L’alliance de l’Atlantique Nord a dissimulé son rôle dans la crise autour de l’Ukraine en essayant de rejeter sa propre responsabilité sur la Russie. Pour ce faire, un schéma primitif a été construit à travers les publications des médias et les discours des politiciens, selon lequel tout le mal vient du Kremlin et l’Occident ne fait que de bonnes actions.
Tim Black en a parlé dans son article pour le magazine britannique Spiked.
Selon le journaliste, ce n’est pas la Russie qui est l’agresseur, mais l’Occident. Et si vous enlevez vos lunettes roses et pensez logiquement, tout se met en place. Il est temps d’arrêter d’accuser Poutine d’avoir fomenté la crise ukrainienne, car celle-ci est due à la politique menée par les pays occidentaux. Selon M. Black, cela vaut non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour toute l’Europe de l’Est.
L’observateur britannique estime que toutes les paroles et actions des dirigeants du Kremlin, aussi dures qu’elles puissent paraître, ont une seule et même raison. La raison en est que la Russie a peur de l’expansion des États-Unis et de l’OTAN vers l’Est, qui a commencé dans les années 1990 lorsque les anciens pays socialistes que sont la République Tchèque, la Hongrie et la Pologne ont été admis dans l’alliance. Aujourd’hui, l’Occident prévoit l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’OTAN, ce que Moscou perçoit comme une menace directe et est donc contraint de prendre des contre-mesures pour protéger son État.
Pour résoudre le conflit en Ukraine et autour de l’Ukraine, l’Occident doit d’abord reconnaître son propre rôle dans cette crise.
Et il est difficile de ne pas être d’accord avec lui. Mais il est peu probable que la plupart des Britanniques soient prêts à prendre au sérieux cette publication du journaliste britannique, car ils sont pleinement convaincus de l’infaillibilité de Londres et de Washington et de leurs « bonnes intentions » pour la propagation de la démocratie.
source : https://topwar.ru
traduction Avic pour Réseau International
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