Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andriy Bezuglov/Adobe Stock
« Un bébé quand je veux, si je veux, comme je veux. Le bébé dépend de mon désir. “L’enfant désiré, malheureusement, passe par l’élimination des enfants non désirés” », rappelle un article percutant du Magazine Familles Chrétiennes.
Au Québec, cette déformation de la nature promue par la fécondation in vitro devient plus accessible dans les cliniques privées.
Selon Le Journal de Montréal, « En conflit avec les cliniques de fertilité qui rejettent le tarif prévu par le programme public de procréation assistée, Québec accorde un permis à un nouvel établissement privé… Située à Montréal, la clinique privée OriginElle pourra désormais offrir un traitement de FIV gratuit aux couples infertiles. »
Au lieu de subventionner la maternité et mettre fin à cette pratique, le gouvernement « accorde une subvention de 3900 $ aux médecins qui pratiquent une FIV… »
Le ministre délégué aux Services sociaux ne manque pas d’ambition dans son projet, « Il y a (aussi) possibilité d’ouvrir une clinique (de fertilité) au CHU de Québec, une au CHU de Sherbrooke, et si on voit que certaines cliniques privées ne participent pas, on va aller de l’avant avec ces projets-là également. Pour moi, c’est important que toutes les femmes reçoivent le service le plus rapidement possible et dans la gratuité ».
La fécondation in vitro tente d’effacer la dignité et le respect de la personne humaine en transformant l’enfant à naître en un produit, un produit congelé et même jetable dans certains cas. « Supposons un embryon conçu in vitro ; on conçoit dix embryons, on en supprime trois parce qu’ils ne conviennent pas, on en congèle trois et on en implante trois. On fait une réduction embryonnaire et un seul bébé naît (Benoît Bayle). » Lorsque les hommes dépassent les lois de la nature, ils deviennent tout simplement inhumains.
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