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<figure id="thumbnail" style="display:none"><img src="https://i0.wp.com/xn--tl-bjab.fiatlux.tk/wp-content/uploads/sites/6/2022/01/strategie-de-survie-democrate-fa.jpg?fit=1280%2C720&ssl=1" style="display:none"></figure><div class="jetpack-video-wrapper"><iframe loading="lazy" title="Stratégie de survie démocrate : faire du 6 janvier un nouveau 11 septembre" width="650" height="366" src="https://www.youtube.com/embed/J-3p7NTxsok?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe></div>
Joe Manchin peut-il sauver le parti démocrate ?
Le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, a menacé lundi de détruire la machine à obstruction si les républicains n’approuvaient pas le projet de loi sur les droits de vote des démocrates.
C’est une menace très étrange parce qu’il n’a pas les voix et que tout le monde le sait.
Le problème pour les démocrates, c’est la peur.
Ils savent que leur contrôle sur le Congrès ne durera pas et qu’ils ne peuvent pas faire passer le programme de Biden.
Et une grande partie de la responsabilité pour cette situation incombe à Joe Manchin et Kirsten Sinema.
Malgré tout le blâme et les attaques que Manchin et Sinema reçoivent, il y a plusieurs démocrates du Sénat qui seront dans une situation très difficile aux élections de mi-mandats.
Et finalement, Joe Manchin protège leur dernière chance d’être réélu.
Les démocrates sont actuellement conduits à leur perte par le programme Build Back Better de Biden poussé par l’extrême gauche et que beaucoup d’électeurs modérés rejettent.
Et c’est exactement là que Manchin pourrait finir par sauver les démocrates au Sénat.
Il pourrait maintenir le Congrès divisé, mais seulement si les démocrates insistent sur l’ordre du jour de Biden.
Si ces démocrates en danger n’ont pas à voter pour un projet de loi très progressiste et très coûteux, ce sera autant d’arguments en moins pour leurs adversaires républicains lors des prochaines élections.
Parlons maintenant du comité d’enquête spéciale sur les émeutes du 6 janvier au Capitol américain.
La décision de Pelosi d’exploiter politiquement l’émeute au Capitole est une évidence.
Le parti du président perd presque toujours un nombre important de sièges à la Chambre lors des élections de mi-mandat.
La seule fois où cela ne s’est pas produit dans l’histoire récente, c’était en 2002, à la suite des attentats terroristes du 11 septembre.
Pelosi a naturellement estimé que son meilleur pari pour préserver le pouvoir était, avec une aide massive des médias de gauche, de transformer d’une manière ou d’une autre l’émeute des partisans de Donald Trump mécontents au Capitole en un nouveau 11 septembre.
Comme l’explique le journaliste Gérald Olivier, présentée comme une commission « bi-partisane », c’est-à-dire composée d’élus des deux partis et donc impartiale, la commission d’enquête spéciale devait compter sept élus Démocrates et cinq Républicains.
Nancy Pelosi, présidente de la Chambre, a rejeté deux des élus Républicains désignés.
Les trois autres se sont alors désistés.
Pour sauver les apparences, Pelosi a invité deux élus Républicains notoirement opposés à Donald Trump (Liz Cheney du Wyoming et Adam Kinzinger de l’Illinois) à siéger.
De sorte que la commission spéciale de la Chambre, officiellement « bi-partisane », compte 100% d’adversaires de Donald Trump.
Source : Lire l'article complet par Carrefours du monde
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