Au Kazakhstan, les troubles de masse se poursuivent pour une deuxième journée. Le 5 janvier, les manifestants ont réussi à s’emparer d’un certain nombre de bâtiments gouvernementaux et administratifs à travers le pays. Même l’aéroport d’Almaty était sous le contrôle des manifestants. Dans un certain nombre de régions, les forces de sécurité ont refusé de faire leur devoir et se sont rangées du côté du « peuple ».
À cet égard, le président kazakh Kassym-Jomart Tokayev a demandé l’aide des États membres de l’OTSC.
« En m’appuyant sur le traité de sécurité collective, j’ai demandé aujourd’hui aux chefs des pays de l’OTSC d’aider le Kazakhstan à surmonter cette menace terroriste. En fait, ce n’est plus une menace, c’est une attaque contre l’intégrité de l’État et, surtout, c’est une attaque contre nos citoyens qui me demandent, en tant que chef d’État, de les aider de toute urgence », a déclaré le chef de l’État.
M. Tokayev a ajouté que les terroristes qui opèrent actuellement dans les villes du pays ont reçu un entraînement intensif à l’étranger. Une opération antiterroriste est en cours dans la banlieue d’Almaty. Des unités aéroportées des forces armées kazakhes sont impliquées.
Plusieurs chaînes ont également rapporté que le 45e régiment des troupes aéroportées russes à Kubinka avait été mis en alerte.
« Pour fournir une assistance au Kazakhstan par l’intermédiaire de l’OTSC, Moscou pourrait faire appel à la partie russe de la Force collective de réaction rapide de l’OTSC (la 31e brigade d’assaut aéroportée de la Garde indépendante d’Oulianovsk et la 98e division aéroportée de la Garde d’Ivanovo), ainsi qu’à des unités aéroportées basées dans les régions de Toula et de Kostroma », lit-on dans la blogosphère.
Il serait toutefois prématuré de se fier à de telles informations.
source : https://topcor.ru
traduction Avic pour Réseau International
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