Ciblé en priorité dans la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, le géant chinois Huawei a durement accusé le choc avant de se relever en cette fin d’année 2021. Il compte même se lancer dans des activités spatiales et concurrencer sur son propre terrain SpaceX d’Elon Musk en participant au déploiement d’une constellation de micro-satellites de télécommunication en orbite et le déploiement d’un réseau internet dans l’espace extra-atmosphérique. Enfin, le nom de Huawei est apparu dans un projet de construction d’une base lunaire automatique chinoise sur la lune d’ici l’horizon 2027. Un projet déjà condamné par Washington comme un prétexte à l’implantation d’un réacteur nucléaire sur la lune puisque le prototype éventé est basé sur une source d’énergie fournie par un réacteur à fission de nouvelle génération. Une vue sur l’hélium-3 n’est pas exclue.
Les États-Unis ont aussi un projet à court terme pour la lune: l’installation d’une base permanente inhabitée est une option. Pour les Russes, c’est un prétexte cachant à peine l’établissement d’une installation militaire sur la lune.
Ces projets sur la lune nous rappellent quelques épisodes oubliés de la propagande spatiale au plus fort de la Guerre froide 1.0, d’autant qu’en 2021, l’argent fiat est bien plus facile à produire qu’il y a une quarantaine d’années après la fin de l’étalon-or mais ceci est une autre histoire de faux monnayeurs. Le défi entre une économie réelle et une autre virtuelle est toujours intéressant. La lune fait toujours rêver, 5000 ans après avoir été nommée ainsi par des hommes au Sud de l’Irak.
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