Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
« Mercredi 5 janvier, une nouvelle loi faisant des animaux de compagnie des “êtres à part entière” avec un “statut juridique propre” est entrée en vigueur en Espagne. Une loi avec des conséquences sur trois textes normatifs, y compris le Code civil », rapporte Gènéthique.
Ainsi, le droit des animaux dépasse le droit de certains êtres humains puisque l’avortement est légal en Espagne jusqu’à 14 semaines de grossesse.
« Désormais, les animaux sont “considérés comme d’authentiques membres de la famille”. En cas de divorce entre deux personnes par exemple, “le juge devra prendre en compte le sort d’un éventuel animal de compagnie comme s’il s’agissait d’un enfant, en décidant ou non d’une garde partagée”. »
L’animal de compagnie fait partie de la famille, mais pas nécessairement l’enfant à naître !
« Pour le député Angel López Maraver, “cette loi est une aberration, qui bafoue le concept familial traditionnel et met au même niveau un fils et un chien”… Hier également, s’inquiétant de la diminution des naissances dans différents pays, le pape François a déploré que “les chiens et les chats prennent la place des enfants”. »
Non seulement les animaux « prennent la place des enfants » mais ils reçoivent des droits tandis que les enfants à naître ne reçoivent même pas le droit à la vie jusqu’à la quatorzième semaine de leur existence.
Comme le disait Jérôme Lejeune, « la qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres. » Mais qu’en est-il d’une civilisation qui porte plus de respect aux animaux qu’à ses membres ? Ses animaux deviennent des membres et ses plus faibles citoyens ne sont plus des membres.
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