par Oki Faouzi.
La France cherche à transformer le conflit en guerre au mali et au Sahel
Au Mali, le conflit avec la France s’est transformé en guerre entre l’Afrique et l’Union Européenne.
«La situation au Mali et au Sahel est une affaire africaine et européenne, ce n’est plus une affaire franco-malienne, a fait valoir M. Le Drian en référence à la participation de 10 pays européens au groupement de forces spéciales Takuba déployées au Mali à l’initiative de la France. Aussi, il a accusé les autorités maliennes de duper les partenaires.
«La junte essaie de duper l’ensemble de ses partenaires». Un appel confirmé à une milice extérieure des mercenaires russes de la société paramilitaire Wagner » Jean-Yves Le Drian a ajouté : « c’est maintenant à la junte de prendre ses responsabilités. Sinon elle prend le risque de voir ce pays être asphyxié ».
La France et l’Union européenne préparent une offensive contre les pays africains qu’ils n’arrivent plus à contrôler.
Suite au viol de l’espace aérien du Mali, dans la journée du mardi 11 janvier 2022 par un aéronef français de type A400, immatriculé FRBAN, provenant d’un pays de l’espace CEDEAO qui a fermé ses frontières terrestres et aériennes avec le Mali, la Côte-d’Ivoire, Bamako réagit et met en garde. Dans un communiqué publié le mercredi 12 janvier 2022, le porte-parole du gouvernement de la transition du Mali a dénoncé, le viol de l’espace aérien du Mali par un aéronef français de type A400, immatriculé FRBAN, vers la région de Gao, au Mali. Pour les autorités de la transition malienne, un survol du territoire du Mali par un pays de la CEDEAO est une violation, voire une provocation flagrante d’autant plus qu’il s’agit d’un avion français, une puissance occidentale qui est à la manœuvre de toute cette situation néfaste contre le Mali.
Après la CEDEAO, la France a manifesté cette même volonté auprès du conseil de sécurité des Nations Uunies qui ne s’est malheureusement pas laissé instrumentaliser suite au soutien de la Russie et de la Chine. Il faut rappeler que la France est accusée comme étant le soutien sournois qui entretenait les terroristes au Mali depuis très longtemps. C’est pourquoi au-delà d’une provocation, l’État du Mali a perçu ce viol de son espace aérien comme une autre manigance de la France auprès des forces qui ont terrorisé près d’une décennie la population malienne. « Le gouvernement, avertit l’opinion nationale et internationale, et décline toute responsabilité relative aux risques auxquels les auteurs de ces pratiques pourraient s’exposer, en cas de nouvelle violation de notre espace aérien », a mis en garde le gouvernement de la transition du Mali cité par des médias régionaux.
Les Centrafricains sont très indignés que les avions français ne respectent pas les frontières et la souveraineté de la RCA. Ces actes d’agression de la souveraineté de la Centrafrique font toujours l’objet de dénonciation de la part de tous les Centrafricains. Certainement la France croit maintenant qu’elle est vraiment indésirable sur tout le continent africain. Les autorités de la transition ont appelé les Maliens, dans toutes leurs diversités, à sortir Le vendredi 14 janvier 2022 partout au Mali et à l’extérieur du Mali.
« Nous sortons pour répondre aux sanctions injustes, injustifiées, téléguidées, instruites de ces deux institutions sous régionales aux ordres de la France au lieu de servir leurs peuples. Nous sortons ce vendredi pour répondre à l’appel patriotique à défendre notre souveraineté, notre unité et indivisibilité ainsi que notre dignité. Nous sortons pour dire non aux sanctions qui violent les textes desdites institutions comme la fermeture des frontières terrestres et aériennes et le gel des avoirs du Mali par le CEDEAO et l’UEMOA qui sanctionnent le Mali, alors que ces textes disent noir sur blanc qu’une décision ne saurait être prise qu’à l’unanimité de ses pays membres », a fait savoir Dr. Allaye Bocoum. Selon lui, les dirigeants de la CEDEAO et de l’UEMOA pensaient qu’en sanctionnant les autorités de la transition, les Maliens allaient se lever contre leurs autorités qui travaillent conformément aux recommandations de leur peuple. « C’est l’effet inverse qui s’est produit. Ces sanctions ont permis au contraire, aux Maliens de s’unir, de se rassembler, de s’attacher plus que jamais à leur pays, d’affirmer plus leur dignité, solidarité, fierté, pour défendre la patrie commune.
Que les chefs d’État de la CEDEAO et de l’UEMOA sachent que les cinq ans demandés par les autorités sont les recommandations des assises nationales de la refondation (ARN) par le peuple dans tout le pays et dans la diaspora. Le Mali est un pays d’honneur, de dignité, de fierté », a conclu Dr. Allaye Bocoum.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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