Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : AungMayo/Adobe Stock
Chaque jour, des enfants à naître meurent sans avoir pu accomplir la mission qui leur était destinée. Ils ne pourront jamais être appelés à vivre à la hauteur de leur nom ; ils n’ont pas de nom.
Quand un nom est donné à la naissance, au baptême, il imprime un sceau sur l’âme de l’enfant ; et ce sceau indique la mission particulière qu’il aura à accomplir au long de sa vie. Il y a une semaine, nous avons fêté la naissance d’un petit enfant à Bethléem.
Aujourd’hui, nous fêtons le Saint Nom de cet enfant, qui fut révélé à saint Joseph par un messager du ciel.
« Vous lui donnerez le nom de Jésus, car il rachètera son peuple de ses péchés (Matthieu 1, 22). »
Depuis ses premiers instants sur la terre jusqu’à son dernier souffle sur la Croix, Jésus accomplit cette mission : sauver les hommes en les rachetant de leurs péchés au prix de la mort.
Si nous comprenions la puissance de ce Nom, nos épreuves se transformeraient en joies, nos souffrances en bonheur, nos chutes en relèvements, nos défaites en victoires, car ce Saint Nom de Jésus est celui par lequel nous avons été sauvés.
Dans son XVe Sermon sur les cantiques, saint Bernard affirme, « Quelqu’un tombe-t-il dans le crime ; voire même, court-il en se désespérant, au piège de la mort ? S’il invoque le Nom de Jésus, ne recommencera-t-il pas de suite à respirer et à vivre ? Qui jamais demeura dans l’endurcissement du cœur, ou bien dans la torpeur de la léthargie, la rancune, ou la langueur de l’ennui ? Quel est celui qui, par aventure, ayant tari la source des larmes, ne l’ait sentie soudainement couler plus abondante et plus suave, sitôt que Jésus a été invoqué ? »
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