par Candice Vacle.
Etat d’urgence,… hyperPrésidence,…« intention criminelle »,…pass-vaccinal
L’état d’urgence ne permet ni la séparation de tous les pouvoirs ni au Parlement d’exercer son contre pouvoir.
Un Conseil de Défense classé « secret-défense » se base sur les rapports du Conseil Scientifique présidé par Jean-François Delfraissy (nommé par le Président de la République pour ce poste).
« Le Conseil Scientifique est un conseil qui a été créé ad hoc par le Président de la République, alors qu’il existait des autorités déjà constituées déjà existantes [l’Agence Nationale de Santé Publique, la Haute Autorité de santé, le Haut Conseil de la Santé Publique] compétentes pour donner des conseils au Président de la République mais le Président de la République a préféré créer un conseil qui se réunissait; et qui n’a pas de base constitutionnelle […] Qui se réunissait avant le Conseil des Ministres là ou toutes les décisions étaient prises. Et le Conseil des Ministres devenait une sorte de chambre d’enregistrement […] de la volonté du Président de la République élaborée dans un conseil dont-il a lui-même nommé les membres […] il y a là une dérive » dit Maître Dominique Rousseau, constitutionnaliste et professeur émérite de droit public à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dans une émission de France Inter du 26 novembre 2021. Le Conseil Scientifique de la crise du Covid-19 est-il constitutionnel? Je n’ai pas encore assez avancé sur cette question notamment car le service communication du Conseil Constitutionnel ne m’a pas encore répondu à ce jour. J’ai envoyé un premier mail le 5 décembre 2021 dont j’ai obtenu un accusé de réception et j’ai téléphoné le 14 décembre 2021 au Conseil Constitutionnel. Mon interlocuteur de l’accueil m’a dit qu’il transmettrait par mail à la personne de la communication l’information concernant mes mails déjà envoyés.
Mes recherches sur internet ne m’ont pas permis de trouver le terme de Conseil Scientifique dans la Constitution de 1958 qui contient essentiellement des articles organisant les institutions françaises.
L’hyperPrésidence d’E. Macron notamment lors de ses annonces change la vie des Français dans un laps de temps très court. Des Français se retrouvent alors pris de court et ne savent pas ou difficilement comment s’organiser pour survivre. Lors de son allocution du 12 juillet 2021, le Président Macron a ainsi annoncé la vaccination obligatoire des soignants et le pass-sanitaire élargi.
Des droits fondamentaux ne sont plus respectés: la liberté d’aller et de venir, la liberté de se réunir.
En période d’épidémie de Covid-19 on pourrait s’attendre à ce que le droit de la santé soit choyé. Non, le secret médical n’est plus vraiment respecté avec le pass-sanitaire et le consentement médical est bafoué avec la vaccination obligatoire des soignants (et d’autres professionnels) avec des vaccins expérimentaux anti-Covid-19.
La discrimination (et la stigmatisation qui va avec) engendrée par le pass-sanitaire devient banale. Pourtant les discriminations (dont les discriminations fondées sur l’état de santé) sont régies par des lois du code pénal dont les peines peuvent porter à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende.
Le pass-sanitaire implique la surveillance de citoyens par d’autres citoyens dont (pour la plupart) la surveillance n’est pas le métier et n’est pas inscrite dans leur contrat de travail.
Allons-nous vers un état de surveillance abandonnant l’état de droit? Le pass-sanitaire servira-t-il à tracer les citoyens? Le pass-sanitaire ou vaccinal glissera-t-il vers un pass-social comme le crédit social chinois? Avec l’obligation du pass-sanitaire (bientôt peut-être transformé en pass-vaccinal) les Gafam pionniers des certificats numériques et des laissez-passers sanitaires « verraient [sans doute] un boulevard commercial s’ouvrir devant eux pour accéder à nos données de santé, « contrôler » notre santé et, finalement, contrôler la population française. » Ce contrôle pourrait peut-être aussi s’effectuer par un carnet de vaccination sous la peau. Cela existe déjà. Des ingénieurs américains ont mis au point un marquage et une vaccination sous-cutanés encapsulés dans des nanoparticules. Cette technologie a été testée au Kenya et au Malawi.
Le débat sur le Covid-19 a été souvent censuré par des géants d’internet comme Youtube. Et des chercheurs ou médecins ayant un point de vue autre que le discours officiel ont été fortement ennuyés notamment par leur hiérarchie ou par des procès à leur encontre tels le sociologue Laurent Mucchielli, le mathématicien Vincent Pavan, les Professeurs Didier Raoult, Christian Perronne, ou le Docteur Louis Fouché.
L’éthique vole en éclat. Le Comité Consultatif National d’Ethique valide la vaccination anti-Covid-19 chez les enfants de 5 à 11 ans alors que le seul vaccin autorisé pour ces enfants (Pfizer) bénéficie seulement d’une autorisation conditionnelle de mise sur le marché (AMM), que ce vaccin est toujours en phase 3 de test, et malgré les risques potentiels de myocardites et d’effets secondaires à long terme du vaccin. Tout ça alors que la Haute Autorité de Santé précise que « trois décès directement liés à la Covid-19 ont été recensés chez les enfants âgés de 5 à 11 ans depuis mars 2020. » Et sachant que Santé Publique France écrit aussi pour toute la période de la crise du Covid-19: les « hospitalisations chez les enfants âgés de 5-11 ans et de 12-17 ans représent[e]nt respectivement 0,3 % et 0,5 % de l’ensemble des hospitalisations, sans différence entre 2020 et 2021. »
Maître Di Vizio dit à ce sujet le 29 décembre 2021: « c’est d’une gravité exceptionnelle et il faut oser le dire […] il y a là quelque chose qui relève de l’intention criminelle […] il y a là ce que le droit pénal appelle d’élément intentionnel. Il y a là une intention de coup et blessure […] sur nos enfants. »
Une intention en droit intentionnel est un élément moral. « Il s’agit de l’attitude psychologique de l’auteur du comportement réprimé par la loi. Selon les infractions, l’auteur peut avoir agi avec intention ou par imprudence. » « La preuve de l’intention criminelle […] intervient alors par un jeu d’indices, c’est-à-dire que l’on tire d’un fait connu, l’existence d’un fait inconnu, ici l’intention. Elle peut intervenir également par des présomptions », écrit le Cabinet d’Avocat ACI.
Rappelons puissamment que le président de ce Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) est J.-F. Delfraissy et que pour ce poste aussi il a été nommé par le Président de la République.
Si Maître Di Vizio a raison lorsqu’il explique que la vaccination anti-Covid-19 des enfants de 5 à 11 ans relève d’une « intention criminelle »; puisque le Président de ce comité d’éthique J.-F. Delfraissy a validé la vaccination anti-Covid-19 des enfants de 5 à 11 ans; et puisque c’est le Président de la République qui a nommé J.-F. Delfraissy deux fois à ces postes clefs de la crise du Covid-19 (Président du Conseil Scientifique et Président du CCNE); alors il est urgent de se demander si J.-F. Delfraissy a des intentions criminelles et si le Président de la République lui-même n’a pas aussi ce type d’intention ou bien si ce dernier est complice. C’est peut-être plus subtil que ça car la décision du CCNE est collégiale et le Gouvernement non plus n’a rien trouvé à redire à la vaccination anti-Covid-19 des enfants de 5 à 11 ans. Il n’en reste pas moins que l’on ne peut pas faire l’économie de l’interrogation ci-dessus. C’est beaucoup trop grave.
L’ intention de nuire est assumée dans le discours officiel. Beaucoup de Français souffrent des mesures Covid-19.
Ainsi en 2021, les soignants non-vaccinés contre le Covid-19 ont été suspendus sans salaire, indemnité ou chômage sans qu’aucune empathie gouvernementale ne soit exprimée.
Il en est de même pour tous les autres professionnels soumis à la vaccination obligatoire anti-Covid-19, c’est-à-dire les personnes exerçant au sein des établissements de santé ou les établissements sociaux, les psychologues, les ostéopathes, les psychothérapeutes, les sapeurs et marins-pompiers, les personnels navigants et personnels militaires,… Ça fait beaucoup de citoyens prudents ou réfractaires à la vaccination anti-Covid-19 qui se sont retrouvés à devoir choisir entre cette vaccination ou ne pas savoir comment survivre financièrement. Ce dilemme est cruel.
Ces citoyens devenus avec le pass-sanitaire sous-citoyens ont été stigmatisés par le Gouvernement et notamment le Ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti qui, à leur propos, a parlé de « faille du système ». Le non-vacciné est l’ennemi officiel désigné. Qu’a-t-il fait de mal? Rien. Ne pas vouloir se faire vacciner contre le Covid-19 n’est pas une infraction. La vertu de prudence n’est plus tolérée, voire diabolisée. Le journaliste Mathieu Slama écrit : « Le non-vacciné est le bouc émissaire de la crise sanitaire ». Ce type de bouc-émissaire peut permettre à un gouvernement d’éviter de se remettre en question et de devoir s’expliquer sur l’échec de sa politique.
Continuons. L’accès à l’hôpital a été interdit aux personnes n’ayant pas de pass-sanitaire.
Les mesures citées ci-dessus ont-elles été efficaces pour empêcher la circulation du Covid-19?
Non. L’étude du Lancet publiée le 19 novembre 2021 intitulée « La pertinence épidémiologique de la population vaccinée par le COVID-19 s’accroît » permet de comprendre que les personnes vaccinées contre le Covid-19 peuvent être contaminantes et contaminées dans des proportions importantes. De plus, en France, actuellement, parmi les personnes hospitalisées testées positives au Covid-19, il y a plus de vaccinés contre le Covid-19 que de non-vaccinés contre le Covid-19, selon la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES).) Même J.-F. Delfraissy a dit en tant que Président du Conseil Scientifique, le 8 décembre 2021, lors de son audition au Sénat sur la situation sanitaire: « Ces vaccins ont une efficacité limitée sur la transmission et l’infectiosité ». Et, actuellement, les personnes testées positives sont très nombreuses bien que 78,7% de la population totale a reçu une primovaccination complète. Le taux d’incidence est dans certaines régions de France supérieur à 1 000 pour 100 000 habitants pour un total de 206 243 personnes testées positives au Covid-19, le 30 décembre 2021, selon Santé Publique France., Ceci pour 1143 décès dûs au Covid-19 lors de la dernière semaine de l’année 2021, selon Santé Publique France.
En bref, la science, la réalité et même Jean-François Delfraissy « disent » que les vaccins anti-Covid-19 sont des « passoires ». De ce fait, il n’est pas logique que des professionnels non-vaccinés contre le Covid-19 soient toujours suspendus. N’auraient-il pas dû être réhabilités d’autant plus que des malades du Covid-19 sont dans les hôpitaux et que beaucoup de médias expliquent qu’il y a un manque de personnel à l’hôpital? Le pass-sanitaire n’aurait-il pas dû lui aussi disparaître puisqu’il se base sur des vaccin-passoires?
On peut d’autant plus se poser la question d’une intention de nuire que « malgré la pandémie, plus de 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020 », écrit Le Monde le 27 octobre 2021. N’est-ce pas exactement l’inverse de ce qu’il faut faire lors d’une épidémie où le Gouvernement s’alarme de manquer de lits d’hôpitaux? Entre parenthèses si la France manque tant de lits d’hôpitaux pourquoi ne pas réquisitionner des hôtels pour les transformer en hôpitaux et demander à des médecins à la retraite de revenir travailler?
A présent, s’ajoute un énorme problème qui ressemble au plus gros mensonge d’État français depuis le nuage de Tchernobyl qui se serait arrêté à la frontière française: le pass-vaccinal. Avec le nouveau « projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique » déposé en procédure accélérée le 27 décembre 2021, il est question de « transformer à compter du 15 janvier 2021 en « passe vaccinal » le « passe sanitaire » ».,) Comment une telle idée a-t-elle pu germer compte tenu de ce qui est expliqué ci-dessus et rappelons encore que même J-F. Delfraissy a dit que « ces vaccins [anti-Covid-19] ont une efficacité limitée sur la transmission et l’infectiosité »?
Ce projet de loi voulant transformer le pass-sanitaire en pass-vaccinal a le mérite de poser de manière claire un fait (le pass-vaccinal) dont il est possible de vérifier par nous même que le Gouvernement ne peut pas croire à l’efficacité du pass-vaccinale puisque la vaccination anti-Covid-19 n’empêche ni d’être contaminant ni d’être contaminé. (Voir éléments expliqués ci-dessus)
On est en plein dans ce qui est très probablement un mensonge-idéologique. En effet, ici est présenté « comme une vérité, une fiction mensongère, tout en demandant l’adhésion de la population à cette fiction. » Le mensonge-idéologique fait partie de l’arsenal des régimes totalitaires. Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie dans une interview du 18 octobre 2021 explique très bien les mécanismes de ce genre de violence totalitaire:
Le Président de la République, le Gouvernement français et le Conseil Scientifique présidés par J.-F. Delfraissy mettent en danger inutilement des Français et il est difficilement concevable, s’ils ont un esprit équilibré, qu’ils n’en aient pas conscience.
Par petites ou grosses touches successives notre civilisation (droit, éthique, institutions…) est de plus en plus déstructurée. Cela nous mène-t-il vers un chaosn un grave désordre? Le sociologue et philosophe français Edgar Morin semble le penser car il écrit dans un poème que l’année 2022 « arrive en chaos. »
Candice Vacle
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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