par Serge H. Moïse.
Il n’y a pas si longtemps nous avions le triste privilège de signer un papier intitulé : « Individualisme ».
Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de le lire, nous y déplorions l’attitude malheureuse de nos compatriotes qui se renferment sur leurs petites personnes, oubliant qu’ils font partie d’une communauté visible et en tant que telle, doivent dans le respect des lois et de la morale, faire preuve de convivialité.
Le mal triomphe par l’indifférence des gens de bien, nous dit Edmund Burke.
Les gens de bien se distinguent des autres par leurs bonnes actions dans la communauté mais à partir du moment où ils n’agissent plus dans le sens du bien et du juste, ils cessent d’être des gens de bien!
La présente se veut un appel à la solidarité des gens de bien de la communauté haïtienne du Québec et du Canada et à tous les amis du droit, de la justice et de la morale afin de voler au secours d’une veuve éplorée qui en a tellement besoin.
En effet, selon le prestigieux organe de presse Omega World News, la dame Rachelle Acélat, voulant assister aux funérailles de son époux décédé, dans des conditions non encore élucidées, s’est vu refuser un visa par un officier du consulat canadien en poste à Port-au-Prince.
Jusqu’à preuve du contraire, nous demeurons convaincu que pareille pratique ne s’inscrit nullement dans la politique du gouvernement canadien et nous ne serions pas étonné de voir le gouvernement québécois, ayant à sa tête une grande dame, mère de famille elle aussi, intervenir auprès du gouvernement fédéral, ne serait-ce que pour des raisons humanitaires.
Serait-ce une manœuvre de la part de ce fonctionnaire pour embarrasser le gouvernement fédéral, compte tenu du mouvement de grève en cours et que dira le syndicat de la fonction publique devant un tel cas d’immoralité ?
Le silence des « haïtiano-canadiens » demeure significatif et pour le moins problématique.
Si cela se passait au sein de n’importe quelle autre des communautés composant la mosaïque québécoise, nous aurions entendu les italo-canadiens élever la voix, les sino-canadiens réclameraient justice, les gréco-canadiens évoqueraient le sens de l’équité, hélas, les « canado-haïtiens » ont d’autres chats à fouetter.
Que s’est-il donc passé au sein de cette communauté depuis les trente dernières années pour expliquer un tel nivellement par le bas ?
« Je n’ai jamais cherché à m’identifier à un peuple, je n’ai jamais éprouvé le besoin de me trouver une identité culturelle. Je suis Moi et cela me suffit » nous lançait tout dernièrement une grande dame du haut de sa tour d’ivoire.
Madame parlait-elle en son nom propre ou en celui de ce peuple dont elle est issue et auquel, elle ne cherche point à s’identifier ?
Où sont donc passées, la kyrielle d’associations qui font de l’éducation leur sacerdoce ?
Monsieur Philippe Mercure du journal La Presse semble s’amuser follement à écrire « le juge canado-haïtien ». Qui pourrait l’en blâmer puisque certains professionnels appartenant à cette communauté ne se gênent pas pour s’identifier comme tel.
Cela nous rappelle le cas de cet avocaillon qui avait fait une dénonciation calomnieuse à l’endroit d’un congénère et qui pour assassiner sa propre conscience, prétend que ce n’est pas l’Haïtien en lui qui avait agi de manière aussi rampante, mais plutôt l’avocat ! Quelle honte pour la basoche.
Et comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, nous enjoignons nos sœurs et frères à faire preuve de conscience collective, de moralité et de dignité, au nom de nos ancêtres, ces valeureux va-nu-pieds qui se sont sacrifiés pour nous léguer cette nation que nous aurons à rendre souveraine fière et prospère !
Me Serge H. Moïse av
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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