Procession du chapelet d’Österreich betet à Heiligenkreuz, le 8 décembre 2021.
Par Jennifer Bryson (Crisis Magazine), 14 décembre 2021 — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission du Crisis Magazine — Photo : Carmen Kronspiess
Au milieu de vagues de confinements très restrictifs et d’une proposition de mandat de vaccination universelle COVID-19 qui doit commencer le 1er février, les tensions en Autriche, où je vis, sont en hausse. Mais fin novembre, une nouvelle lueur d’espoir est apparue à l’horizon, juste à temps pour l’Avent. Louis-Pierre Laroche, négociant en vins et père de onze enfants, a lancé un appel à prier le chapelet avec d’autres en public, pour l’Autriche. Épuisés par les réponses politiques au COVID qui n’offrent que des restrictions toujours plus importantes, souffrant économiquement, isolés par les fermetures, effrayés et consternés par la perspective d’un mandat universel de vaccination, l’appel de Laroche trouve un écho auprès des Autrichiens désireux de se joindre à lui.
Chaque semaine, le mercredi soir, depuis la fin du mois de novembre, dans toute l’Autriche, des personnes ont commencé à se rassembler en public pour prier ensemble le chapelet dans le cadre de l’initiative Österreich betet [L’Autriche prie]. L’appel est simple, mais profond : « Priez pour l’Autriche ! » tous les mercredis soirs, en public, comme l’explique un prospectus, « afin que notre pays, qui traverse actuellement l’une des crises les plus graves de son histoire, soit confié à la Mère de Dieu et que l’on demande son intercession pour tous les citoyens ».
La nouvelle initiative L’Autriche Prie s’inspire de l’histoire, aborde la crise actuelle des politiques liées à la pandémie et présente des aspects de collaboration intra-catholique qui, à mon avis, offrent aux Américains [et aux Canadiens] quelque chose qui mérite d’être pris en considération. Le mouvement s’étend déjà à d’autres pays, et peut-être arrive-t-il sur la place d’une ville près de chez vous ─ ou bien vous pouvez l’y amener.
Pour comprendre l’importance de L’Autriche prie en ce moment, il est d’abord essentiel de connaître le Père Petrus Pavlicek, OFM (1902-1982). Sa Croisade du Rosaire des années 1950 est la principale source d’inspiration de L’Autriche prie d’aujourd’hui.
Après avoir été élevé dans la religion catholique, le père Pavlicek a quitté l’Église catholique au début des années 1920, puis a vécu quelques années d’égarement. En 1935, il est revenu à l’Église, en 1937, il est devenu franciscain et en 1941, il a été ordonné prêtre.
En 1944, alors qu’il était retenu par les Américains comme prisonnier de guerre à Cherbourg, en France, le père Pavlicek a entendu parler des apparitions de Fatima. Après la guerre, il a effectué un pèlerinage pour remercier d’avoir été libéré du camp de prisonniers et pour prier pour la libération de l’Autriche de l’occupation par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’URSS. Au cours de son pèlerinage, il a entendu : « Faites ce que je vous dis et il y aura la paix ». Il a reconnu [dans ces paroles] l’écho du message de Fatima. Cela l’a conduit à fonder une société de prière du rosaire en 1947, qui est devenue la Croisade du Rosaire pour l’Expiation (aujourd’hui RSK) en 1949.
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