par Michel de Lorgeril.
Le « Journal des gens heureux, sereins et vaccinés », LE MONDE, publie en première page (édition du 7 Janvier 2021) une ébauche d’analyse des récents propos du Président de la république concernant les nonvaccinés « qu’il veut emmerder jusqu’au bout »
Outre l’insigne grossièreté des mots du personnage, c’est la grossièreté du mode de penser qui éclate au grand jour !
Les puissants rédacteurs du MONDE doivent être écoutés non pas pour leur finesse d’analyse mais parce qu’ils disent tout haut (les idiots) ce qu’est le plan présidentiel.
Ils écrivent : « Au-delà des préoccupations sanitaires, la sortie polémique du Président contre les nonvaccinés n’est pas exempte de considérations politiques. Le chef de l’état a théorisé la nécessité de cliver pour souligner les incohérences de LR sur le sujet et installer la confrontation avec l’extrême droite. »
Je laisse à ces crétins le soin d’analyser leurs propres analyses mais je note que, comme beaucoup, ils ont compris que cette déclaration de guerre contre les nonvaccinés n’était qu’un prétexte politicien pour entamer sa campagne électorale.
Comme je l’ai montré dans un précédent message, il n’y a pas de rationnel sanitaire à ce harcèlement des nonvaccinés.
Les vaccins antiCOVID ne sont pas altruistes et les nonvaccinés ne jouent pas de rôle significatif dans la nouvelle flambée épidémique.
Contrairement à ce que certains obsédés clament partout, rien ne dit que s’il y a des nonvaccinés dans les hôpitaux, c’est parce qu’ils ne sont pas vaccinés.
Les hospitalisés, vaccinés et nonvaccinés, sont des personnes fragiles que le système de soin doit protéger. L’hypothèse que les nonvaccinés soient fragiles parce qu’ils ne sont pas vaccinés [et donc ce serait bien fait pour eux !] ne reposent sur rien de concret.
On peut penser que beaucoup – pas tous, certes, il y a une multitude de cas de figure – ne sont pas vaccinés justement parce qu’il sont fragiles ou se croient fragiles.
Ainsi, à juste raison et jusqu’à preuve du contraire, ils estiment que se laisser vacciner leur fait courir un risque de complications.
Ils préfèrent ainsi, à juste raison et jusqu’à preuve du contraire, essayer d’échapper aux complications du virus plutôt que se précipiter volontairement vers les complications des vaccins.
Qui peut décemment leur donner tort ?
Ils ont raison puisque les académiciens clament que le virus est de moins en moins dangereux.
Par ailleurs, les mêmes académicien (les plus lucides) ne cessent de répéter que l’efficacité des vaccins n’est pas celle qu’ils espéraient ; tandis que les complications des vaccins sont indiscutables et multiples ; quoique leurs réelles fréquence et sévérité restent en question ; mais que rien n’est fait pour éclaircir ce point crucial.
Si les industriels, les académiciens et les gouvernants avaient bien travaillé, chacun de leur côté, le scepticisme ambiant (y compris parmi les vaccinés de force) ne serait pas aussi ravageur et les bons citoyens auraient confiance !
Hélas, la confiance ne se décrète pas, elle se gagne jour après jour. On peut comprendre que beaucoup d’entre nous n’aient pas confiance !
Voilà donc un être humain à la tête de 67 millions de braves gens (et élu pour les aider tous et sans aucune distinction) qui jette l’opprobre sur des millions de ses concitoyens par pur calcul politicien.
C’est une manœuvre sadique contre des innocents !
C’est un calcul cynique à des fins personnelles minables !
Que si peu de citoyens réagissent en dit long sur l’état de la nation !
source:https://michel.delorgeril.info/politique-de-sante/
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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