par Boris Karpov.
Pour ceux, nombreux sans doute, n’ayant pas suivi la situation de près, voici un résumé pour expliquer la tension entre la Russie et les américains. Je ne compte pas les européens puisqu’ils ne sont que les pantins de Biden.
À la chute de l’Union soviétique, les américains et l’OTAN s’étaient engagés à ce que l’OTAN ne s’élargisse pas « à l’est ». Engagement oral, ce qui a suffit à Boris Eltsine dans son euphorie alcoolique ! Or aujourd’hui force est de constater que non seulement l’OTAN est bien plus « à l’est », mais aussi que des pays non (encore) membres de l’OTAN bénéficient de matériel et d’encadrement de l’Alliance atlantique, comme par exemple l’Ukraine.
La Russie, voyant que les troupes OTAN s’approchent dangereusement de ses frontières, a alors renforcé ses défenses en envoyant des troupes, il faut préciser « à l’intérieur de ses frontières », en Russie donc. L’armée russe est chez elle en Russie, ça semble normal… sauf aux américains qui régulièrement et particulièrement ces derniers mois, ont accusé la Russie de vouloir attaquer l’Ukraine, et en ont profité pour déployer de nouvelles troupes dans la région, sous le couvert de l’OTAN bien entendu.
Il faut savoir qu’en se rapprochant ainsi de la Russie, les forces de l’OTAN sont « à 6 a 7 minutes » de Moscou. C’est le temps que mettrait un missile envoyé par l’OTAN sur Moscou. Ce court délai ne laisse que peu de temps à l’État-Major russe pour réagir, et ceci est innacceptable pour la Russie. Un système de riposte automatique est en vigueur, mais cela ferait courir un énorme risque de guerre nucléaire. Dans le même temps, les forces ukraniennes, se sentant pousser des ailes par le soutien américain, intensifient leurs attaques, permanentes, contre les populations civiles du Donbass ayant déclaré leur indépendance de l’Ukraine et vouloir rejoindre la Fédération de Russie. Plus de 70% des habitants ont demandé et reçu la nationalité russe. Ce sont donc des citoyens russes que l’Ukraine bombarde chaque jour.
Les Russes ont donc exigé plusieurs choses dont le respect par l’Ukraine des « accords de Minsk » (qui protègent les populations du Donbass), et surtout l’engagement, sous des formes juridiques, que l’OTAN ne s’élargirait pas plus à l’est, en particulier en Ukraine et Géorgie.
Plusieurs rencontres ont eu lieu des derniers jours entre russes et américains dans le but de tenter de résoudre ce « problème ». Les américains (l’OTAN) refusent absoluement de s’engager sur la non-extension de l’OTAN à l’est. Or la Russie a très clairement déclaré qu’elle ne négocierait pas sur ce point, et que si les américains refusaient, elle prendrait des mesures militaires pour garantir sa sécurité.
Comme prévu, les négociations ont tourné en rond et aucun accord n’a pu être trouvé, les américains « exigeant » de plus que les troupes Russes déployées à ses frontières (à l’intérieur de la Russie donc) se replient, et a de plus multiplié les menaces de nouvelles « sanctions » qui toucheraient cette fois les grandes banques russes… et les dirigeants dont Vladimir Poutine lui-même.
Aujourd’hui à l’issue d’une réunion avec l’OTAN, le ministre adjoint des affaires extérieures russes a déclaré qu’il n’y a pas de raison de continuer à se rencontrer, les américains et l’OTAN refusant absolument de considéerer les exigences touchant à la sécurité de la Russie (extension de l’OTAN), et qu’une réponse écrite est attendue pour la semaine prochaine. Le ministre Lavrov a déclaré de son côté que la Russie ne va pas attendre longtemps pour prendre des mesures.
Une déclaration innatendue et surprenante a été faite par Herman Gref, politicien russe, directeur de la Sberbank (banque nationale russe), connu pour son amour des occidentaux et membre éminent de la 5ème colonne globaliste. Gref a en effet déclaré aujourd’hui « Quand on est menacé par quelque chose tous les jours, à la fin ça cesse de faire peur, donc c’est impossible de nous faire peur avec ça. Ce qui sera, sera, nous sommes prêts pour tous les scénarios ». Il se place en tant que directeur de banque, mais son discours semble montrer que certains « globalistes » se placent aux côtés du gouvernement russe dans cette affaire.
L’État-Major a quand à lui proposé plusieurs options militaires à Vladimir Poutine. Aucune de ces mesures n’a bien entendu été précisée mais on peut faire quelques hypothèses :
Déploiement de l’armée Russe dans le Donbass à la demande des autorités des républiques de Donetsk et de Lugansk. Ceci protégerait les populations civiles, et il est évident que des combats avec l’Ukraine s’engageraient sur le terrain. L’OTAN et les États-Unis appelleraient ceci « invasion russe de l’Ukraine », et on peut imaginer l’armée russe avancer jusqu’à Kiev (selon les experts militaires Kiev tomberait en moins d’une semaine) en fonction des évènements politiques.
Installation de missiles russes à Cuba ou/et au Vénézuela, ce qui mettrait alors la Russie à quelques minutes des États-Unis.
Une mesure accessoire pourrait être l’invitation du président Lukashenko aux russes de s’installer en Biélorussie, qui a une grande frontière avec l’Ukraine. L’intégration de la Biélorussie à la Fédération de Russie, en négociations depuis une dizaine d’années, arriverait ainsi enfin à son terme, les forces russes seraient alors à la frontiere de l’Union europeenne en Pologne.
D’autres mesures envisagées par certains analystes en Russie sont une intervention russe dans les Pays Baltes, voire en Finlande. Peu crédible semble-t-il, la Russie n’ayant aucune volonté de faire la guerre mais se place sur une position défensive. Un renforcement militaire aux frontières de ces pays est par contre une évidence dès le déclenchement des opérations dans le but de briser une éventuelle attaque de l’OTAN.
Mais il semble évident pour tout le monde que l’OTAN n’interviendra pas directement si la Russie intervient au Donbass (consideré par l’OTAN comme territoire ukrainien), l’Alliance Atlantique l’a d’ailleurs dit plusieurs fois. Par contre elle approvisionnera à coup sur l’Ukraine en matériel, ce qui ne changera pas grand chose au résultat final.
Dans le cadre de l’installation de missiles russes à Cuba et au Vénézuela, on voit mal ce que les américains pourront faire de plus (à part envahir Cuba ou Caracas ?!) leurs propres missiles sont déjà quasiment aux frontières de la Russie. De nouvelles « sanctions » donc, ce qui ne changera pas grand chose, mais la Russie a clairement indiqué qu’elle ripostera cette fois avec des manières « surprenantes ». On peut imaginer des attaques cybernétiques mettant hors service les sites énergétiques aux États-Unis, voire les systèmes d’approvisionnement en électricité. Ceci est du domaine du possible.
Les mois, les semaines et même les jours à venir seront cruciaux et il pourrait se déclencher des évènements face auxquels la grippe-covid ferait mesure d’amusement.
source : https://boriskarpov.tvs24.ru
via https://rusreinfo.ru
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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