Par James Howard Kunstler – Le 10 janvier 2022 – Source kunstler.com
Nous sommes à un moment étrange de la saga Covid. Il semble que le virus de pointe veuille quitter le devant de la scène… qu’il soit fatigué de toute l’attention… qu’il veuille se fondre dans l’éternel défilé des micro-organismes qui coexistent agréablement dans le flux de vie humain – comme le VIH de Tony Fauci, un compagnon de route dans la foule des virus humains de jadis, maintenant semi-retraité, et pourtant toujours aussi mystérieux dans le mécanisme réel du SIDA qu’il l’était lorsque le Dr. Fauci a épinglé sa médaille de service distingué du NIAID sur son sein insaisissable, pour ainsi dire (mais il faut lire le livre de Bobby Kennedy sur Fauci pour comprendre).
Omicron balaie le pays, comme l’amour le faisait à l’époque de George Gershwin. (Nous sommes un pays différent aujourd’hui, comme peut le découvrir toute personne branchée sur la chaîne Turner Classics Movie). Omicron : un rhume de cerveau durant 36 heures auquel la Covid-19 a été rétrogradé. Omicron : un simple gecko malin comparé au dragon rugissant qu’était la Covid-19 à l’hiver 2020. Omicron : une sorte d’embarras pour les tyrans « vaccinaux » qui cherchent encore à piquer tous les bras de la terre, et à des intervalles de plus en plus courts – comme une version de L’Apprenti sorcier dans une école de médecine, mais avec des seringues qui se déchaînent au lieu de balais.
Le Parti du Chaos (celui dirigé par l’ectoplasmique « Joe Biden ») ne veut pas lâcher la Covid-19, son couteau suisse de la destruction. Avec la Covid-19, vous pouvez bousculer les gens et bouleverser leur vie dans tous les sens, fermer leurs entreprises, les enfermer chez eux, les priver de leurs moyens de subsistance, effacer leur réputation, bloquer leurs activités sociales, annuler leur carrière, révoquer leur permis de conduire, les traîner en justice, leur infliger des amendes, les enfermer dans des camps de prisonniers, et bien plus encore.
Si la Covid-19 presse effectivement le pas pour quitter la scène, le Parti du chaos devra trouver un nouveau centre d’intérêt pour sa folie anxiogène. Et si la première page du New York Times est l’identité du parti, un signe d’intention, alors l’objectif sera de fomenter une guerre avec la Russie. Remarquez le titre principal d’aujourd’hui, en haut à gauche, au-dessus du pli (comme on disait à l’époque où ce satané truc était imprimé sur du papier).
« …dans le but d’éviter une guerre en Ukraine… » déclare le titre. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi, cela suggère que les États-Unis considèrent la guerre comme une possibilité, quelque chose que nous avons déjà intégré dans nos plans, comme si c’était quelque chose que nous pouvions… gérer. Pardonnez ce test de réalité plutôt morose, mais une guerre avec la Russie au sujet de l’Ukraine est à coup sûr quelque chose que les États-Unis ne peuvent probablement pas gérer. Le résultat le plus probable serait un embarras total sur le champ de bataille, non seulement parce que nous nous battrions sur le pas de porte de la Russie, où la logistique pure favorise notre adversaire (avec un réapprovisionnement facile et tout le reste), mais aussi parce que nos forces armées minuscules – avec des pilotes de bombardiers en combinaison de vol de grossesse et d’autres nouveautés en matière de « diversité et d’inclusion » – se solderont par le coup de pied au cul le plus ignominieux de notre histoire… après une série de 50 ans d’embarras antérieurs. Le deuxième résultat le plus probable de ce face-à-face avec la Russie serait la vieille et familière Troisième Guerre mondiale nucléaire, avec tout, de Bangor à Pacific Heights, transformé en un grand cendrier fumant.
Derrière cette folie se cache le souhait pervers des États-Unis d’enrôler l’Ukraine dans l’OTAN – l’Ukraine, cette puissante puissance économique (ou pas). Ce qu’est l’Ukraine… c’est une version surdimensionnée de Détroit, une coquille vide d’un endroit dont le mojo est parti dans le train de 9h10 pour Palookaville il y a des décennies, et qui est sous assistance respiratoire internationale depuis que l’État profond de Washington a mené sa « révolution de couleur » de 2014 sur la place Maidan. Les Russes s’opposent aux câlins américains en Ukraine parce qu’après l’implosion de l’Union soviétique, nous avons promis aux Russes aucune expansion de l’OTAN en direction de leur frontière. Oui, nous l’avons fait. Nous l’avons dit.
Bien sûr, vous pensez peut-être que les pays concluent tout le temps toutes sortes d’accords insincères, de mauvaise foi, et alors ? C’est de la géopolitique pure et dure. Grandissez ! Nous voulons l’Ukraine de notre côté maintenant et la Russie peut aller se faire voir sur le sable….. Bon, pardonnez-moi… c’est peut-être ce que pensent le secrétaire d’État Tony Blinken et ses géniaux adjoints à Foggy Bottom… pas vous. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? L’Ukraine, même si elle ne fait pas partie de la grande Russie, se trouve dans sa sphère d’influence reconnue depuis bien avant que George Washington ne songe à abattre des cerisiers. La Russie, qui a été envahie et brûlée par des envahisseurs européens à deux reprises dans l’histoire moderne (Napoléon, 1812 ; Hitler, 1941), ne veut pas que l’OTAN dépose des missiles, des troupes et Dieu sait quoi d’autre à sa frontière.
Et d’ailleurs, les États-Unis ont-ils besoin de soutenir un autre État défaillant lointain ? Nous n’arrivons même pas à nous occuper des drogués, des psychotiques et des malheureux qui jonchent les trottoirs d’une douzaine de villes américaines, et maintenant nous proposons d’adopter le pays le plus pauvre de ce coin reculé du monde ? Tout en battant notre propre peuple autrefois productif, en gonflant nos économies, en nous privant de nos libertés naturelles de travailler, de nous déplacer dans une société libre, et du droit de décider des produits pharmaceutiques que nous pouvons refuser de mettre dans notre corps ?
Ce qui nous ramène au virus. Dans La Saga Covid, il y a un monstre sous le lit. Les vaccins tant vantés et imposés ont apparemment la capacité de tuer et de mutiler les personnes qui les ont pris longtemps après que la Covid-19 aura quitté la scène. Nous ne savons pas vraiment comment cela se passe, mais nous avons de nombreux indices : des enfants qui meurent de crises cardiaques, des athlètes professionnels, idem, les chiffres du VAERS qui font état de plus de 21 000 décès liés aux vaccins (sur un chiffre réel largement sous-déclaré), plus un million de rapports d’effets indésirables (également sous-déclarés). Le moment n’est peut-être pas loin où nous ferons l’affreuse découverte que les « vaccins » ont en fait tué plus d’Américains que le virus.
Entre-temps, un rapport de la compagnie d’assurance OneAmerica Life Insurance, basée à Indianapolis, un groupe pesant 100 milliards de dollars, a annoncé la semaine dernière que les décès, toutes causes confondues, chez les Américains en âge de travailler, âgés de 18 à 64 ans, ont augmenté de 40 % au troisième trimestre de 2021 et ont maintenu le même rythme au quatrième trimestre. Ce chiffre a été décrit comme « énorme, énorme… supérieur à un événement à trois sigmas… du jamais vu », selon le PDG de la société, Scott Davison, qui a ajouté que même ces chiffres sont probablement sous-déclarés. Qu’est-ce qui tue ces gens ? Serait-ce la prescription du Dr Fauci de vacciner tout le monde dans le pays ? Je suppose que, tôt ou tard, nous allons le découvrir.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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Source : Lire l'article complet par Le Saker Francophone
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