Les communiqués de victoire de la Macronie ruinés par la pauvreté ouvrière

Les communiqués de victoire de la Macronie ruinés par la pauvreté ouvrière

« Une fois que vous avez payé vos charges fixes, il ne vous reste plus que vos yeux pour pleurer. Je suis tous les mois à découvert. C’est le pouvoir d’achat qui nous a fait sortir, parce qu’on n’en peut plus de ces salaires de misère. » (Rosie à france Info)

Curieusement, sur tous les réseaux sociaux, les petits servants de la Macronie diffusent des messages de victoire sur le front économique. On dirait le commissariat à la propagande soviétique qui, dans les années 30, au plus fort de la crise économique (due à la chute de la production agricole et au manque de machines), propulsait à travers toutes les Russies les messages de la réussite flamboyante du communisme. Eh bien, en 100 ans, rien n’a vraiment changé. Il ne manque que le merveilleux coup de pinceau des graphistes russes.

 

Malheureusement pour les Macroniens, sur le front de la pauvreté, c’est l’échec total, ou si l’on veut être cyniques, une réussite spectaculaire. Même les médias de propagande ne peuvent s’empêcher de faire remonter une information de terrain dérangeante. Par exemple la pauvreté, voire la misère ouvrière des ouvriers de l’usine « Charles et Alice » dans le Vaucluse. Pour une fois, France Info replace les priorités dans le bon sens : rien à foutre du covid, ce qui compte, c’est le pouvoir d’achat. Qui se réduit de jour en jour, sous le règne de Macron…

La présidentielle approche et France Info prend le temps de raconter vos histoires et vos combats menés parfois dans l’ombre d’une actualité quasi monopolisée par la crise sanitaire du Covid-19. Premier épisode sur la première préoccupation des Français : le pouvoir d’achat. Avec l’inflation, les fins de mois sont plus en plus difficiles. Des salariés se battent pour gagner plus. (…)

Ce père de famille de trois enfants, salarié depuis 2017 est conducteur de machine. Il contrôle aussi le marquage ou le vissage des gourdes de compotes pour un salaire insuffisant : « On tourne à peu près entre 1 500 et 1 700 euros net en faisant les trois huit. Si on n’a qu’une semaine de nuit dans le mois, on se fait 1 450 euros. Honnêtement, on n’y arrive pas. » Pour Monaim, « il faut faire attention à tout. Avant, on faisait le plein pour 55 euros. Maintenant, il faut 75 euros. Tout a augmenté en partant des œufs, la farine, le riz ou les pâtes. Ce n’est pas évident. On s’habille pareil, on a les mêmes voitures, on a les mêmes factures, on n’y arrive plus, franchement, ça fait deux ou trois ans. C’est trop cher. »

Des restrictions sanitaires pour faire passer la pilule
des restrictions économiques

Pour cacher cette pauvreté grandissante, qui confine parfois à la misère, même si on ne vit pas encore pieds nus dans des cabanes, comme les Irlandais pendant la famine du XIXe, la Macronie multiplie les cache-misère en mettant en avant de fausses avancées sociales, par exemple sur le prix de l’électricité, qui a vraiment fait un bond, et pas de quatre pauvres pour cent.

 

Le bouclier tarifaire, c’est des conneries, puisque les Français solvables ont vu leur facture exploser, entre 30 et 40 % de plus, les tarifs proposés par les fournisseurs d’énergie étant sans rapport avec la consommation, serrée, des Français. C’est tout le monde qui morfle, dans des niches qui auparavant obtenaient un reversement de solidarité nationale.

 

Mais aujourd’hui, l’État, amaigri et affaibli par la tribu néolibérale, ne veut plus, ne peut plus payer : il faut rembourser la dette avant tout ! Et la dette va dans la poche des banques et des assurances, qui sont une seule et même maison, qui suce la richesse des Français. Eh oui, nous revoilà dans les éléments de langage des années 30 !

Mêmes causes économiques, même prédation oligarchique, mêmes effets politiques : la montée du populisme, c’est-à-dire, tout simplement, des réflexes de défense du peuple. C’est la remontée de la vraie gauche, qui elle est populiste, pas la gauche de trahison, qui aujourd’hui culmine à 25 % dans le pays. Un recul logique, mérité, une fessée, pour ne pas dire un coup de poing dans la gueule.

 

Macron, lui, ne voit que ses licornes. On sent le rejeton de l’hyperclasse, qui n’imagine même pas le quotidien des gens.

 

Dussopt, le ministre chargé des Comptes publics, c’est-à-dire des coupes franches dans les services publics, nage lui en pleine déconnexion du pays réel. C’est pas seulement Blanquer, c’est tout le monde à Ibiza !

 

Terrorisme néolibéral et contre-terrorisme populaire

Et quand Darmanin parle d’« assurer la sécurité de ses compatriotes », il s’agit surtout d’assurer la protection des membres de l’hyperclasse – ses compatriotes à lui – contre la colère des Français, qui se font balader depuis cinq ans et dont les libertés ont fondu avec les revenus. Tout ça pour échapper au « fascisme » de Marine… Qui elle aussi s’est fait avoir.

 

Que sont quelques balles dans des enveloppes face à un pays entier martyrisé, humilié, poussé vers la pauvreté, classe après classe ? Les classes populaires dégustent comme jamais, tandis que la partie inférieure de la classe moyenne est en train de décrocher, socialement. Ce ne sont plus 10 ou 12 millions de pauvres que l’on risque d’avoir, avec 5 ans de Macron en plus, mais bien le double.

 

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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