Par Droit de Naître
À l’appel d’associations pro-vie, la 15e Marche pour la vie a battu le pavé parisien ce dimanche 16 janvier malgré le froid et la pluie.
La manifestation est parti de la place de la Catalogne, non loin de la gare Montparnasse, dans le 14e arrondissement de la capitale. Le cortège a fini place Vauban, dans le 7e arrondissement derrière les Invalides.
Un grand nombre des manifestants — parmi lesquels beaucoup d’adolescents et de jeunes adultes — brandissaient des pancartes en couleurs et portant divers messages, tels que « Vivre est un droit, pas un choix ». Beaucoup de familles, divers membres du corps médical, des religieux comme Monseigneur Aupetit. Selon les organisateurs, quelque 20 000 personnes ont participé au rassemblement. La préfecture de police a dénombré comme d’habitude moins de 6000 manifestants.
En ligne de mire de la manifestation : la proposition de loi du député non-inscrit Albane Gaillot (ex-LREM), qui revient ce 19 janvier au Sénat, en 2e lecture. Adopté fin novembre à l’Assemblée, le texte prévoit de passer de douze à quatorze semaines le délai légal pour se faire avorter, mais également d’étendre la compétence des sages-femmes à la pratique d’avortements, et limiter la clause de conscience médicale.
Aliette Espieux, porte-parole, rappelle que la Marche pour la vie est destinée à abolir l’avortement et aider les femmes dans leur maternité. Cette année, la Marche demande particulièrement le rejet de la proposition de loi Gaillot, qui prévoit l’extension du délai pour tuer l’enfant à naître. Malgré de nombreuses demandes, le député Albane Gaillot refuse toujours de s’entretenir avec un représentant de la Marche pour la vie. Ses convictions sont-elles si fragiles ?
Le « deuxième sujet important » de cette mobilisation, « c’est l’élection présidentielle », a estimé le Président de la Marche pour la vie, M. Tardy-Joubert, appelant les candidats à faire en sorte « que la protection de la vie humaine soit une grande cause nationale ». « Nous ne soutenons personne », a-t-il ajouté, mais « nous présentons nos dix propositions » aux candidats, comme « rétablir le délai de réflexion de trois jours [au minimum] » avant une IVG ou le rejet « du suicide assisté et de l’euthanasie ».
Cécile Edel ancienne présidente de Choisir la vie finit son discours à la tribune : « … Eh bien, continuons à temps et à contre temps de dire, de proclamer que toute vie est précieuse, que toute vie est unique… que la Vie vaut la peine d’être vécue et que nous entendons bien la défendre et la servir ».
Voyons la suite et voir si les élus seront sensibles aux demandes d’une bonne partie des électeurs défenseurs de la Vie humaine innocente.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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