Les rédacteurs en chef du British Medical Journal (BMJ) ont un message pour Mark Zuckerberg de Facebook : mettez vos vérificateurs de faits à niveau, dès que possible. En tant que membres de l’une des revues médicales les plus anciennes et les plus prestigieuses du monde, les rédacteurs en chef expriment une réelle inquiétude quant aux vérificateurs de faits tiers employés par Facebook/Meta. Cette plainte fait surface en raison de la question des données potentiellement frauduleuses ou erronées associées à Ventavia, l’organisme de recherche sous contrat de Pfizer.
TrialSite a écrit que le BMJ est l’auteur d’un article critique qui étudie les preuves éclatantes de mauvaises pratiques et de problèmes de contrôle de la qualité lors des essais cliniques du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer. L’article critique, rédigé par Paul Thacker et publiée dans la revue à comité de lecture, a fait l’objet de recherches méticuleuses fondées sur la documentation de lanceurs d’alerte et a fait sourciller les lecteurs.
La censure de Facebook
Cependant, le BMJ n’a pas tardé à avoir un aperçu de ce que Facebook, Google et d’autres font aux plateformes médiatiques indépendantes telles que TrialSite. Bien que le BMJ soit l’une des revues médicales les plus réputées et que les informations soient rigoureusement vérifiées par des pairs, des phénomènes étranges ont commencé à se produire.
Par exemple, les lecteurs ont essayé de publier certaines des informations sur des médias sociaux tels que Facebook pour les partager avec leurs réseaux. Mais « certains ont déclaré être incapables de les partager [les informations] ». De plus, il s’avère que « des vérificateurs de faits indépendants » ont conclu que « cette information pourrait induire les gens en erreur ». Les personnes qui partageaient simplement ce contenu, issu du BMJ, ont été averties par Facebook que « Cette information pourrait induire les gens en erreur ». De plus, on leur a dit : « Ceux qui essayaient de publier l’article ont été informés par Facebook que les personnes qui partagent de façon répétée de “fausses informations” pourraient voir leurs publications déplacées plus bas dans le fil d’actualité de Facebook ». En outre, certains administrateurs de groupes ont reçu des avis de Facebook indiquant que l’information était « partiellement fausse ».
Les lecteurs ont ensuite été dirigés vers une « vérification des faits » effectuée par Lead Stories, un vérificateur de faits tiers. Pourtant, le BMJ, qui est probablement le meilleur expert de la planète en matière d’information sur la recherche médicale, doit maintenant vérifier les faits des vérificateurs de faits, comme TrialSite l’a toujours fait, et constater que les vérificateurs de faits ont, bien sûr, tort.
La note de l’éditeur du BMJ est la suivante :
• Il (Lead Stories, NdT) ne fournit aucune affirmation de fait que l’article du BMJ a mal formulée.
• Le titre de l’article est absurde : « Vérification des faits : Le British Medical Journal n’a PAS révélé de rapports disqualifiants et ignorés sur les failles des essais du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer ».
• Le premier paragraphe qualifie inexactement le BMJ de « blog d’information ».
• Il contient une capture d’écran de notre article avec un tampon indiquant « Flaws Reviewed », alors que l’article de Lead Stories n’identifie rien de faux ou de mensonger dans l’article du BMJ.
• Il a publié l’article sur son site web sous une URL qui contient la phrase « hoax-alert » (« Alerte à l’intox »).
Note Les rédacteurs du BMJ ont contacté Lead Stories qui reste pourtant déterminé à ne rien changer à leur version. Maintenant, Facebook signale l’article du BMJ.
Un système de vérification des faits incompétent
Mme Godlee et M. Abbasi (de TrialSite News) ont tous deux un message pour Facebook : vos vérificateurs de faits sont « incompétents ». Le réseau social a intérêt à se ressaisir, tel est le message. Pendant qu’ils y sont, il faudrait leur rappeler que Jen Psaki a déclaré publiquement que des agents de la Maison Blanche de haut niveau fournissaient à Facebook des informations sur ce qui était de la désinformation par rapport à des informations réelles crédibles. Pour référence, nous incluons l’article de The Hill sur les commentaires de Psaki. Le BMJ devrait peut-être mettre Mme Psaki sur sa liste également, ainsi que tous les « hauts responsables » de la Maison Blanche qui ont « suggéré » d’offrir leur aide à Facebook.
Comme l’a demandé le Dr Ron Brown, un collaborateur de TrialSite, au cours de l’été : Does White House Spread Misinformation about Spreading Vaccine Misinformation? (« La Maison Blanche diffuse-t-elle des informations erronées sur la désinformation sur les vaccins ? »).
source : https://trialsitenews.com
via http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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