Le témoignage d’un ex-détenu, jugé crédible par les enquêteurs, serait à l’origine de la garde à vue de la nouvelle petite amie de Cédric Jubillar et de plusieurs personnes de son entourage.
En effet, selon les informations du Parisien, Cédric Jubillar, incarcéré depuis six mois dans le quartier d’isolement de la maison d’arrêt de Toulouse-Seysse, se serait « rapproché » de l’un de ses codétenus, un homme connu dans le milieu du banditisme et sur le point d’être libéré.
Comme l’explique le média parisien, Cédric Jubillar est soupçonné d’avoir communiqué à ce détenu des informations précises sur la localisation du cadavre de son épouse. Des informations que cet homme, une fois libéré, a transmises aux services d’enquête. Son témoignage est jugé crédible par les gendarmes.
Cédric Jubillar lui aurait expliqué qu’il avait tué Delphine puis enterré son corps près d’un arbre situé à proximité « d’une ferme qui a brûlé », sur la commune de Cagnac-les-Mines. Il aurait précisé à son voisin de cellule que plusieurs personnes de son entourage détenaient déjà cette information. L’un d’entre eux l’aurait même aidé à transporter et enterrer le corps de Delphine au cours de la nuit fatidique du 15 au 16 décembre 2020. Un autre lui aurait fourni une aide logistique en mettant un véhicule à disposition pour effectuer ce macabre transport.
Cédric Jubillar aurait alors émis l’idée à ce détenu de déplacer le cadavre de son épouse et que pour réaliser cette sinistre « mission », il pouvait compter sur l’aide de Séverine L., sa nouvelle petite amie depuis mi-avril. Selon lui, celle-ci connaîtrait également l’emplacement du cadavre de l’infirmière. Lors de sa garde à vue, Séverine a réaffirmé son ignorance totale de l’endroit où le corps de Delphine Jubillar pourrait être dissimulé. L’enquête se poursuit.
Source : Actu Pénitentiaire
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