à seulement envoyer des SMS aux moutons… égarés. “Restez chez vous”, ou alors dans la rue et c’est tout.
Il n’y aura plus, ni prévision, ni gestion des crises, ni hôpitaux ni même sableuses. Ainsi, l’immeuble reste sans chauffage central depuis 2012, et étant donné que le prix de l’électricité a doublé depuis décembre dernier… nous nous adaptons.
La vie en blanc… ou sinon, le choix parfois du carton protecteur, celui fait par notre Hermès car c’est un chat qui a souvent peur de l’inconnu et des bruits… contrairement à Mimi. Il faut cependant préciser que Mimi a toujours été plus téméraire et maintenant qu’elle arrive à sa dix-neuvième année de chat, elle est devenue pratiquement sourde. Signe des temps ?
Journée et nuit… enfin blanches et la presse du jour insiste bien entendu sur le phénomène neigeux, pour aussi monter par exemple le manteaux blanc couvrant les plages de Phalère, en face du Pirée, de même que les rarissimes baigneuses et baigneurs du jour. Une autre image du pays.
Enfin, certains médias ont pourtant rappelé que ces derniers mois, “plusieurs milliers de sans-abri se débrouillent alors comme ils le peuvent au centre-ville d’Athènes et de Thessalonique”. Mitsotákis, le sociopathe aux 38 biens immobiliers, leur a rendu visite au Pirée ce week-end, rien que pour les besoins de son image médiatique.
Son Régime a d’abord installé tous ces Grecs dans le trou noir du chômage éternel, puis il leur a coupé l’électricité avant de les expulser de chez eux, suite à la saisie de leurs appartements… et enfin, il leur rend visite pour leur dire… qu’ils doivent tous se faire vacciner. Sans même leur apporter la moindre aide.
Ce que ce reportage télé du jour n’a pas montré, si ce n’est que… grâce au direct, c’est qu’à son départ, ces misérables ont alors répété le slogan le mieux populaire en Grèce du moment, “Mitsotákis tu te fais baiser”. Slogan repris en direct et… même augmenté par un automobiliste bloqué durant plusieurs heures sur la rocade périphérique de la capitale: “Mitsotákis… pédé je te baise”. C’est tout de même une réflexion contemporaine… ayant un certain sens… politique, voire, culturel.
Dernier oubli sémantique de la part des médias du Régime, le troupeau qui suit encore ces télévisions, n’aura pas appris que les sans-abris sous Mitsotákis, ne sont guère admis aux centres d’hébergement sans vaccination préalable et d’ailleurs complète. En tout cas, d’après la radio Focus-FM, à Thessalonique, ceux qui parmi les responsables ont rendu visite aux sans-abris de la capitale Macédonienne et deuxième ville grecque du pays, ils ont tout de même offert… un test COVID gratuit et un croissant à deux sous. Car… notre problème c’est la neige et non pas la pauvreté structurelle et organisée.
Finalement, l’autre vraie nouvelle en direct ce lundi matin 24 janvier de cette année… des éternels dupes, fut ce témoignage de Theóphilos Kiligarídis, diffusé en direct sur Focus-FM, un habitant de Xanthi en région de Thrace, lequel s’était rendu à Fylákio ; ce village en lutte situé près de la frontière avec la Turquie. Les derniers Grecs de la région d’Évros, ces Evrítes encore sur place, entendent désespérément arrêter la construction chez eux d’une ville-nouvelle pour envahisseurs que le Régime nomme alors “migrants”.
“Les Evrítes de l’avant-poste, avaient téléphoné pour que nous nous rendions au rassemblement à Fylákio. Là, certaines personnes ont caillassé un car de CRS et jeté des pierres sur la police. Nous avons essayé de les stopper, mais nous n’avons pas pu les contrôler. Quand la police a commencé à déverser ses… produits chimiques, nous avons regagné nos véhicules et nous sommes partis”.
“Sur le chemin du retour, au niveau de l’intersection d’Orestiáda, des policiers nous ont fait signe et dès que nous avons arrêté notre voiture, 10 à 15 policiers habillés en noir sont littéralement tombés sur nous. Au début, nous ne comprenions pas ce qui se passait. Ils ont commencé à taper sur notre voiture, à crier et à nous insulter. Notre voiture était un mini bus, nous étions sept à l’intérieur, ils ouvert les portes, ils ont cassé la vitre du conducteur et la lunette arrière, et ils pointé leurs armes sur nous”.
“Les mains levées, j’ai ouvert la porte coulissante pour sortir du véhicule. Ils nous ont sitôt allongés sur le sol, ils nous ont menotté, puis battus. Et d’abord, les trois jeunes que nous avions avec nous. J’ai levé la tête et j’ai dit – Pourquoi les gars ? – Sitôt, ils m’ont autant frappé sur la tête. Ils nous ont emmenés au Commissariat, où nous avons été retenus pendant une journée. Le lendemain, ils nous ont conduit au Tribunal”.
“Ils n’avaient rien à nous reprocher pour justifier leurs violences policières, ainsi, ils nous ont accusé de désobéissance, car soi-disant nous avons tardé à sortir de notre voiture. Nous avons fait appel. Un jeune garçon qui était avec nous a été identifié comme soi-disant celui qui avait jeté les pierres sur les policiers, bien qu’il ne soit pour rien”.
Terrorisme d’État, froid… et neige. C’était tout de même annoncé et c’est de saison. Nos oranges givrent sur la carte-postale d’Athènes et cela même jusqu’aux Cyclades. Si cela perdure, nos fruits gelés deviendront amorphes et nécrosés, voire, éclatées… à l’image, il faut dire, d’une partie du peuple grec.
source : http://www.greekcrisis.fr
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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