par Patrick Reymond.
La Russie a gagné sa confrontation avec « l’Europe ». Reste à savoir si « l’Europe », veut se ramasser encore plus dans son cloaque.
L’OTAN n’est plus qu’une ombre, même avec les USA, il lui faudrait 9 mois pour rassembler 30 000 hommes à opposer à 100 000 russes, encore plus nombreux dans 9 mois, et disposant d’un arsenal russe, c’est à dire amplement fourni, au contraire de celui de ces connards d’occidentaux, qui n’ont que quelques heures de feu.
Donc, en bref, moins on a les moyens de faire la guerre, plus on menace.
Chose ultime, la Russie peut mettre « l’Europe » à genoux en quelques mois en suspendant les livraisons d’énergie, et il n’y aura pas de fournisseur alternatif.
L’économie russe a encore des traits soviétiques, c’est à dire que le réel et le physique y est prépondérant, et pas en Europe occidentale et aux USA, où il est devenu fictif et plus encore virtuel. Dire, donc, qu’une économie italienne seule est lus importante est idiot. Les loyers, ont flambés, mais réellement, représentent ils quelque chose ? Et c’est souvent 30 % du pib en occident, contre 1.5 en 1945…
Poursuivre, pour les armées de l’OTAN, quelques bandes de hors la loi en Afrique est une chose, affronter une armée russe, en est une autre. Hitler avait 3 300 000 hommes et 1 000 000 d’alliés, sans compter tous les auxiliaires « enbochés » sur place.
A cela s’ajoute la crise de production nucléaire en France, et les hausses de tarifs électriques, non pas dû ni au renouvelable, ni à sa défaillance, mais à des règles légales de fixations de prix, pour respecter un « marché », où, la plupart des compagnies électriques ne produisent rien, et leur permettre de survivre… « passe que » le marché, c’est bien, nous dit on. Seulement, le marché en énergie, ça n’existe pas pour l’électricité, peu pour le gaz, pas du tout pour l’uranium et celui du pétrole est tellement manipulé qu’il faut être gonflé comme une outre pour y croire.
Contrairement à ce que certains disent, la Russie peut éventrer la totalité du continent européen, même sans armes nucléaires, et en ne sortant pas un soldat de ses frontières.
L’extension de l’OTAN est virtuelle, l’OTAN n’existe pas en tant que force conventionnelle, et il lui faudrait des années pour réexister, et la seule chose que craint la Russie, c’est l’installation du reliquat nucléaire US à ses frontières.
Pour l’Ukraine, la seule inconnue en cas de guerre, c’est la vitesse de débandade de l’armée ukrainienne, même rééquipée par les USA ? Plus ou moins d’une heure ???
Pour le cloaque ukrainien, visiblement, la Russie n’a aucune envie d’y mettre le doigt dedans, surtout si elle peut rayer le pays de la carte de ses préoccupations à distance.
source : http://lachute.over-blog.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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